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Beau, fort, touchant, intelligent, "Quartier lointain" est un indispensable de l'oeuvre de Monsieur Taniguchi qui nous questionne sur "notre temps", celui qu'on perd, et qui ne se rattrapera jamais...
On pourra reprocher à Taniguchi que le traitement de cette histoire n'est pas surprenant, voir conventionnel. Ce n'est pas faux. Mais c'est justement, pour moi, l'un des points forts de cette oeuvre. C'est simple, presque naïf, cela ne cherche pas à faire des coups de théâtre, il n'y a pas de "suspense artificiel", c'est une histoire racontée avec un "vrai premier degré honnête", sans effets. Je peux comprendre la frustration de certain qui ne trouveront pas ici de réflexion "nietzschéenne". Mais souvent la simplicité a pour avantage de toucher plus de monde, et permet aussi d'appréhender des idées complexes ou auxquelles on ne veut pas (plus !) réfléchir...
Une oeuvre forte avec un message philosophique à méditer...
Sans doute moins dense que le premier tome encore que le mécanisme de compte à rebours lié au départ du père fonctionne efficacement.
Il y a dans cet opus autant un sentiment d'inachevé que de fatalisme. Le retour à la normalité se fait de la même manière que le départ vers l'irréel et donc à ce titre c'est raccord.
Reste à savoir si tout ceci est un rêve ou une rélaité; ce que laisse malgré tout entendre le cadeau final.
Une belle série assurément.
-
Pour tout vous dire, j’étais assez sceptique pour ne pas dire réticent quand à l’idée de rempiler pour la suite des aventures d’Hiroshi.
Le début du tome 2 est plutot interessant.
Le drame humain qu’est la guerre, conté par le père avec quelques années de moins, plante tout de suite le décors.
Mais toute cette crédibilité qu’il gagne sur les premières pages est entiché par de belles paroles creuses du style : « La guerre… c’est vraiment une belle saloperie ».
Et youpla boum…
Jiro Taniguchi est tellement doué qu’il est capable de gagner de la crédibilité pour la reperdre aussitôt.
( il me refait le meme coup que pour son premier tome !).
Par la suite une quete de la vérité s’intercale des séquences durant lesquelles le « niais » fait un break avec ses pensées.
Il est interessant de remarquer qu’il ne remet pas en question la formulation de sa pensée. En se tournant vers son père, c’est « sa propre analyse » qu’il ne remodele pas…( pas besoin d’entrer dans les introspections lourdingues, et plates des « shojos » !).
Mais enfin, c’est bien connu que les secrets des autres sont plus passionnants que les siens, c’est bien pour ça que l’on a inventé les journées portes ouvertes !
Je ne parlerais pas de la fin qui pour moi est un grand foutage de gueule, ou un grand éclat de rire.
Il faut le dire le personnage principal a toujours considéré son père comme coupable de la mort de sa mère. Il est donc facile de comprendre son remords. ( l’un ne va pas sans l’autre !)
Entrer dans le « c’est lui qui », c’est une manière de vivre, en faire un coupable c’est rendre l’événement pervers par l’interprétation morale.
PS : La mièvrerie consensuelle étant la betise la mieux partagée par tous, et en plus s’entendre dire que Jiro Taniguchi est un maitre prouve bien que la tartufferie a encore de beaux jours devant elle.
-
Enfin la suite. Aucun risque d'être déçu. Le dessin est toujours aussi réaliste, le trait est fin ce qui donne à l'ensemble une impression de douceur qui colle bien au récit. Côté scénario, les choses se précisent et se compliquent en même temps, revivre sa jeunesse est certes une chose agréable, mais pouvoir réparer les erreurs du présent en est une autre. Une histoire prenante, et un très bon moment de lecture
En un mot, c'est superbe : un véritable chef-d'oeuvre du grand Taniguchi
Je plébiscite à 100 % .
Ce 2ème album est très émouvant, très fort, très poussé dans la réflexion.
Il est bien meilleur que le 1er tome (déjà très bon). Le dessin est toujours aussi fin et pur.
Quelque chose qui m'a particulièrement plu : les 3 ou 4 pages qui parlent de la guerre 39-45, côté japonais, la campagne d'Inde. Magnifique récit, très poignant.
Ce dernier tome est véritablement sublime. Le scénario est vraiment très profond, les personnages ont véritablement une personnalité très fouillés, développés. De plus cette histoire fait naître une large palette d'émotion chez le lecteur. A un moment c'est la joie, à une autre la tristesse mais aussi la colère. En tout cas ce scénario ne laisse pas indifférent et pousse le lecteur à la réflexion.
On peut même dire, à mon avis, que certaines personnes peuvent se reconnaitre dans certains personnages ou à travers certains évènement. Les réactions du personnages principal, Hiroshi, sont, je trouve, celles qui donnent le plus à réfléchir car même s'il est un homme de 48 ans dans le corp d'un enfant de 14 ans ses réactions ne sont pas toujours celles que l'on attend d'un adulte mais parfois celle d'un enfant. Après tout peut être qu'un adulte n'est rien d'autre qu'un grand enfant : ).
Pour ce qui est du dessin ce dernier est également magnifique et fait passer toute les sensations, les sentiments dégagés par le scénario. Il s'agit d'un style terriblement efficace qui fait de cette oeuvre un monument incontournable du manga.
Ce deuxième opus est, je dois l'avouer, bien meilleur que le premier. Il est à mon avis plus profond et pousse la réfléxion à un niveau plus élevé que le précédent. Il s'agit véritablement d'un chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
Beau, fort, touchant, intelligent, "Quartier lointain" est un indispensable de l'oeuvre de Monsieur Taniguchi qui nous questionne sur "notre temps", celui qu'on perd, et qui ne se rattrapera jamais...
On pourra reprocher à Taniguchi que le traitement de cette histoire n'est pas surprenant, voir conventionnel. Ce n'est pas faux. Mais c'est justement, pour moi, l'un des points forts de cette oeuvre. C'est simple, presque naïf, cela ne cherche pas à faire des coups de théâtre, il n'y a pas de "suspense artificiel", c'est une histoire racontée avec un "vrai premier degré honnête", sans effets. Je peux comprendre la frustration de certain qui ne trouveront pas ici de réflexion "nietzschéenne". Mais souvent la simplicité a pour avantage de toucher plus de monde, et permet aussi d'appréhender des idées complexes ou auxquelles on ne veut pas (plus !) réfléchir...
Une oeuvre forte avec un message philosophique à méditer...
Sans doute moins dense que le premier tome encore que le mécanisme de compte à rebours lié au départ du père fonctionne efficacement.
Il y a dans cet opus autant un sentiment d'inachevé que de fatalisme. Le retour à la normalité se fait de la même manière que le départ vers l'irréel et donc à ce titre c'est raccord.
Reste à savoir si tout ceci est un rêve ou une rélaité; ce que laisse malgré tout entendre le cadeau final.
Une belle série assurément.
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Pour tout vous dire, j’étais assez sceptique pour ne pas dire réticent quand à l’idée de rempiler pour la suite des aventures d’Hiroshi.
Le début du tome 2 est plutot interessant.
Le drame humain qu’est la guerre, conté par le père avec quelques années de moins, plante tout de suite le décors.
Mais toute cette crédibilité qu’il gagne sur les premières pages est entiché par de belles paroles creuses du style : « La guerre… c’est vraiment une belle saloperie ».
Et youpla boum…
Jiro Taniguchi est tellement doué qu’il est capable de gagner de la crédibilité pour la reperdre aussitôt.
( il me refait le meme coup que pour son premier tome !).
Par la suite une quete de la vérité s’intercale des séquences durant lesquelles le « niais » fait un break avec ses pensées.
Il est interessant de remarquer qu’il ne remet pas en question la formulation de sa pensée. En se tournant vers son père, c’est « sa propre analyse » qu’il ne remodele pas…( pas besoin d’entrer dans les introspections lourdingues, et plates des « shojos » !).
Mais enfin, c’est bien connu que les secrets des autres sont plus passionnants que les siens, c’est bien pour ça que l’on a inventé les journées portes ouvertes !
Je ne parlerais pas de la fin qui pour moi est un grand foutage de gueule, ou un grand éclat de rire.
Il faut le dire le personnage principal a toujours considéré son père comme coupable de la mort de sa mère. Il est donc facile de comprendre son remords. ( l’un ne va pas sans l’autre !)
Entrer dans le « c’est lui qui », c’est une manière de vivre, en faire un coupable c’est rendre l’événement pervers par l’interprétation morale.
PS : La mièvrerie consensuelle étant la betise la mieux partagée par tous, et en plus s’entendre dire que Jiro Taniguchi est un maitre prouve bien que la tartufferie a encore de beaux jours devant elle.
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Enfin la suite. Aucun risque d'être déçu. Le dessin est toujours aussi réaliste, le trait est fin ce qui donne à l'ensemble une impression de douceur qui colle bien au récit. Côté scénario, les choses se précisent et se compliquent en même temps, revivre sa jeunesse est certes une chose agréable, mais pouvoir réparer les erreurs du présent en est une autre. Une histoire prenante, et un très bon moment de lecture
En un mot, c'est superbe : un véritable chef-d'oeuvre du grand Taniguchi
Je plébiscite à 100 % .
Ce 2ème album est très émouvant, très fort, très poussé dans la réflexion.
Il est bien meilleur que le 1er tome (déjà très bon). Le dessin est toujours aussi fin et pur.
Quelque chose qui m'a particulièrement plu : les 3 ou 4 pages qui parlent de la guerre 39-45, côté japonais, la campagne d'Inde. Magnifique récit, très poignant.
Ce dernier tome est véritablement sublime. Le scénario est vraiment très profond, les personnages ont véritablement une personnalité très fouillés, développés. De plus cette histoire fait naître une large palette d'émotion chez le lecteur. A un moment c'est la joie, à une autre la tristesse mais aussi la colère. En tout cas ce scénario ne laisse pas indifférent et pousse le lecteur à la réflexion.
On peut même dire, à mon avis, que certaines personnes peuvent se reconnaitre dans certains personnages ou à travers certains évènement. Les réactions du personnages principal, Hiroshi, sont, je trouve, celles qui donnent le plus à réfléchir car même s'il est un homme de 48 ans dans le corp d'un enfant de 14 ans ses réactions ne sont pas toujours celles que l'on attend d'un adulte mais parfois celle d'un enfant. Après tout peut être qu'un adulte n'est rien d'autre qu'un grand enfant : ).
Pour ce qui est du dessin ce dernier est également magnifique et fait passer toute les sensations, les sentiments dégagés par le scénario. Il s'agit d'un style terriblement efficace qui fait de cette oeuvre un monument incontournable du manga.
Ce deuxième opus est, je dois l'avouer, bien meilleur que le premier. Il est à mon avis plus profond et pousse la réfléxion à un niveau plus élevé que le précédent. Il s'agit véritablement d'un chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.