1. Livre 1 | jim mac clure | Comme neuf | 13.00€ | |
1. Livre 1 | bden73 | Comme neuf | 9.99€ | |
1. Livre 1 | bran ruz | Comme neuf | 9.00€ | |
1. Livre 1 | bribe | Comme neuf | 9.00€ | |
1. Livre 1 | breub | Comme neuf | 8.00€ |
Info édition : Contient un ex-libris de Lax, intégré à l'album et réservé à la première édition dans le cadre de l'opération "Les coups de coeur d'Alfred".
Ce premier volume de purgatoire est très noir. Les évènements s'enchainent de façon inéluctable pour Benjamin TARTOUCHE dont le nom est déjà la promesse d'un destin difficile. On sent que sa maison est trop belle pour lui et que TRUSQUIN ment comme il respire. La naïveté de Benjamin est touchante et lorsque tout se déchaine soudain, c'est la descente aux enfers avant .... le purgatoire. Benjamin y perd tout ! les planches sont belles et désespérées comme notre héros, bravo à CHABOUTE.
pour une descente aux enfers, c'en est une ! Même si le style du dessin est quelque peu particulier, j'ai bien aimé. La spirale infernale est progressive et on se laisse bien emporter ! Bon scénario, simple mais bien ficelé.
Avec très peu de texte, Chabouté arrive à exprimer les problèmes comtemporains.
Ce tome reflète parfaitement la société actuelle, avec ses incohérences administratives, humaines et morales. Surtout son individualisme collectif.
Le style de l'album est hyper-réaliste pour nous plonger dans cet univers, l'auteur a choisi un éventail de couleurs marrons, qui renvoie à la terre, à la boue, à la crasse de l'âme humaine.
J'ai découvert Chabouté que très récemment en lisant la Bête et j'ai tout de suite apprécié son style particulier.
Pour Purgatoire, c'est un vrai bonheur, l'album est un plaisir de lecture.
La descente aux enfers du héros est invraisemblable et pourtant petit à petit il s'enfonce au plus bas de l'échelle sociale. Quelqu'un aurait-il pu l'aider ? certainement, c'est la question que l'on se pose une fois l'album reposé. Et l'on a envie de le reprendre pour le relire et voir qui est responsable de ce qui lui arrive.
Un premier tome qui en préfigure un suivant tout aussi bon.
Il nous faudra faire preuve de patience.
On attaque un nouveau Chabouté comme on ouvre une bouteille de vin millésimé : on sait pertinemment qu'il va être bon... on se demande juste à quel point il va l'être ! J'avoue donc avoir savouré Purgatoire avec le plus grand des plaisirs, malgré un léger goût amer qui m'a suivi du début à la fin de l'album. Je m'explique. :)
Graphiquement, je me suis régalé. Pourtant loin d'être acquis à la cause d'un Chabouté en couleur, tant je trouve son N&B magnifique, j'ai néanmoins été bluffé par la qualité de sa mise en couleur, à l'image de ses couvertures : palette sobre, clairs/obscurs maîtrisés, ambiance palpable... J'adore.
Bon allez j'enlève ma casquette de groupie béat devant le travail de son idole, et je commence à parler de ce qui m'a moins plu. C'est la méchanceté. De tout le monde. Y en a pas un pour rattraper l'autre, l'assureur le banquier l'expert la secrétaire le quidam moyen, on dirait que le monde entier se ligue contre notre pauvre Benjamin. Alors je suis d'accord pour dire que de nos jours argent et égoïsme tendent à devenir des valeurs morales, mais là ça m'a paru un peu... too much.
Voilà, j'ai fait mon rabat-joie, je peux finir en disant que j'ai quand même passé un très bon moment de lecture, et vivement vivement le prochain !!
Ce premier tome d’une série de trois frappe fort et surtout ne laisse pas indifférent.
L’auteur nous y présente un jeune homme plein d’avenir qui après avoir hérité d’un maison, s’est lancé dans la vie active en tant qu’indépendant. En conséquence de quoi, il a investit dans un outil informatique performant. Malgré, ses dettes, il garde un moral d’acier car il sait que son affaire tournera grâce à un carnet de commande bien rempli.
Malheureusement, le destin se jouera de lui. En une nuit il perd tout (maison, travail, carte d’identité, honneur…) et n’ayant plus de famille, il se retrouve SDF.
Le lecteur assiste donc à une lente mais irrévocable descente aux enfers de la part de cet héros malgré lui : Benjamin Tartouche.
Même si les événements s’enchaîne les uns aux autres, et ce de façon presque surnaturelle, on ne peut que redouter ce type de déchéance. On ne peut s’empêcher de penser : « Et si cela m’arrivait » !
Le Purgatoire constitue bien un drame où le désespoir s’accroît de pages en pages.
Le dessin (extrêmement lisible et réaliste) est sombre, voire même noir comme l’avenir de Benjamin. Il ne laisse aucun doute aux lecteurs quant à l’issu du récit.
Le style triste de l’auteur (visages allongés, grisaille des bâtiments, du ciel, la pluie,…) est néanmoins rehaussé de couleurs. Mais celles-ci restent dans les tons sombres, gris et bruns.
Il s’agit donc d’une œuvre réaliste et prenante, à ne pas lire dans un moment de déprime.