Percevan
15. Le Huitième Royaume
Une BD de Jean Léturgie et Luguy, Philippe chez Dargaud - 2013
08/2013 (30 aout 2013) 46 pages 9782205068917 Format normal 194395
Percevan, dans Le Huitième Royaume, 15e tome de ses aventures imaginées par Léturgie et Luguy, est frappé par un étrange sortilège... Ce quinzième épisode de Percevan s'ouvre sur le château de dame Balkis, où le chevalier et son fidèle ami Kervin se reposent après leurs dernières aventures. Mais leur répit est de bien courte durée, car Percevan est victime d'un terrible maléfice ! Quelqu'un, ou quelque chose, lui vole son temps ! Pour rompre le sortilège, Percevan, aidé de Balkis et de ses amis magiciens, doit se rendre dans un lieu protégé par... Lire la suite
Dernier album de Percevan publié chez Dargaud!
Un énorme potentiel, mais... D'abord, cette idée que Percevan se fasse voler son temps -- Percevan passe d'un moment de la journée à un autre sans avoir vécu le temps qui s'est écoulé -- est superbe. On vient toujours me chercher quand on joue avec le temporel. Personne ne sait pourquoi Percevan se fait voler son temps -- le mystère intrigue. Ensuite, il y a une sorte d'ambiance "polar", si on veut, qui place un traître parmi les magiciens, mais ni les personnages ni le lecteur ne savent qui est le traître. Ce sont vraiment d'excellentes idées qui auraient pu faire de cet album l'un des meilleurs de la série.
Hélas, si seulement l'histoire avait été séparée en diptyque, on aurait peut-être eu plus de temps pour développer... Après le début de l'histoire, ce concept de temps perdu est complètement abandonné. Sinon, la naïveté de Sharlaan continue d'être navrante. Comment un magicien tel que lui peut-il sans cesse se laisser prendre aussi facilement? Il y a d'ailleurs beaucoup de développements qui sont causés par des actions ou des décisions de nos personnages qui sont beaucoup trop douteuses. Léturgie emprunte trop de raccourcis faciles pour faire avancer le récit.
La révélation du grand méchant est aussi décevante. Ni l'identité du voleur de temps ni ses raisons ne sont convaincantes. Faire des liens avec des histoires antérieures peut être intéressant, mais il faut que ce soit bien fait. Quand ça devient trop fréquent (dans plusieurs albums) et qu'on nous renvoie sans cesse à d'anciens albums comme ça, on a un peu l'impression de se faire mener en bateau. Enfin, donner à Guimly le clou du spectacle, non merci.
Un autre de ces Percevan qui aurait pu être fantastique, mais il faudrait que Léturgie et Luguy songent à faire passer Percevan à l'âge adulte...
(À noter que je possède également un album noté "Première édition" mais qui ne contient PAS les pages inversées. Probablement une réimpression non datée?)
Une série que j'affectionne depuis ses débuts. Moi aussi j'ai préféré cet album aux deux précédents et j'ai la même inversion de pages 33 et 34. Il faut lire la 34 après la 32, puis la 33 et 35 et les suivantes normalement.
Une nouvelle aventure de Percevan est toujours un ravissement pour les yeux. Je le répète à chaque fois, mais Luguy nous offre l'un des plus beau graphisme de toute la bande dessinée.
L'histoire en elle même bien que supérieure au deux précédents tomes, souffre toujours de grosses ficelles scénaristique, propres à la série. On regrettera en l’occurrence la légèreté avec laquelle est traité le dénouement et le motif de "trahison" d'un personnage clé du récit.
La dernière case en tout cas est grandiose. Il reste à espérer que ce final et celui des Terres sans Retour, soient exploités à bon escient dans de futures aventures.
Note : je confirme en ce qui me concerne pour les pages 33 et 34.
Le dessin est toujours charmant mais les scénarios restent trop convenus et simplistes. A noter, il semblerait, que pour toute la première édition, la page 33 aurait dû être la page 34 et la page 34, la 33.