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On assiste dans le onzième chapitre de "Preacher" à un véritable tournant, pris par le scénariste Garth Ennis, qui transformera cette série BD en objet culte... et ce pour de mauvaises raisons plutôt que de bonnes : le changement de comportement de Jesse Custer, le révérend, est véritablement brutal, puisque tous ses doutes existentiels (assez justifiés quand on est possédé par une entité maléfique, quand même…), toute sa mélancolie, tout ce qui en faisait un personnage attachant et mystérieux disparaissent… Et Ennis nous laisse avec un Custer beaucoup plus unidimensionnel, plutôt heureux de vivre (en particulier avec la reprise de son histoire d'amour) et cherchant la bagarre, si possible en état d'ébriété, comme simple moyen de divertissement. Autour de lui, le monde tout entier semble s'être enfoncé d'un seul coup dans un délire affreusement malsain de dégénérescence, de violence lubrique et de sexualité malade, et Ennis et Dillon accumulent sans vergogne les scènes choquantes, voire même pénibles. Si l'on peit sourire à l'exposé de la thèse que les fans de Charlie Chaplin sont des crétins parce qu'ils devraient plutôt vénérer Laurel et Hardy, si les invectives du groupe punk écossais durant son concert sont elles vraiment drôles, on n'est plus très sûr que supplicier un chat en le noyant dans la cuvette des WCs ou représenter un personnage particulièrement abject lécher des excréments sur son poing après ce qu'on imagine avoir été un fist fucking brutal soit encore du domaine de l'humour. Heureusement, Ennis corrige le tir et réintroduit dans "Preacher" un rythme de thriller haletant, nos héros étant cette fois poursuivis par une sorte de multinationale religieuse aux aspirations apocalyptiques, ce qui fait qu'on dévore quand même ces 74 pages à un rythme effréné. Mais qu'on n'est pas forcément très fier de soi en refermant ce livre.
On assiste dans le onzième chapitre de "Preacher" à un véritable tournant, pris par le scénariste Garth Ennis, qui transformera cette série BD en objet culte... et ce pour de mauvaises raisons plutôt que de bonnes : le changement de comportement de Jesse Custer, le révérend, est véritablement brutal, puisque tous ses doutes existentiels (assez justifiés quand on est possédé par une entité maléfique, quand même…), toute sa mélancolie, tout ce qui en faisait un personnage attachant et mystérieux disparaissent… Et Ennis nous laisse avec un Custer beaucoup plus unidimensionnel, plutôt heureux de vivre (en particulier avec la reprise de son histoire d'amour) et cherchant la bagarre, si possible en état d'ébriété, comme simple moyen de divertissement. Autour de lui, le monde tout entier semble s'être enfoncé d'un seul coup dans un délire affreusement malsain de dégénérescence, de violence lubrique et de sexualité malade, et Ennis et Dillon accumulent sans vergogne les scènes choquantes, voire même pénibles. Si l'on peit sourire à l'exposé de la thèse que les fans de Charlie Chaplin sont des crétins parce qu'ils devraient plutôt vénérer Laurel et Hardy, si les invectives du groupe punk écossais durant son concert sont elles vraiment drôles, on n'est plus très sûr que supplicier un chat en le noyant dans la cuvette des WCs ou représenter un personnage particulièrement abject lécher des excréments sur son poing après ce qu'on imagine avoir été un fist fucking brutal soit encore du domaine de l'humour. Heureusement, Ennis corrige le tir et réintroduit dans "Preacher" un rythme de thriller haletant, nos héros étant cette fois poursuivis par une sorte de multinationale religieuse aux aspirations apocalyptiques, ce qui fait qu'on dévore quand même ces 74 pages à un rythme effréné. Mais qu'on n'est pas forcément très fier de soi en refermant ce livre.