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Critique sociale de la guerre? Les brigadiers sont des marionnettes qui ne peuvent parler que lorsque contrôlées par une 'main'.
Quoi qu'il en soit, le dessin est pas mal plus brouillon par endroits dans ce tome. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que Fred a manqué de temps sur certaines cases. C'est peut-être aussi ce qui explique que c'est le premier album qui ne contient pas de deuxième ou troisième petite histoire?
Le début de l'histoire avec l'arrivée sur l'île des brigadiers et les bibelots est splendide. Je trouve que l'histoire se perd un peu avec les manu-manus sauvages, à qui on accorde trop de temps, même si le concept demeure intéressant. N'empêche, quand on arrive au décor qui défile, on se dit que Fred a encore de superbes idées en tête.
Ultimement moins bon que le dernier album pour moi, mais qui renferme peut-être ma citation préférée jusqu'à présent : " Bien sûr! Si on attend d'avoir une corde pour partir, on ne part jamais... "
Revenons dans le passé. Durant la période Hara-Kiri, Fred écrit "Le petit cirque", son chef d'œuvre en même temps qu'il crée la race des "Manu-Manu" en de courtes scènes de deux pages, tout pareil que le petit cirque, mais en moins bien. Il y aura également une étude sociale de l'animal. Le tout sera publié en un seul album bien des années plus tard et je ne vous le conseille pas.
Fred reprend son animal fétiche pour l'intégrer à l'univers de lettres de l'océan atlantique tout en l'habillant littéralement du monde du guignol lyonnais. L'île des brigadiers est grâce à cela bourré de riches idées savoureuses. Le plaisir de découvrir cette île est succulent. Certes l'auteur aurait pu oser d'avantage, aller plus loin dans l'absurde ( il est à mon goût trop timoré dans son plaisir à déconstruire les codes du genre marionnette) mais le fonctionnement sociétal ubuesque reste génial de trouvaille.
Côté dessin, Fred continue à s'amuser dans le cadrage et les décors qui font le lien entre plusieurs cases. Le passage du bateau immobile naviguant sur des décors en mouvement lui permet d'aller un peu plus encore dans un travail novateur pour l'époque (nous sommes en 1975). Rien de transcendant si l'on compare ce tome au précédent mais suffisant pour prendre un plaisir visuel sur toute une planche.
A noter toutefois que cette aventure est la première à ne pas posséder une aventure plus courte dans son édition. Désormais, Fred tient ses 46 planches.
Critique sociale de la guerre? Les brigadiers sont des marionnettes qui ne peuvent parler que lorsque contrôlées par une 'main'.
Quoi qu'il en soit, le dessin est pas mal plus brouillon par endroits dans ce tome. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que Fred a manqué de temps sur certaines cases. C'est peut-être aussi ce qui explique que c'est le premier album qui ne contient pas de deuxième ou troisième petite histoire?
Le début de l'histoire avec l'arrivée sur l'île des brigadiers et les bibelots est splendide. Je trouve que l'histoire se perd un peu avec les manu-manus sauvages, à qui on accorde trop de temps, même si le concept demeure intéressant. N'empêche, quand on arrive au décor qui défile, on se dit que Fred a encore de superbes idées en tête.
Ultimement moins bon que le dernier album pour moi, mais qui renferme peut-être ma citation préférée jusqu'à présent : " Bien sûr! Si on attend d'avoir une corde pour partir, on ne part jamais... "
Revenons dans le passé. Durant la période Hara-Kiri, Fred écrit "Le petit cirque", son chef d'œuvre en même temps qu'il crée la race des "Manu-Manu" en de courtes scènes de deux pages, tout pareil que le petit cirque, mais en moins bien. Il y aura également une étude sociale de l'animal. Le tout sera publié en un seul album bien des années plus tard et je ne vous le conseille pas.
Fred reprend son animal fétiche pour l'intégrer à l'univers de lettres de l'océan atlantique tout en l'habillant littéralement du monde du guignol lyonnais. L'île des brigadiers est grâce à cela bourré de riches idées savoureuses. Le plaisir de découvrir cette île est succulent. Certes l'auteur aurait pu oser d'avantage, aller plus loin dans l'absurde ( il est à mon goût trop timoré dans son plaisir à déconstruire les codes du genre marionnette) mais le fonctionnement sociétal ubuesque reste génial de trouvaille.
Côté dessin, Fred continue à s'amuser dans le cadrage et les décors qui font le lien entre plusieurs cases. Le passage du bateau immobile naviguant sur des décors en mouvement lui permet d'aller un peu plus encore dans un travail novateur pour l'époque (nous sommes en 1975). Rien de transcendant si l'on compare ce tome au précédent mais suffisant pour prendre un plaisir visuel sur toute une planche.
A noter toutefois que cette aventure est la première à ne pas posséder une aventure plus courte dans son édition. Désormais, Fred tient ses 46 planches.