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Attention chef d'oeuvre !!!
Le premier manga traduit en France de Kyoko Okazaki (岡崎 京子).
Le genre de celui-ci est une chronique de la vie quotidienne. Nous suivons Yumi, une jeune femme, employée de bureau, qui se prostitue pour arrondir ses fins de mois et nourrir son crocodile. Comme animal de compagnie, on ne peut pas faire plus original.
"Si tu n'es pas heureuse, il vaut mieux mourir" lui disait sa mère. Et cette dernière est morte, laissant sa fille seule, avec un père riche mais trop souvent absent. Yumi choisi de vivre et même de mordre la vie à pleine dents. Alors tout paraît simple pour elle.
Mais son père s'est remarié et elle déteste sa belle-mère - des sentiments d'ailleurs amplement partagés. Keiko, sa petite soeur, tente de faire le lien entre tous ces éléments : Yumi, le crocodile, la belle-mère et... Haruo. Ce dernier est l'amant de sa mère. Un jeune homme qui tente vainement de devenir écrivain.
Tout semble se dérouler comme Yumi l'entend : une vie plus ou moins bien réglée, presque ordinaire... jusqu'au jour où elle surprend les deux amants et décide de suivre le jeune homme. Elle s'immisce dans sa vie sans lui laisser le choix. Haruo tombe progressivement amoureux de sa nouvelle colocataire... Mais la mère de Keiko, en horrible marâtre - elle a lu les contes de notre enfance - décide de se venger de tout ce petit monde...
C'est frais, dynamique, plein d'humour, c'est bigrement bien raconté et largement bien dessiné. La technique de tramage est originale : les trames figurants les ombres semblent être posées maladroitement sur les personnages, les objets, les décors ; on a parfois l'impression de se retrouver avec ces vieilles BD, lorsque la couleur dépassait des contours des personnages, procurant une vision double. Ici, rien de tel, ni de désagréable, simplement une impression surannée qui colle bien au propos en s'en démarquant. Kyoko Okazaki décrit admirablement bien une certaine réalité des familles urbaines modernes au Japon.
Qui est Kyoko Okazaki ?
Une jeune femme, née en 1963 à Tokyo. Elle fait ses débuts à 17 ans et se distingue de ses consoeurs en accordant une large place à la sexualité dans ses récits. L'humour le dispute souvent au tragi-comique de situations parfois rocambolesque. Elle dépeint une société japonaise moderne avec des valeurs très proches de ce que nous connaissons, ce qui en fait une œuvre qui facilite l'identification des lecteurs occidentaux.
C'est avec impatience que j'attendrai la traduction d'ouvrages comme Happy House (1992) et River’s Edge (1994). Pink date de 1989.
Malheureusement Kyoko Okazaki a eu un accident de voiture, en 1996, qui l'a contrainte à arrêter sa carrière.
Attention chef d'oeuvre !!!
Le premier manga traduit en France de Kyoko Okazaki (岡崎 京子).
Le genre de celui-ci est une chronique de la vie quotidienne. Nous suivons Yumi, une jeune femme, employée de bureau, qui se prostitue pour arrondir ses fins de mois et nourrir son crocodile. Comme animal de compagnie, on ne peut pas faire plus original.
"Si tu n'es pas heureuse, il vaut mieux mourir" lui disait sa mère. Et cette dernière est morte, laissant sa fille seule, avec un père riche mais trop souvent absent. Yumi choisi de vivre et même de mordre la vie à pleine dents. Alors tout paraît simple pour elle.
Mais son père s'est remarié et elle déteste sa belle-mère - des sentiments d'ailleurs amplement partagés. Keiko, sa petite soeur, tente de faire le lien entre tous ces éléments : Yumi, le crocodile, la belle-mère et... Haruo. Ce dernier est l'amant de sa mère. Un jeune homme qui tente vainement de devenir écrivain.
Tout semble se dérouler comme Yumi l'entend : une vie plus ou moins bien réglée, presque ordinaire... jusqu'au jour où elle surprend les deux amants et décide de suivre le jeune homme. Elle s'immisce dans sa vie sans lui laisser le choix. Haruo tombe progressivement amoureux de sa nouvelle colocataire... Mais la mère de Keiko, en horrible marâtre - elle a lu les contes de notre enfance - décide de se venger de tout ce petit monde...
C'est frais, dynamique, plein d'humour, c'est bigrement bien raconté et largement bien dessiné. La technique de tramage est originale : les trames figurants les ombres semblent être posées maladroitement sur les personnages, les objets, les décors ; on a parfois l'impression de se retrouver avec ces vieilles BD, lorsque la couleur dépassait des contours des personnages, procurant une vision double. Ici, rien de tel, ni de désagréable, simplement une impression surannée qui colle bien au propos en s'en démarquant. Kyoko Okazaki décrit admirablement bien une certaine réalité des familles urbaines modernes au Japon.
Qui est Kyoko Okazaki ?
Une jeune femme, née en 1963 à Tokyo. Elle fait ses débuts à 17 ans et se distingue de ses consoeurs en accordant une large place à la sexualité dans ses récits. L'humour le dispute souvent au tragi-comique de situations parfois rocambolesque. Elle dépeint une société japonaise moderne avec des valeurs très proches de ce que nous connaissons, ce qui en fait une œuvre qui facilite l'identification des lecteurs occidentaux.
C'est avec impatience que j'attendrai la traduction d'ouvrages comme Happy House (1992) et River’s Edge (1994). Pink date de 1989.
Malheureusement Kyoko Okazaki a eu un accident de voiture, en 1996, qui l'a contrainte à arrêter sa carrière.