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Voici le portrait un peu iconoclaste d'un peintre français hors-la-loi qui fuit la Terreur qui s'est emparée de la France révolutionnaire. En effet, celle-ci vient d’exécuter sur la place publique son bon roi Louis XVI alors que le pays s'enfonce dans la crise. Moi, je dis qu'il y a parfois des circonstances atténuantes vis à vis de la loi. Bref, cela dépend du régime.
On fait la connaissance de Lazare Bruandet, un fin bretteur bagarreur et jaloux, qui va s'intéresser à une jeune fille d'aubergiste. Il a du mal à s'extirper du monde de la violence et de l'alcool facile dans une époque assez troublée, je l'accorde. Il va peindre comme il respire sans fioriture, ni académisme. Cela va donner soi-disant des œuvres assez intéressantes qui font avant-gardistes.
Cependant, on ne verra pas du tout la moindre toile qu'il produit car on s'attarde plutôt sur la personnalité assez bourrue et parfois fantasque de ce personnage traumatisé par des soldats durant son enfance.
A noter qu'il n'était pas tendre avec les femmes puisqu'il a défenestre sa concubine qu'il accusait d'infidélité alors qu'il fréquentait lui-même des cabarets. Il a été condamné à mort et pourchassé par les autorités. Il a réussi à vivre caché dans la forêt de Fontainebleau à l'aide de la complicité d'un ami peintre également.
Il maniait mieux l'épée que le pinceau diront ses détracteurs. A vous d'en jugez ! On peut le trouver assez intéressant mais moi, je n'en garde pas un bon souvenir. Il est peu connu comme peintre mais l'auteur Frantz Duchazeau nous le fait découvrir du fait de sa vie très tumultueuse entre violence et folie. Comme dit, très peu pour moi même si objectivement, cela se défend quand même.
Frantz Duchazeau est un auteur émérite et son « Peintre hors la loi », à l’image de sa couverture, est superbement illustré.
En revanche, son récit est âpre, sec et sans concession.
Au regard de la pagination généreuse, je m’attendais à plus de développements dans le scenario et à davantage de finesse, voire de psychologie dans le portrait qu’il brosse du peintre Lazare Bruandet. Même si quelques éléments traumatisants de son passé sont évoqués, il est surtout dépeint comme un homme peu attachant dont on ne retient que le caractère farouche et ombrageux. Rien ou presque sur sa peinture elle-même, le feu créatif qui l’anime et le dévore, son parcours révolutionnaire ou la place du contexte artistique dans cette époque violemment troublée. C’est un choix respectable mais qui m’a laissé un goût d’inachevé et limité mon intérêt pour cet ouvrage, malgré la grande beauté de l’ensemble.
Voici le portrait un peu iconoclaste d'un peintre français hors-la-loi qui fuit la Terreur qui s'est emparée de la France révolutionnaire. En effet, celle-ci vient d’exécuter sur la place publique son bon roi Louis XVI alors que le pays s'enfonce dans la crise. Moi, je dis qu'il y a parfois des circonstances atténuantes vis à vis de la loi. Bref, cela dépend du régime.
On fait la connaissance de Lazare Bruandet, un fin bretteur bagarreur et jaloux, qui va s'intéresser à une jeune fille d'aubergiste. Il a du mal à s'extirper du monde de la violence et de l'alcool facile dans une époque assez troublée, je l'accorde. Il va peindre comme il respire sans fioriture, ni académisme. Cela va donner soi-disant des œuvres assez intéressantes qui font avant-gardistes.
Cependant, on ne verra pas du tout la moindre toile qu'il produit car on s'attarde plutôt sur la personnalité assez bourrue et parfois fantasque de ce personnage traumatisé par des soldats durant son enfance.
A noter qu'il n'était pas tendre avec les femmes puisqu'il a défenestre sa concubine qu'il accusait d'infidélité alors qu'il fréquentait lui-même des cabarets. Il a été condamné à mort et pourchassé par les autorités. Il a réussi à vivre caché dans la forêt de Fontainebleau à l'aide de la complicité d'un ami peintre également.
Il maniait mieux l'épée que le pinceau diront ses détracteurs. A vous d'en jugez ! On peut le trouver assez intéressant mais moi, je n'en garde pas un bon souvenir. Il est peu connu comme peintre mais l'auteur Frantz Duchazeau nous le fait découvrir du fait de sa vie très tumultueuse entre violence et folie. Comme dit, très peu pour moi même si objectivement, cela se défend quand même.
Frantz Duchazeau est un auteur émérite et son « Peintre hors la loi », à l’image de sa couverture, est superbement illustré.
En revanche, son récit est âpre, sec et sans concession.
Au regard de la pagination généreuse, je m’attendais à plus de développements dans le scenario et à davantage de finesse, voire de psychologie dans le portrait qu’il brosse du peintre Lazare Bruandet. Même si quelques éléments traumatisants de son passé sont évoqués, il est surtout dépeint comme un homme peu attachant dont on ne retient que le caractère farouche et ombrageux. Rien ou presque sur sa peinture elle-même, le feu créatif qui l’anime et le dévore, son parcours révolutionnaire ou la place du contexte artistique dans cette époque violemment troublée. C’est un choix respectable mais qui m’a laissé un goût d’inachevé et limité mon intérêt pour cet ouvrage, malgré la grande beauté de l’ensemble.