Pain d'alouette
2. Deuxième époque
Une BD de Lax chez Futuropolis - 2011
03/2011 (10 mars 2011) 68 pages 9782754803786 Grand format 123726
1924, dans le Nord de la France, Élie Ternois, 14 ans, a définitivement pris sa décision : dès qu’il sera majeur, il sera coureur cycliste ! La souffrance et la persévérance de ces trimards du vélo ont bel et bien forcé le respect de ce jeune mineur, qui sait ce que douleur et risque signifient… Pour l’heure, il doit encore obéir à son père, et descendre avec lui dans la mine, tels de la chair à charbon. De toute façon, cela ne l’empêche pas de s’entraîner, plus ou moins en cachette mais avec les conseils précieux et la plus grande bienveillance... Lire la suite
Une belle histoire mais la fin semble baclée, comme faite dans l'urgence, à tel point que je m'attendais à un troisième opus ! Les personnages sont attachants et on aimerais les suivre un bout de chemin encore. Dommage...
Et la (Grande) boucle est bouclée...l'histoire magnifique d'humanité entre ces deux enfants Elie et Reine qui se retrouve autour du vélo aprés une enfance trés difficile, dans un environnement mondial très difficile.
Génialissime, sublime, merci M. Lax
Des pavés de Paris-Roubaix au sommet de Peyresourde, du soleil de Flayssac à la noirceur du bassin de Courrières, les routes de Reine et d’Elie finissent par se rejoindre dans ce plat pays où l’Enfer est pavé au gris de Plouay.
Avec ce diptyque, Christian Lax nous dépeint, en chassé-croisé, la vie d’hommes et de femmes à qui le vélo fait oublier la noirceur et la douleur du quotidien de la mine en leur offrant de fugaces instants d’oubli et de passion … Mais il y a aussi, en arrière plan, un pays laissé exsangue par la Première Guerre mondiale mais qui vibre chaque année au passage des héros du Tour de France ou qui l'espace d’un week-end pascal, communie avec les forçats de la route.
Cette histoire simple, banale diraient certains, est transcendée par une mise en couleur étonnante d’humilité et d’à propos et qui, des noirs aux gris, de toutes les nuances de l’orange à celles du brun, de l’aquarelle à la gouache, donne toute sa puissance au dessin et à l’histoire de Christian Lax.
"Pain d’Alouette", tant par l’humanité de son scénario que par la qualité de son trait et de sa couleur, est résolument en marge de la production actuelle… C’est un véritable plaisir que de lire (de temps à autre) une bande dessinée d’une telle densité graphique et émotionnelle.
A lire résolument.