Papilio
INT1. Le grand départ
Une BD de Michel Pierret chez Édition pirate - 2012
11/2012 (01 novembre 2012) 99 pages Format normal 183290
Cette première intégrale comprend les 11 premiers épisodes de Papilio parus dans le journal Tintin. Il s’agit d’histoires courtes indépendantes de 4 à 8 planches, mais néanmoins très denses, dont la plupart auraient pu être développées sur un album complet. L’intégrale comprend également 4 pages du dossier sur Papilio, avec Michel Pierret avant Papilio et deux couvertures du journal de Tintin.
Avis pour l’ensemble de la série, sous la forme des 4 intégrales Plotch Splaf :
Quelle belle découverte !
Quelle fraîcheur !
Alors oui, c’est daté, que ce soit au niveau du dessin SF « années 80 », ou vis à vis des dialogues d’un autre temps, ou encore par rapport aux scenarii « simplistes ».
Et alors ?
C’est de la belle SF franche et directe, sans chichi, à destination de la jeunesse. Et même … Papilio est jeune, mais rien ne lui est épargné : il tue des méchants, manque de se faire descendre à chaque épisode, est littéralement envoyé au feu sauver les fesses de tout le monde tout le temps, il possède un revolver dont il se sert régulièrement … j’en passe et des meilleurs !
J’aurais lu Papilio dans ma jeunesse que ça m’aurait donné goût à la SF, c’est certain.
Il y a dans ces albums des trésors d’imagination et de poésie.
La série, et c’est bien, se finit convenablement, dans le sens où nous sont dévoilés les background des héros, ainsi que nous est donnée une fin ouverte et joyeuse. Avoir des explications et un historique, plus une fin, ce n’était pas évident, vu que cette série n’a jamais eu droit à des albums, uniquement des épisodes dans Tintin.
Le dessin est agréable, les différents décors sont jolis, et j’ai bien aimé le mélange SF/fantasy médiévale qu’on a pu ressentir sur un certain nombre d’histoires (surtout première moitié des récits).
En bref, je suis ravi d’avoir franchi le pas et d’avoir commandé ces albums, qui ne sont pas faciles à trouver et assez chers (même en neuf et sans compter sur la spéculation des vendeurs).
Je tiens à féliciter les éditions Plotch Splaf pour l’excellent travail patrimonial qu’ils font, notamment sur cette série. Il y a une quantité phénoménale de boulot en scanners et retouches/recolorisations sur ces albums, c’est inimaginable. C’est aussi très agréable d’avoir d’autres documents d’époque parus dans les journaux de Tintin pour égayer les albums (interviews d’auteur, reportages, couvertures et bandeaux, etc.)
Je vais continuer à acheter chez eux d’autres albums, et j’ai hâte de m’y mettre. Je vais commencer par Terran Stone et Ceux du Khandôr (Pierret + Plotch Splaf, on ne change pas une équipe qui gagne).