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Ce relaunch partait avec pas mal d'apriori de ma part.
La seule chose positive était que Jason Aaron en était le scénariste et que son écriture me parle toujours. Je savais qu'au pire ce serait sans intérêt, bête mais que ca se lirait bien.
Un Punisher qui serait à la tête de la Main (organisation criminelle Ninja de Marvel), perdrait son logo (j'ai déjà eu du mal quand les "dents" du crâne n'étaient plus sa ceinture), ca semblait annonciateur de l'apocalypse à minima.
Que Saiz et Azaceta voient leurs styles alterner sur un numéro ne semblait pas non plus une idée qui tiendrait pour une homogénéité graphique.
Bref, malgré Aaron, je partais à reculons sur ce titre.
Et bien, tout fonctionne!
On est loin de la prestation de Aaron sur Avengers que j'aime bien mais qui ne restera pas dans les annales (bon à part Uncanny Avengers de Remender, il ne restera rien des de la série Avengers depuis 2004).
Je ne vais pas spoiler inconsidérément, même si les cliffhangers me paraissent assez transparent à la lecture, mais le recrutement du Punisher par la main est bien amené par Aaron. Le changement de logo devient organique et m'est même rapidement sorti de la tête.
Quand à l'alternance des styles graphiques, il en résulte comme une forme d'impressionnisme quand au flashback. Une vision moins précises que le trait de Saiz qui lui est ultra réaliste, y compris dans le gore. Il arrive quand même très bien à amener les émotions et le mouvement. Ses doubles pages sont toujours bien choisies et elles peuvent être nombreuses. En effet, nous n'avons que 4 numéros mais qui ont une longueur inhabituelle voulue par l'équipe créative.
Alors, Aaron nous donne une origine un peu semblable à Ennis en faisant remonter le Punisher ni à la tragédie de Central Park ni même à la guerre. Je n'avais pas aimé ce point chez Ennis mais Aaron me semble y amener plus d'humanité, même si je continue de préférer le Punisher de l'ère Potts (Baron ou Grant).
Bref, on ne peut pas encore savoir ce que cette maxi-série donnera dans son ensemble mais ce premier tome est une vraie réussite.
Ce relaunch partait avec pas mal d'apriori de ma part.
La seule chose positive était que Jason Aaron en était le scénariste et que son écriture me parle toujours. Je savais qu'au pire ce serait sans intérêt, bête mais que ca se lirait bien.
Un Punisher qui serait à la tête de la Main (organisation criminelle Ninja de Marvel), perdrait son logo (j'ai déjà eu du mal quand les "dents" du crâne n'étaient plus sa ceinture), ca semblait annonciateur de l'apocalypse à minima.
Que Saiz et Azaceta voient leurs styles alterner sur un numéro ne semblait pas non plus une idée qui tiendrait pour une homogénéité graphique.
Bref, malgré Aaron, je partais à reculons sur ce titre.
Et bien, tout fonctionne!
On est loin de la prestation de Aaron sur Avengers que j'aime bien mais qui ne restera pas dans les annales (bon à part Uncanny Avengers de Remender, il ne restera rien des de la série Avengers depuis 2004).
Je ne vais pas spoiler inconsidérément, même si les cliffhangers me paraissent assez transparent à la lecture, mais le recrutement du Punisher par la main est bien amené par Aaron. Le changement de logo devient organique et m'est même rapidement sorti de la tête.
Quand à l'alternance des styles graphiques, il en résulte comme une forme d'impressionnisme quand au flashback. Une vision moins précises que le trait de Saiz qui lui est ultra réaliste, y compris dans le gore. Il arrive quand même très bien à amener les émotions et le mouvement. Ses doubles pages sont toujours bien choisies et elles peuvent être nombreuses. En effet, nous n'avons que 4 numéros mais qui ont une longueur inhabituelle voulue par l'équipe créative.
Alors, Aaron nous donne une origine un peu semblable à Ennis en faisant remonter le Punisher ni à la tragédie de Central Park ni même à la guerre. Je n'avais pas aimé ce point chez Ennis mais Aaron me semble y amener plus d'humanité, même si je continue de préférer le Punisher de l'ère Potts (Baron ou Grant).
Bref, on ne peut pas encore savoir ce que cette maxi-série donnera dans son ensemble mais ce premier tome est une vraie réussite.