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Il faut vraiment qu'un auteur soit au sommet de son art pour que j'apprécie l'absurde. Prenez, par exemple, Marc-Antoine Mathieu avec Julius Corentin Acquefacques -- du pur génie.
Dans ces deux premières histoires de Philémon (l'album contient deux récits) -- que je ne connaissais pas vraiment -- je n'ai pas trouvé grand intérêt au scénario. Les dessins sont agréables, et les idées de Fred en tant que telles sont intéressantes, mais on assiste ici à une succession de rebondissements un peu aléatoires, ainsi qu'à un humour souvent simpliste. Pourtant, Philémon est souvent considérée comme série poétique, ce qui tomberait dans mes cordes, mais ce premier tome ne m'a point ému.
À en croire les critiques d'Arkadi sur la série, j'ose espérer que ce tome est peu représentatif de ce qui s'en vient. Parce qu'en regardant les couvertures des prochains tomes, j'ai l'impression que toute la série repose sur ce même concept. À voir...
Fred, le maitre du 9ème art, a fait comme tout le monde. En cette année 1968, il dessine deux histoires su personnage qui n'est pas encore LE Philémon d'anthologie pour courir les magasines de l'époque afin de se vendre. "Spirou" n'en veut pas mais Goscinny et "Pilote" adore. "Goscinny m'a sauvé la vie" racontera Fred.
Pourtant la parution des 2 histoires ne plaira pas aux lecteurs de Pilote.. Trop naïf, trop d'incompréhension poétique, un dessin trop maladroit. Les lecteurs ont raison. Fred étire jusqu'à la limite deux intrigues qui tiennent sur post-it. Il n'y a pas d'inspirations particulières, pas de trouvailles poétiques qui font rebondir la narration. Et son dessin est scolaire, pétri de faux raccords et même parfois proche de l'amateur.
Pourtant les lecteurs ne voient pas ce que ressent Goscinny: Une formidable promesse d'un auteur visionnaire. Ici, on sent déjà les champs du possible. Fred, déjà, s'amuse à construire des lettrages qui offrent l'émotion et, en toile de fond, oui, il y a déjà un univers d'une belle poésie qui pointe son bout du nez.
Pourtant, et c'est là l'incompréhension, Fred a déjà publié ce qui est à mes yeux son chef d'œuvre dans les pages d'Hara-Kiri: "Le petit cirque". Peut être que Fred voulait faire comme tout le monde: Une structure narrative carré, une mise ne page en gaufrier, une histoire avec un début, un milieu et un fin. Et, ainsi, obtenir le sésame de l'édition en entrant, ainsi, dans le moule. Peut être qu'à la rédaction du "Petit cirque", Fred n'en avait rien à fiche du moule pour vivre de son art. Et puis ce chef d'œuvre est une multiplicité de courtes scènes alors qu'ici Fred apprend l'histoire qui dure plus de 4 pages. Bref Fred veut faire comme tout le monde et pouvoir payer son loyer.
heureusement pour nous, l'auteur sortira des sentiers battus dès le véritable 1er tome de la série. Et deviendra le magnifique poète d'illustration que nous aimons tant. "Avant la lettre" est une curiosité à lire.: celle de découvrir les gammes d'un auteur en devenir immense.
Je ne découvre que très tardivement cette série de Fred plutôt grâce aux avis unanimement positifs. J'ai tout de suite été séduit par le style de l'auteur. Pourtant, le premier opus date de 1972. C'est pas jeune tout cela. Qu'importe !
Cela m'a donné envie de lire la suite et de découvrir si Philémon arrive à faire sortir le puisetier Monsieur Bartélémy de ce monde fantastique dans lequel il ère depuis une quarantaine d'années.
Je suis impressionné par autant de créativité non seulement dans le scénario mais dans la composition même de ce monde imaginaire. Je ne peux que souscrire à l'unanimité devant autant de talent. C'est un plaisir de lecture car une véritable rêverie presque poétique.
Il faut vraiment qu'un auteur soit au sommet de son art pour que j'apprécie l'absurde. Prenez, par exemple, Marc-Antoine Mathieu avec Julius Corentin Acquefacques -- du pur génie.
Dans ces deux premières histoires de Philémon (l'album contient deux récits) -- que je ne connaissais pas vraiment -- je n'ai pas trouvé grand intérêt au scénario. Les dessins sont agréables, et les idées de Fred en tant que telles sont intéressantes, mais on assiste ici à une succession de rebondissements un peu aléatoires, ainsi qu'à un humour souvent simpliste. Pourtant, Philémon est souvent considérée comme série poétique, ce qui tomberait dans mes cordes, mais ce premier tome ne m'a point ému.
À en croire les critiques d'Arkadi sur la série, j'ose espérer que ce tome est peu représentatif de ce qui s'en vient. Parce qu'en regardant les couvertures des prochains tomes, j'ai l'impression que toute la série repose sur ce même concept. À voir...
Fred, le maitre du 9ème art, a fait comme tout le monde. En cette année 1968, il dessine deux histoires su personnage qui n'est pas encore LE Philémon d'anthologie pour courir les magasines de l'époque afin de se vendre. "Spirou" n'en veut pas mais Goscinny et "Pilote" adore. "Goscinny m'a sauvé la vie" racontera Fred.
Pourtant la parution des 2 histoires ne plaira pas aux lecteurs de Pilote.. Trop naïf, trop d'incompréhension poétique, un dessin trop maladroit. Les lecteurs ont raison. Fred étire jusqu'à la limite deux intrigues qui tiennent sur post-it. Il n'y a pas d'inspirations particulières, pas de trouvailles poétiques qui font rebondir la narration. Et son dessin est scolaire, pétri de faux raccords et même parfois proche de l'amateur.
Pourtant les lecteurs ne voient pas ce que ressent Goscinny: Une formidable promesse d'un auteur visionnaire. Ici, on sent déjà les champs du possible. Fred, déjà, s'amuse à construire des lettrages qui offrent l'émotion et, en toile de fond, oui, il y a déjà un univers d'une belle poésie qui pointe son bout du nez.
Pourtant, et c'est là l'incompréhension, Fred a déjà publié ce qui est à mes yeux son chef d'œuvre dans les pages d'Hara-Kiri: "Le petit cirque". Peut être que Fred voulait faire comme tout le monde: Une structure narrative carré, une mise ne page en gaufrier, une histoire avec un début, un milieu et un fin. Et, ainsi, obtenir le sésame de l'édition en entrant, ainsi, dans le moule. Peut être qu'à la rédaction du "Petit cirque", Fred n'en avait rien à fiche du moule pour vivre de son art. Et puis ce chef d'œuvre est une multiplicité de courtes scènes alors qu'ici Fred apprend l'histoire qui dure plus de 4 pages. Bref Fred veut faire comme tout le monde et pouvoir payer son loyer.
heureusement pour nous, l'auteur sortira des sentiers battus dès le véritable 1er tome de la série. Et deviendra le magnifique poète d'illustration que nous aimons tant. "Avant la lettre" est une curiosité à lire.: celle de découvrir les gammes d'un auteur en devenir immense.
Je ne découvre que très tardivement cette série de Fred plutôt grâce aux avis unanimement positifs. J'ai tout de suite été séduit par le style de l'auteur. Pourtant, le premier opus date de 1972. C'est pas jeune tout cela. Qu'importe !
Cela m'a donné envie de lire la suite et de découvrir si Philémon arrive à faire sortir le puisetier Monsieur Bartélémy de ce monde fantastique dans lequel il ère depuis une quarantaine d'années.
Je suis impressionné par autant de créativité non seulement dans le scénario mais dans la composition même de ce monde imaginaire. Je ne peux que souscrire à l'unanimité devant autant de talent. C'est un plaisir de lecture car une véritable rêverie presque poétique.