Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
En effet, je ne sais pas si Fred planifiait encore écrire Philémon après cet album, mais il aura fallu plus de 25 ans avant qu'un dernier album ne voie le jour, juste avant sa mort.
D'ailleurs, la toute première phrase de l'album est la suivante : "...Et voilà, oncle Félicien, voilà toute l'histoire..." Au-delà du sens premier qui relate en fait que cet album fait directement suite au précédent, Fred envoyait-il un sous-entendu? Voilà, Philémon est arrivé au bout de son histoire. C'est fini.
Quoi qu'il en soit, j'hésite entre un trois et un quatre étoiles pour ce "dernier" tome. D'abord, c'est probablement le Philémon le plus complexe que la série a connu jusqu'à maintenant. C'est également le plus verbeux. L'histoire débute de manière assez traditionnelle pour un Philémon, mais lorsqu'entre en jeu le démon, ça vire à gauche. Toute l'idée de l'histoire tourne autour de ce peintre qui peut emprisonner ceux qu'il peint dans une toile, ce qui mène à des situations intéressantes.
D'ailleurs, le démon lui-même a sa propre histoire à conter, celle de sa rencontre avec ledit peintre. C'est étonnamment long, comme récit, et assez unique pour l'univers de Philémon. Ensuite, le monde de la toile avec ses couleurs est superbe. Et quand on arrive au peintre qui s'est peint lui-même en bleu et tout le tralala, on se rend compte que Fred n'a pas hésité à appliquer de nombreuses couches de couleurs à son scénario.
Les jeux de mots ici nombreux ne sont pas toujours les plus originaux, mais comme conclusion pour Philémon, cet album est réussi.
Fred écrit et dessine beaucoup moins durant cette décennie. La faute à un corps qui lui échappe et à un esprit retord qui, parfois, lui fait défaut.
Il y a dans cet avant dernier tome d'une série d'anthologie tout le meilleur et le moins bon de l'auteur.
C'est verbeux mais les dialogues sont drôles, piquants. Les bons mots pleuvent de d'humour nostalgique même si l'auteur les a déjà utilisé dans les albums précédents. ils deviennent alors comme un lightmotif qui construit aussi l'univers si foutraque et si jubilatoire. Les dialogues sont savoureux d'esprit vif mais, oui, il y en a beaucoup.
Les dessins sont boursouflés d'habitude et saturent parfois trop la case. Mais l'ambiance, grâce à cela, est folle tout le long de la lecture. On est immergé. On n'halète pas à savoir la suite (on s'en fout presque) mais on profite de l'instant présent, du climat poétique, de l'humour aigrefin.
Le scénario est un prétexte pour Fred. Parfois cela fonctionne merveilleusement comme par magie, parfois c'est juste un voyage, une errance de scénette en scénette. Dans cet opus, on oscille entre le grand n'importe quoi et la délicatesse des émotions humaines.
Fred sait doser ces effets. Du grand-guignol de cirque à la comédie dramatique, cet album est tout à la fois. Et c'est en cela que l'œuvre faussement naïve se lit aussi dans la réflexion philosophique intense. Fred maitrise la double lecture à la perfection. Ce 15ème album le prouve encore une fois.
Le dernier Philémon avant le dernier!
En effet, je ne sais pas si Fred planifiait encore écrire Philémon après cet album, mais il aura fallu plus de 25 ans avant qu'un dernier album ne voie le jour, juste avant sa mort.
D'ailleurs, la toute première phrase de l'album est la suivante : "...Et voilà, oncle Félicien, voilà toute l'histoire..." Au-delà du sens premier qui relate en fait que cet album fait directement suite au précédent, Fred envoyait-il un sous-entendu? Voilà, Philémon est arrivé au bout de son histoire. C'est fini.
Quoi qu'il en soit, j'hésite entre un trois et un quatre étoiles pour ce "dernier" tome. D'abord, c'est probablement le Philémon le plus complexe que la série a connu jusqu'à maintenant. C'est également le plus verbeux. L'histoire débute de manière assez traditionnelle pour un Philémon, mais lorsqu'entre en jeu le démon, ça vire à gauche. Toute l'idée de l'histoire tourne autour de ce peintre qui peut emprisonner ceux qu'il peint dans une toile, ce qui mène à des situations intéressantes.
D'ailleurs, le démon lui-même a sa propre histoire à conter, celle de sa rencontre avec ledit peintre. C'est étonnamment long, comme récit, et assez unique pour l'univers de Philémon. Ensuite, le monde de la toile avec ses couleurs est superbe. Et quand on arrive au peintre qui s'est peint lui-même en bleu et tout le tralala, on se rend compte que Fred n'a pas hésité à appliquer de nombreuses couches de couleurs à son scénario.
Les jeux de mots ici nombreux ne sont pas toujours les plus originaux, mais comme conclusion pour Philémon, cet album est réussi.
Fred écrit et dessine beaucoup moins durant cette décennie. La faute à un corps qui lui échappe et à un esprit retord qui, parfois, lui fait défaut.
Il y a dans cet avant dernier tome d'une série d'anthologie tout le meilleur et le moins bon de l'auteur.
C'est verbeux mais les dialogues sont drôles, piquants. Les bons mots pleuvent de d'humour nostalgique même si l'auteur les a déjà utilisé dans les albums précédents. ils deviennent alors comme un lightmotif qui construit aussi l'univers si foutraque et si jubilatoire. Les dialogues sont savoureux d'esprit vif mais, oui, il y en a beaucoup.
Les dessins sont boursouflés d'habitude et saturent parfois trop la case. Mais l'ambiance, grâce à cela, est folle tout le long de la lecture. On est immergé. On n'halète pas à savoir la suite (on s'en fout presque) mais on profite de l'instant présent, du climat poétique, de l'humour aigrefin.
Le scénario est un prétexte pour Fred. Parfois cela fonctionne merveilleusement comme par magie, parfois c'est juste un voyage, une errance de scénette en scénette. Dans cet opus, on oscille entre le grand n'importe quoi et la délicatesse des émotions humaines.
Fred sait doser ces effets. Du grand-guignol de cirque à la comédie dramatique, cet album est tout à la fois. Et c'est en cela que l'œuvre faussement naïve se lit aussi dans la réflexion philosophique intense. Fred maitrise la double lecture à la perfection. Ce 15ème album le prouve encore une fois.