Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
D'abord, nos héros se retrouvent dans le monde des lettres par accident : ça faisait longtemps. Ensuite, le monde du 'U' est bien sûr lui aussi unique, mais il semble mieux défini. Des élites aux longues oreilles, des artistes rebelles, des guerres de canassoncanons contre des garde-colonnes, un bateau qui carbure à l'alcool, des soirées mondaines...
Le dessin m'a certes paru plus brouillon qu'à l'habitude sur certaines pages, mais certains dessins présentent de belles perspectives. Même les couleurs semblent être plus variées qu'à l'accoutumée. Par contre, Fred qui remplit ses pages en agrandissant le même dessin que l'on vient de voir, ça fait déjà longtemps qu'il fait ça.
Autrement, Fred fait le même genre d'humour qu'il a toujours fait (les artistes qui planent... littéralement!), mais sinon cette histoire m'a paru plus focalisée sur le monde du 'U' et moins encline à passer du coq-à-l'âne que dans d'autres albums. Le manque de cohésion, moi, je ne le vois pas; à l'inverse, je trouve que c'est tout le contraire!
Clairement la période est prolixe en une multitude d'histoires que doit envoyer l'auteur au journal Pilote. ça n'arrête pas et forcément la qualité s'en ressent.
Evidemment qu'il y a malgré tout des bons moments dans ce nouvel opus. Quelques scènes qui donnent du plaisir dans la découverte du bateau ivrogne et de son capitaine Imbo. Il y a aussi de beaux visuels comme les attaques lanières des colonnes gardes.
Evidemment il y aussi un travail plus soutenu de lettrages qui offre l'image véritable des émotions. Fred va s'en faire un style propre que j'aime tout particulièrement.
Mais sinon,
Clairement il n'y a aucune cohésion dans l'histoire. Les hommes meurent dans l'indifférence totale du lecteur et qui n'ont aucun sens dans le déroulement. Déroulement maigre. Philémon est séparé et condamné parce qu'il rigole dans l'indifférence de son âne. Et les explications sociales de l'île sont sans intérêt. D'ailleurs rien ne se crée, rien ne se transforme et tout se perd. Cette histoire est une histoire banale d'errance dans une société sans intérêt.
Je sais que Fred, à l'époque, n'écrivait plus de scénario. Il laissait vivre ses personnages au travers de lui et de ses dessins. Cela donne parfois de superbes opus d'écriture intuitive et parfois aussi de tristounettes séquences. C'est le cas ici.
Quand aux dessins, l'auteur agrandit ses cases ( c'est bien) pour du remplissage de planches ( c'est moins bien).
Bref cet album se résume à son titre. Un simple jeux de mots comme idée de départ à une histoire, c'est maigre.
C'est en tout cas l'impression qu'on a au fil de lecture.
L'un de mes albums préférés!
D'abord, nos héros se retrouvent dans le monde des lettres par accident : ça faisait longtemps. Ensuite, le monde du 'U' est bien sûr lui aussi unique, mais il semble mieux défini. Des élites aux longues oreilles, des artistes rebelles, des guerres de canassoncanons contre des garde-colonnes, un bateau qui carbure à l'alcool, des soirées mondaines...
Le dessin m'a certes paru plus brouillon qu'à l'habitude sur certaines pages, mais certains dessins présentent de belles perspectives. Même les couleurs semblent être plus variées qu'à l'accoutumée. Par contre, Fred qui remplit ses pages en agrandissant le même dessin que l'on vient de voir, ça fait déjà longtemps qu'il fait ça.
Autrement, Fred fait le même genre d'humour qu'il a toujours fait (les artistes qui planent... littéralement!), mais sinon cette histoire m'a paru plus focalisée sur le monde du 'U' et moins encline à passer du coq-à-l'âne que dans d'autres albums. Le manque de cohésion, moi, je ne le vois pas; à l'inverse, je trouve que c'est tout le contraire!
Clairement la période est prolixe en une multitude d'histoires que doit envoyer l'auteur au journal Pilote. ça n'arrête pas et forcément la qualité s'en ressent.
Evidemment qu'il y a malgré tout des bons moments dans ce nouvel opus. Quelques scènes qui donnent du plaisir dans la découverte du bateau ivrogne et de son capitaine Imbo. Il y a aussi de beaux visuels comme les attaques lanières des colonnes gardes.
Evidemment il y aussi un travail plus soutenu de lettrages qui offre l'image véritable des émotions. Fred va s'en faire un style propre que j'aime tout particulièrement.
Mais sinon,
Clairement il n'y a aucune cohésion dans l'histoire. Les hommes meurent dans l'indifférence totale du lecteur et qui n'ont aucun sens dans le déroulement. Déroulement maigre. Philémon est séparé et condamné parce qu'il rigole dans l'indifférence de son âne. Et les explications sociales de l'île sont sans intérêt. D'ailleurs rien ne se crée, rien ne se transforme et tout se perd. Cette histoire est une histoire banale d'errance dans une société sans intérêt.
Je sais que Fred, à l'époque, n'écrivait plus de scénario. Il laissait vivre ses personnages au travers de lui et de ses dessins. Cela donne parfois de superbes opus d'écriture intuitive et parfois aussi de tristounettes séquences. C'est le cas ici.
Quand aux dessins, l'auteur agrandit ses cases ( c'est bien) pour du remplissage de planches ( c'est moins bien).
Bref cet album se résume à son titre. Un simple jeux de mots comme idée de départ à une histoire, c'est maigre.
C'est en tout cas l'impression qu'on a au fil de lecture.