Les promeneurs du Temps
1. L'équation interdite
Une BD de Franck Viale et Sylvain Dorange chez Les éditions Poivre & Sel (Massala) - 2012
03/2012 (08 mars 2012) 52 pages 9782875470041 Format normal 157218
Paris, le 1er janvier 1901. Le Commissaire Ambroise Clé se rend paisiblement à un rendez-vous qui, il ne le sait pas encore, va bouleverser son existence. Avec son plus fidèle compagnon, l’Inspecteur Darcheville, il va être embarqué dans une enquête sur des meurtres qui traversent les siècles, l’emmenant de paradoxe scientifique en paradoxe temporel. Et il va être contraint, lui, le plus brillant élément de la police française, de céder cette affaire de tueur au compas à son propre fils, qui lui-même la confiera à son fils, qui lui-même…
Le graphisme de cette bd n'était pas celui qui m'attirait le plus. Pour autant, le titre avait quelque chose d'intrigant. Il est vrai que la question des voyages dans le temps retient incontestablement mon attention. Il y a eu tellement de théories à ce sujet à commencer par celle d'Albert Einstein qui laissait entrevoir une telle possibilité. Dernièrement, des scientifiques chinois avaient affirmés qu'il était manifestement impossible de voyager dans le temps. Qui a raison ?
Cette œuvre est réalisée par un illustrateur strasbourgeois issu de la fameuse école des Arts décoratifs qui a vu éclore pas mal d'artistes ces dernières années. L'auteur a choisi l'angle d'une enquête policière par rapport à un meurtre assez sordide commit à l'aide d'un compas. Quoi de plus mystérieux pour commencer ! Les difficultés vont aller en s'accroissant.
Pourtant, j'avoue ne rien avoir compris à ce récit qui proposait pourtant une solution à ce paradoxe scientifique et temporel d'où ma relative déception. Je n'aime pas rester sur ma faim.
Cette série possède un charme indéniable qui opère instantanément sur le lecteur. Son dessin rond et sans encrage, l'harmonie sucrée des couleurs, le décalage fantaisiste de l'intrigue et ses petites ambiances rétro-futuristes forment un savoureux cocktail. Le tout relevé d'une subtile petite pointe de cynisme. A découvrir, vraiment.