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Une histoire moderne de robots humanoïdes qui ne va pas sans rapeller le maitre du genre Ph.K Dick.
C'est plutôt bien écrit et bien dessiné.
On passe un bon moment.
6/10.
Deux jeunes gens ouvriers travailleurs et serviles, évoluant au sein d'une usine, se trouvent bizarrement changés à la suite d'une électrocution. Leurs aventures ont l'air d'intéresser de très près des cadres ultra puissants du ministère de la défense et une férue de science et d'électronique.
L'envie de créer, de posséder, de tout dominer, de tout sonder préside à tout... Même à céder au mythe de Frankenstein... Alors, les droïdes ont ils une âme, sont ils meilleurs que les hommes? On peut reprocher à cet album les clichés (méchants cadres, gentils ouvriers, etc.), les retournements trop brusques (il m'a sauvé la vie, sauvons le, etc.), ou une certaine confusion (finalement, qui sont tous les droïdes parmi les personnages principaux?), certes. Cepndant, les dessins classiques, mais bon, les couleurs agréables, l'enchainement habile des intrigues, et le découpage innovant, le tout associé à un album qui se veut classique font que celui ci se lise avec grand plaisir.
Le thème de ce livre est celui qu'on retrouve dans la BD "Chances" ou le film "Blade Runner" (ou pour ceux qui préfèrent le livre de Philip Kindred Dick "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?").
Les clones, cyborg ou androïdes ont-ils une âme ?
A voir tous ceux qu'on rencontre dans nos vies professionnelles on pourrait penser que non (des monstres froids sans états d'âmes). Le livre a l'air de penser que si.
Le débat reste ouvert, comme les pages de ce livre qu'on avale assez goûlument et asurtout avec grand plaisir.
Ce volume met en scène un thème déjà abordé au cinéma, les robots à l'image des humains. Société parfaite pour les multinationales qui voit leurs employés formatés pour obéir sans protester et sans se fatiguer. Mais voilà même les systèmes apparemment sans failles se révèlent vulnérables puisque nos héros suite à un accident, retrouvent un libre arbitre auquel ils n'étaient pas préparés... Le sujet est bien traité et servi par des planches réussies.
Très bonne histoire sur le sujet de la robotique et de ses implications (notamment à des fins pas vraiment jolies jolies) ainsi que sur la notion d'humanité. L'intrigue est bien développée et la fin en demi teinte très bien ammenée.
Album assez bon, tout d'abord, comme tout au long de cette série (hormis le 3 pour moi..), le dessin et lescouleurs sont excellents...
Aprés l'histoire est sympa, l'auteur a une vraie profondeur dans l'analyse de l'actualité (filiére SES, non?), qui ne passe pas toujours bien dans le cadre d'une fiction....
Au final, un tome d'un bon niveau..
Des centaines d’androïdes sont venus remplacer certains humains à des postes clefs de notre civilisation afin de mieux gérer « émotionnellement » les décisions prises à ses postes. Mais, les émotions de ces androïdes sont conçues tellement proches de celles des humains (afin de ne pas se faire repérer), qu’ils ont également été programmés afin de ne pas dépasser une certaine limite de liberté. Une fois cette barrière détruite, ils vont également vouloir réaliser leurs rêves ...
Du côté de l’histoire je trouve que ce sixième tome est un des meilleurs de la série avec un sujet qui traite d’un futur pas si éloigné que ça. La narration du talentueux Alcante est toujours aussi fluide et agréable.
Quant au dessin irréprochable de Henriet (John Doe, Golden Cup), c’est également un des meilleurs de la série. Il nous fait même le plaisir de dessiner un portrait d’Alcante dans la planche 40, avec les initiales de son vrai nom (Didier Swysen) et son année de naissance (1970).