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. Prosopopus | breub | Très bon état | 6.00€ |
Info édition : Format 175x240 mm. 128 pages. Papier 115 g. Couverture souple à rabats. Préface de Laetitia Bianchi. Cahier graphique.
!!!
???
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!?!?!?!?!?!?
(Non, vraiment, c'est sans queue ni tête! Je ne suis pas fan des BD sans paroles en général, et là avec une sorte de monstre amoureux au design censé se heurter au monde glauque et sombre du héros... non merci.)
J'ai souvent entendu parler de cet auteur que l'on présente dans les milieux comme le prodige de la bande dessinée de ces dernières années. J'avais déjà lu une de ses oeuvres qui ne m'avait guère convaincu. Voilà que j'ai l'occasion d'essayer de comprendre ce qui fait de lui un auteur exceptionnel avec ce nouveau one-shot au titre déjà bien pompeux.
Ma conclusion: c'est certainement un auteur exceptionnel dans la manière dont il dessine et met en oeuvre son histoire. Ici, il n'y a pas le moindre dialogue. C'est au lecteur d'imaginer. Or, c'est un exercice qui se révèle fort difficile lorsqu'on rencontre un univers absurde. C'est déjà ce qui m'avait rebuté quand j'ai découvert Là où vont nos pères. Pour moi, cela ne le fait pas, d'autant que la description de ce monde est plutôt brutale.
Un album mûr par un auteur au sommet de son art pour certains quand d'autres passeront complètement au travers. Je suis dans la seconde catégorie. Bref, ce n'est manifestement pas mon style de bd, ni d'auteur.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas acheté une BD à l’aveuglette. Mais c’est le cas pour l’une de mes dernières acquisitions : Prosopopus. Bon, je reconnais que voir le nom de Nicolas De Crécy en auteur a certainement influencé mon choix. Connu par les bédéphiles pour sa trilogie Le Bibendum Céleste, le dessinateur s’est surtout fait remarqué avec la série Léon la Came, en collaboration avec Sylvain Chomet (réalisateur des Triplettes de Belleville entre autres).
Ce one shot intitulé Prosopopus est une véritable pépite dans la bibliographie déjà très spéciale de Nicolas De Crécy. On assiste à la descente aux enfers d’un tueur à gage pris de remords, le tout sans la moindre bulle ou récitatif. Cette histoire, assez ambiguë et dérangeante n’est cependant pas difficile d’accès malgré l’absence totale de texte. Le style graphique « jeté » caractéristique de cet auteur est d’autant plus parlant et marquant dans cet ouvrage. Très effiloché voire gribouillé par moments, le graphisme de De Crécy rend certaines scènes encore plus perturbantes. D’autre part, le découpage du récit est extrêmement bien travaillé. Les ellipses ponctuelles, les différences de tons pour les flashbacks ou encore le cadrage de certaines vignettes assurent une narration qui se passe aisément de toute forme de texte (mention spéciale à la scène de l’autopsie particulièrement bien découpée, sans mauvais jeu de mots).
Que ce soit pour son graphisme si particulier ou pour ses scénarios tout aussi alambiqués, Nicolas De Crécy ne plait évidemment pas à tout le monde. Mais une chose est sure, la lecture d’un de ses albums ne laisse personne indifférent. Et ce Prosopopus ne fait pas exception à la règle !
Je ne suis pas fan des bédés sans dialogue...
L'histoire raconte la vie "post traumatique" d'un tueur à gages qui ne s'est pas remis de son dernier contrat : l'amour est passé par là.
Vengeance et vie avec le souvenir de cet amour impossible.
Cet album m'a permis de connaître la définition d'une prosopopée.
Je n'ai pas croché... L'idée de base est intéressante (un personnage est créé par le mélange des effluves du sang d'une personne assasinée et des effluves du sperme de son meurtrier), mais j'ai trouvé le scénario difficile à suivre. En effet, on revoit souvent des souvenirs du meurtrier, sans que l'on sache toujours s'il s'agit du moment présent ou d'un souvenir. Confusion augmentée au début par le fait que l'on ne connaît pas du tout un des personnages présent dans les souvenirs. Par contre, le dessin de De Crécy est d'une qualité excellente. Son style est très adapté à l'histoire qu'il essaie de nous raconter. J'apprécie également beaucoup l'effort fait de rendre cette BD muette. Dommage que le scénario ne suive pas.