Pepe Carvalho
1. Tatouage
Une BD de
Hernán Migoya
et
Bartolomé Seguí
chez Dargaud
- 2018
Migoya, Hernán
(Scénario)
Seguí, Bartolomé
(Dessin)
Seguí, Bartolomé
(Couleurs)
Justo, Emmanuel
(Lettrage)
Vasserot, Christilla
(Traduction)
Laroutis, Denise
(Traduction)
Montalbán, Manuel Vázquez
(Adapté de)
03/2018 (16 mars 2018) 72 pages 9782205077810 Grand format 322909
Le corps nu d'un homme est découvert un jour sur une plage des environs de Barcelone. L'homme est inidentifiable, les poissons ont dévoré son visage, l'unique indice est un tatouage sur la peau : « Né pour révolutionner l'enfer ». La phrase sonne comme un avertissement et Carvalho est chargé de découvrir l'identité de l'homme. Une enquête qui embarque le lecteur, des rues de Barcelone au quartier rouge d'Amsterdam, où le sens du message se dévoilera peu à peu.
Grosse décéption. Dessin limite, couleurs pas terribles, mais surtout adaptation désastreuse. L'atmosphère des romans de Montalban est totalement absente, on navigue ici entre l'enquète et l'obsession du héros pour la bonne bouffe (bien présente dans les romans, mais pas à ce point !), lequel se retrouve en hollande connu de bien du monde sans qu'on sache pourquoi, bref, même pas eu envie de lire le tome 2 pour voir si ça s'améliorait.
Rien à voir avec l'adaptaion très réussie de Manchette, pourtant pas un de mes auteurs de polar préféré, par Cabanès.
Je n'avais aucun a priori négatif en commençant ma lecture. Cependant, celle-ci s'est très vite révélée assez pénible. Je n'ai pas aimé le graphisme ainsi que les personnages, puis le récit assez flou ce qui est parfois normal pour un polar. Le fait que notre héros soit un ex-marxiste n'a rien à y voir.
De la bd dit truculente pour certains lecteurs amateurs de ce classique du roman policier. Pour moi, c'est totalement dépassé par l'époque. Je n'y arrive pas même avec toute la plus bonne volonté du monde. Dois-je vraiment me forcer ?
Plus proche de Montalbano, effectivement puisque ce dernier est ainsi nommé en hommage à Manuel Vazquez Montalban , l'auteur de la série Pépé Carvalho. Cet intellectuel engagé (clin d'oeil, son portrait en bas à gauche de la couv) , disparu en 2004, inventa ce personnage pour faire passer ses idées et critiques de la société des années 70 à 2000. Les enquêtes ne sont que des prétextes et cet esprit se retrouve dans cette adaptation à l'ironie et aux digressions cyniques fugaces et savoureuses. L'ambiance du post franquisme est réussie , ce 1° tome aussi . J'espère que la série est en cours ...
Un genre de Nestor Burma à la sauce catalane. L'adaptation du roman de Montalbán est plus ou moins réussie. On se perd un peu dans ce scénario brouillon. Par contre, j'apprécie les nombreuses scènes mettant en vedette la gastronomie espagnole. Appétissant!
Adaptation ratée : s'il faut avoir lu le roman pour comprendre, pas la peine de faire une BD.
Dessin grossier, couleurs qui ne mettent pas en valeur...
A éviter
Je risque de répéter l'avis du précèdent lecteur. Si l'idée d'un roman policier adapté en BD pouvait être alléchant, on est très vite déçu par les longueurs, et parfois perdu par les détails sans trop en rapport avec l'enquête. Les auteurs n'ont pas su faire le choix entre le roman et l'adaptation BD. Les couleurs et les dessins à mon goût un peu trop fadasse, n'aident pas à la lecture de cette histoire.
L'idée de découvrir une histoire policière dans la Catalogne des années 70 était excitante. Hélas, passées les dix premières pages qui sont les meilleures de l'album, l'histoire se complique et perd le lecteur. Plus embêtant, le personnage central laisse indifférent. Pepe aime bien manger, ce qui est sympathique, mais il n'hésite pas à mettre des torgnoles pour avoir des réponses à ses questions, y compris à sa compagne qui fait la tapin. Pas très élégant le monsieur ! Le dessin n'est pas agréable non plus, à cause de couleurs entre deux teintes, souvent grisâtres ou maronnasses. Les dialogues souffrent d'avoir été traduits sans doute, du coup certaines répliques ou réflexions des personnages sont d'une banalité déconcertante.