Phobos
2. La règle du jeu
Une BD de
Victor Dixen
et
Eduardo Francisco
chez Glénat
- 2022
Dixen, Victor
(Scénario)
Francisco, Eduardo
(Dessin)
Vazzios, André
(Couleurs)
Arancia Studio
(Lettrage)
Urek, Fred
(Autres)
09/2022 (07 septembre 2022) 70 pages 9782344042878 Grand format 453126
Douze astronautes. Douze joueurs. Douze perdants.Ils misent le tout pour le tout.Propulsés de l'anonymat à la gloire internationale, les douze prétendants du programme Genesis sont sur le point d'atteindre Mars et de choisir leur partenaire pour la vie. Alors que la fin du speed-dating approche, la pression monte et les masques tombent.Elle ne sait plus quelle carte jouer.Léonor, la prétendante française, est rattrapée par ce jeu auquel elle ne voulait pas participer. Mais la règle est faussée et les prétendants risquent d'être tous perdants -... Lire la suite
Après un premier opus de présentation et qui lançait son intrigue principale et des sous-intrigues d'amourette pour ados, ce deuxième opus continue sur sa lancée mais réussit à être plus insupportable que son prédécesseur.
Les dessins et couleurs sont toujours biens avec notamment ce côté très accentué, très pétant visuellement et très rose bonbon. j'en conviens cela correspond à l'univers dépeint et met en exergue la superficialité de tout ce système (télé-réalité, influenceurs, fans hystériques…).
Les défauts ne sont malheureusement toujours pas en reste, à savoir:
- Dialogues parfois un peu neuneu, à l'eau de rose fané
- Les candidats hommes trop éphèbes pour être vrai
- Il y a visiblement un gros problème de tatouages pour tout ces jeunes
- Quelques facilités d'écriture, genre une recherche google avec "deux noms + animalerie" et un ordinateur cracké en quelques instants
- Un clébard de faible proportion qui récupère un téléphone portable dans un placard fermé, c'est un peu gros à gober comme tour de passe-passe.
Dans tout cet océan de défauts (liés aux livres auxquels ils sont adaptés), j'ai bien apprécié l'aspect manipulation télévisuel et autres magouilles politiques qui ont lieu en sous-main. C'est néanmoins bien peu pour maintenir mon intérêt pour la suite.
Enfin dernier clou dans le cercueil de ce deuxième volet: 'La fille d'Ipanema' ou 'Girl from Ipanema' est une chanson brésilienne de Bossa Nova et non de Samba !
J'ai tout dit à propos du tome 1, et les choses ne s'améliorent pas dans le tome 2. La superficialité des personnages augmente au contraire, ainsi que le ciblage d'un public ado et essentiellement féminin.
"Martine ado dans l'espace", en quelque sorte...