La peau de l'ours
1. La peau de l'ours
Une BD de Zidrou et Oriol chez Dargaud (Long Courrier) - 2012
06/2012 (06 juillet 2012) 62 pages 9782505011378 Grand format 166352
Zidrou persiste et « signe » : après le magnifique "Lydie", "La peau de l'ours" nous fait voyager de l'Italie contemporaine aux États-Unis de la fin des années 30. Amadeo a pour devoir quotidien de lire à un vieil homme son horoscope. Il est loin d'imaginer que cet aveugle, canne à la main, a été montreur d'ours aux États-Unis, puis assistant d'un chef mafieux ! Une histoire d'amour, de vengeance, de lâcheté... Zidrou et Oriol jouent avec tous les ressorts du romanesque pour nous émerveiller et nous émouvoir.
Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Certes. Cet adage pourrait trouver tout son sens dans la Sicile où se situe cette histoire pour le moins assez glauque. Il s'agit d'un vieillard aveugle qui raconte sa vie mouvementée à un ado de 16 ans. Il nous fait découvrir la mafia aux États-Unis vers la fin des années 30.
L'auteur ne fera pas dans la dentelle. Il faudra s'accrocher à cette lecture pour apprécier tout son dénouement. J'ai apprécié ce récit malgré un trait du dessin assez particulier. C'est tendre et cruel à la fois. Ce mélange rend cette oeuvre intéressante entre vengeance et trahison. Bref, une histoire d'une assez grande profondeur.
Une histoire qui se balade entre mafia italienne et poésie. Elle ne révolutionne pas le genre mais arrive à nous divertir efficacement notamment par sa narration. Alternant entre scènes de violence et scènes intimes le lecteur est sans cesse surpris.
Le dessin très géométrique aux couleurs pastels et chaudes sont une invitation au voyage et au dépaysement.
De tout ça, il en ressort un album à la fois simple par son histoire mais complexe dans toute sa structure.
Mouais…
L’histoire est assez bien narrée, pas de réel temps mort, ça avance, pour présenter la situation, les personnages, les liens qui se tissent, le dénouement…
Mais il reste un côté très classique dans l’ensemble, sans rien de novateur…
On est dans un monde de brigands, de maffieux, et aucune surprise.
Les personnages sont caricaturaux au possible et malgré une ou deux idées sympas (de la lecture au bain au costume blanc taché), l’ensemble est assez linéaire et plutôt plat…
Comme je n’ai en outre pas super accroché aux dessins, j’ai eu du mal.
Pas qu’ils soient mauvais, ces dessins, et ils rendent bien l’ambiance d’une petite bourgade italienne d’il y a quelques années… Mais ces têtes aux nez excessif, cette impression de crayonné… Je ne suis pas entré dedans.
Pas mal mais sans plus.
L’histoire est simplissime et le cadre familier : les confessions d’un vieux mafieux repenti. Les horreurs qu'il a commises, ses lâchetés, ses trahisons… puis au milieu de ce chaos, une rencontre incongrue et l’amour, fatidique, qui a fait inévitablement tout basculer.
Je crois que c’est le 1er scenario de Zidrou que j’ai lu et l’un de ceux qui m’a le plus frappé. Une relecture m’a confirmé que l’écriture de cet album était extrêmement subtile. Bien servie par un découpage pertinent, la narration en flash-backs est un modèle d’efficacité et le dessin d’Oriol, qui depuis a confirmé avec "Natures mortes", retranscrit parfaitement derrière ses couleurs bariolées la tension, la peur et l’ambiguïté. A lire absolument.
Un album original. On retrouve dans le scénario quelques points clés de Zidrou comme le passé, l'amour, la nostalgie mais cette histoire m'a moins touché.
Contrairement aux autres lecteurs ayant laissé un commentaire, je ne m'attendais pas à cette fin. Je pense, en fait, que la fin est plus subtile qu'elle n'y paraît. Ça reste une belle histoire.
Je ne suis pas sensible au dessin. En revanche, les couleurs expriment beaucoup de choses et c'est appréciable.
Ce n'est certainement pas le meilleur Zidrou, j'ai préféré de loin ceux réalisés avec Jordi Lafebre, mais si vous aimez ce genre de romans graphiques qui traitent des histoires passées, lisez-le. Il vous apportera ce que vous cherchez.
Une bien belle surprise que voici. J’ai été très vite embarqué dans cette histoire dès la lecture des premières planches tant les dialogues sont fluides, percutants et accrocheurs. Difficile d’expliquer mais cette BD à vraiment quelque chose de particulier que je ne peux décrire. Elle est à la fois mystérieuse et très charismatique. Peut-être est-ce du aux dessins anguleux, très étranges et personnels de Oriol (les défauts physiques sur les visages sont vraiment étonnants : longs nez, figures étirées, corps maigres,…) sans oublier les couleurs très vives, chaudes (on sent par moment la chaleur méditerranée à travers certaines planches). Seule la fin m’a un peu laissé de marbre, je m’attendais à quelque chose de plus frappant et moins artificiel mais ça reste tout de même dans l’ensemble très bon. A découvrir.
Le dessin est très particulier et colle bien à l'histoire. Celle-ci est très prenante et une fois parti on ne peut pas s'arrêter. Pourtant la fin m'a déçu. Ça traîne un peu et surtout e n'est pas crédible et artificiel.
Du très bon donc qui perd un peu de sa saveur sur la longueur.