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"Les mots sont les étoiles des choses... Et dire que d'aucuns pisse-froid en jugent certains inusités, obsolètes, et les condamnent à l'oubli."
Quel écrivain que ce Pierre Dubois. Lorsque j'ai lu 'Le Grimoire du petit peuple', je me suis plaint du format trop court qui a nui à certaines histoires. Petrus Barbygère, c'est un de ces contes, mais en version longue. Et franchement, ça frôle le brio.
Armez-vous d'un dictionnaire -- je mets au défi quiconque de lire cette BD sans devoir y chercher la définition de plusieurs mots pour les comprendre. Petrus Barbygère, c'est un long poème, une longue envolée lyrique du début jusqu'à la fin.
Certains textes m'ont séduit, d'autres m'ont fait rire. Par exemple, le suivant, où le personnage principal converse avec un cuisinier obsédé de cuisine...
- C'est la tresse coupée d'une belle dormante qui fait lien entre ce monde et l'Autre et entrelace les âmes en une trame sans fin. C'est le jour qui devient éternel dans l'écrin d'une nuit. Le baiser d'un ange posé au seuil d'un il était une fois...
- On pourrait dire en somme qu'il s'agit de l'imperceptible moment quand le cru devient cuit. Quand les poireaux, le navet, l'oignon et la carotte se font julienne et que le bout de bœuf en mijotant se fait daube.
Hahaha... succulent! Le problème, alors, est que la poésie, justement, imprègne le récit si profondément de ses effluves de versification que l'histoire finit par stagner un peu. J'aurais préféré une histoire qui coule plus librement, avec plus de péripéties, plus de décors, plus de variété. Une grosse partie de l'histoire se déroule sur le navire, alors qu'elle aurait pu prendre tant de tournants. L'île au Kraken, par exemple, est effleurée de manière beaucoup trop passagère. Les personnages de l'île féerique ne sont que trop peu vus, entre autres...
Malgré tout, j'ai trouvé ce récit absolument magique, et certainement unique. Le dessin de Joann Sfar sert parfaitement l'histoire, et je le trouve même plus beau qu'à l'habitude.
À lire, mais gare au texte et aux mots, qui pourront en agacer certains.
J'ai apprécié le côté poétique de ce conte. J'ai beaucoup aimé l'univers onirique et les personnages extravagants qu'il proposait. J'ai adoré le dessin tarabiscoté de Joann Sfar et ses sublimes couleurs. Malheureusement la narration et le langage ampoulé m'ont fatigué. S'il participe évidemment à l'atmosphère si singulière de ce récit et lui donne une partie de son charme, ce vocabulaire alambiqué est à force assez exaspérant, et les dialogues deviennent passablement lourds. Dommage, car cette BD dispose par ailleurs de qualités peu communes.
Un double album enchanteur où s'expriment toute la verve et l'imaginaire de Monsieur Pierre Dubois. débutant l'histoire sur un bestiaire "fantasy" délirant, des dialogues poétiques abstraits sur la cuisine, on est vite plongé dans une course poursuite sur les océans. le dessin de Sfar est magnifique et donne une touche de mystère à cette oeuvre magnifique, assez politiquement incorrecte. Une très belle collaboration donc, qui devrait voir une suite des aventures de Pétrus Barbygère (alias "Pierre le barbu" Pierre Dubois) en album illustré prochainement.
Une bonne histoire féerique, mais vu d'une façon differente que d'habitude. On voit toutes ces creatures en luttes contre d'autres creatures au service d'un pirate amusant somme toute. Un petrus hors du commun. Ca casse pas des briques, mais c'est pas banal non plus.
"Les mots sont les étoiles des choses... Et dire que d'aucuns pisse-froid en jugent certains inusités, obsolètes, et les condamnent à l'oubli."
Quel écrivain que ce Pierre Dubois. Lorsque j'ai lu 'Le Grimoire du petit peuple', je me suis plaint du format trop court qui a nui à certaines histoires. Petrus Barbygère, c'est un de ces contes, mais en version longue. Et franchement, ça frôle le brio.
Armez-vous d'un dictionnaire -- je mets au défi quiconque de lire cette BD sans devoir y chercher la définition de plusieurs mots pour les comprendre. Petrus Barbygère, c'est un long poème, une longue envolée lyrique du début jusqu'à la fin.
Certains textes m'ont séduit, d'autres m'ont fait rire. Par exemple, le suivant, où le personnage principal converse avec un cuisinier obsédé de cuisine...
- C'est la tresse coupée d'une belle dormante qui fait lien entre ce monde et l'Autre et entrelace les âmes en une trame sans fin. C'est le jour qui devient éternel dans l'écrin d'une nuit. Le baiser d'un ange posé au seuil d'un il était une fois...
- On pourrait dire en somme qu'il s'agit de l'imperceptible moment quand le cru devient cuit. Quand les poireaux, le navet, l'oignon et la carotte se font julienne et que le bout de bœuf en mijotant se fait daube.
Hahaha... succulent! Le problème, alors, est que la poésie, justement, imprègne le récit si profondément de ses effluves de versification que l'histoire finit par stagner un peu. J'aurais préféré une histoire qui coule plus librement, avec plus de péripéties, plus de décors, plus de variété. Une grosse partie de l'histoire se déroule sur le navire, alors qu'elle aurait pu prendre tant de tournants. L'île au Kraken, par exemple, est effleurée de manière beaucoup trop passagère. Les personnages de l'île féerique ne sont que trop peu vus, entre autres...
Malgré tout, j'ai trouvé ce récit absolument magique, et certainement unique. Le dessin de Joann Sfar sert parfaitement l'histoire, et je le trouve même plus beau qu'à l'habitude.
À lire, mais gare au texte et aux mots, qui pourront en agacer certains.
J'ai apprécié le côté poétique de ce conte. J'ai beaucoup aimé l'univers onirique et les personnages extravagants qu'il proposait. J'ai adoré le dessin tarabiscoté de Joann Sfar et ses sublimes couleurs. Malheureusement la narration et le langage ampoulé m'ont fatigué. S'il participe évidemment à l'atmosphère si singulière de ce récit et lui donne une partie de son charme, ce vocabulaire alambiqué est à force assez exaspérant, et les dialogues deviennent passablement lourds. Dommage, car cette BD dispose par ailleurs de qualités peu communes.
Un double album enchanteur où s'expriment toute la verve et l'imaginaire de Monsieur Pierre Dubois. débutant l'histoire sur un bestiaire "fantasy" délirant, des dialogues poétiques abstraits sur la cuisine, on est vite plongé dans une course poursuite sur les océans. le dessin de Sfar est magnifique et donne une touche de mystère à cette oeuvre magnifique, assez politiquement incorrecte. Une très belle collaboration donc, qui devrait voir une suite des aventures de Pétrus Barbygère (alias "Pierre le barbu" Pierre Dubois) en album illustré prochainement.
Une bonne histoire féerique, mais vu d'une façon differente que d'habitude. On voit toutes ces creatures en luttes contre d'autres creatures au service d'un pirate amusant somme toute. Un petrus hors du commun. Ca casse pas des briques, mais c'est pas banal non plus.