Où sont passés les grands jours ?
1. Où sont passés les grands jours ?
Une BD de Jim et Tefenkgi, Alex chez Bamboo Édition (Grand Angle) - 2013
12/2013 (15 janvier 2014) 64 pages 9782818925522 Grand format 206317
Je pense à cette saloperie de mort... Du coup je pense à toi Fred, mon meilleur ami, qui a eu la sale idée de nous quitter d'un commun accord avec toi-même. C'est l'histoire de Fred, qui s'est donné la mort. C'était le meilleur ami d'Hugo, d'Etienne, ou de Jean-Marc. Mais tout ça n'a plus vraiment d'importance. C'est encore l'histoire d'un numéro de téléphone, celui de Fred, que Hugo ne se résout pas à supprimer de son répertoire. En tout cas, pas sans avoir passé un dernier coup de fil. C'est aussi l'histoire de trois cadeaux, laissés à titre... Lire la suite
Encore un album de Jim... Encore une histoire sentimentale... Mais celle-ci, toujours bien écrite, est particulièrement touchante.
Un homme, une famille, des potes, des sentiments, un traumatisme. Tout ça s'entremêle suite à un événement déclencheur, et cela va amener le lecteur dans un tourbillon assez perturbant. Si on assimile le déroulement d'une histoire à un saut en parachute, cette première partie représente la chute durant laquelle vous vous rapprochez du sol sans avoir ouvert le parachute. Et vu que l'on s'attache au personnage, on a du mal à le laisser chuter de la sorte sans rien éprouver. Le twist final de cette première partie est parfaitement maîtrisé.
Bref, si vous avez aimé les albums scenarisés par Jim, vous ne serez pas déçus, bien au contraire... ni par les dessins de Tefenkgi (que j'ai découvert ici) ni par les petites lenteurs de l'histoire.
La ptite claque qui fait du bien. Découverte par hasard, sur les conseils du libraire, et je ne regrette pas.
Je ne connaissais pas Jim et c'est un tort. Le dessin est très beau, les couleurs sont douces. "Où sont passés les grands jours" réussit à parler de la vie simplement, avec ses joies et ses peines, et les tracas et emmerdes que nous sommes tous amenés à assumer un jour ou tous les jours. La question du masque que chacun porte ou se force à porter fait presque plaisir à lire, tellement elle dédramatise la chose.
Hugo ne va pas trop bien dans sa vie, il a des envies qu'il n'arrive pas à assumer, perd pied, et fait de la merde. Ben oui, c'est ça la vie aussi. Ça permet aussi de réfléchir un peu sur soi, et ça ne fait pas de mal.
Grosse claque à la fin et frustration de ne pouvoir se plonger dans la suite immédiatement. Vivement le second tome !
Bien vu, bien dessiné. L'intrigue se compose au fur et à mesure des pages. L'amie, la mère, le copain parti... une atmosphère à découvrir absolument.
Et des images très belles, des dessins expressifs, un texte adapté.
Très intéressant !! et vivement la suite.
Après le très réussi "Une nuit à Rome", Jim nous revient avec un nouveau diptyque, poétiquement intitulé "Où sont passés les grands jours?"
Le titre est différent mais le thème reste le même, celui de crise de la quarantaine. J'avoue que, contrairement aux autres albums de Jim, je ne me suis pas précipité sur l'achat de ce premier volume.
Peur d'un scénario répétitif, sans doute; mais aussi d'un dessin assez proche du manga, je trouve, malgré des couleurs superbes à mon goût.En effet, les personnages principaux masculins -Hugo notamment- sont parfois représentés de manière trop simplistes (ils ne semblent pas avoir dépassés la trentaine alors qu'ils ont normalement 40 ans). C'est le seul point négatif que je peux trouver au dessin.Mais au fil des critiques que je peux trouver ça et là, je me suis laissé tenté par cet album.
Sinon, côté scénario, ce premier volume laisse planer beaucoup de mystères: la signification des cadeaux, mais aussi l'aveu d'Hugo dans les dernières pages, aveu que l'on attend vraiment pas et qui donne envie de lire la suite.
Décidément, Jim possède un certain talent pour ménager le suspens mais surtout le génie de faire ressortir en nous le côté nostalgique des quadras que nous sommes. Entre mensonges, couardises et silences pesants, Jim dépeint une génération pleine de doutes dans laquelle je me reconnais, malheureusement, pleinement.
Il faut noter que, suite à l'engouement pour l'édition "dos toilé" de canalbd pour "Une nuit à Rome", suivie par un tome 2, également sous la même forme mais cette fois çi par Bamboo édition , l'éditeur nous propose deux versions de ce premier opus,une dite "commerciale", et une seconde éditée à 1000 exemplaires, avec un cahier graphique non dénué d'intérêt.
J'ai évidemment préféré cette dernière édition, très belle au demeurant et qui rejoindra les "dos toilé" d'une nuit à Rome".
Ce qui est bien quand on est fan d'un auteur, c'est que lorsque ce dernier collabore avec des dessinateurs différents, il nous permet de les découvrir...
Ainsi après MM. Grelin & Fane, je m'empresse de savourer l'association Jim/Tefenkgi avec la 1ère partie de "Où sont passés les grands jours ?"
Et, j'allais dire comme d'habitude, voici encore un duo qui fonctionne parfaitement ! Je ne sais pas si c'est le dessinateur qui se met au service du scénariste ou bien le contraire, ou tout simplement une fusion naturelle, mais à chaque fois que je lis une histoire de Jim, j'ai cette agréable impression que le dessin correspond parfaitement avec l'ambiance du sujet relaté...
Dès les premières pages, on est mis dans le bain & on sent qu'on va affronter, une nouvelle fois, une histoire profondément humaine sur laquelle on peut y calquer des bouts de notre propre existence...
C'est l'histoire de 4 potes qui ne sont plus que 3. L'un des leurs a choisi de renoncer à la vie non sans léguer à ses 3 amis des présents aussi originaux qu'incongrus... pour l'instant...
C'est par l'intermédiaire d'Hugo, que sont disséqués les séquelles, les émotions, les refoulements engendrés par ce genre de drame.
On s'y attache à ce personnage. On le comprend (sur ses questionnements), puis parfois il nous énerve (c'est quoi cette manie de s'auto-flageller en appelant le numéro de son pote mort...), & d'autres fois on voudrait le "bouger" pour qu'il murisse & prenne les décisions qui s'imposent... Bref, on l'accompagne dans tous ses ressentis.
C'est la force de Jim : faire réellement "vivre" ses personnages. Les expressions sur les visages sont bien retranscrits par Alex même si je n'ai pas aimé tous les personnages. Il y a un côté manga sympa dans ces dessins. D'ailleurs tout au long de l'album, Hugo me rappelait un personnage de dessin-animé qui s'appelait Roberto Sedinho (sans les grands yeux) ! Qui est-ce ????? L'entraineur brésilien emblématique dans la version télévisée "d'Olive & Tom" !!!!
A moins qu' Hugo ait tout simplement une ressemblance avec le dessinateur lui-même ?...
Ayant acquis le TL : je trouve la couverture vraiment magnifique. Je la préfère à celle de l'édition normale. Mention spéciale aux scènes se déroulant sous la pluie (notamment la dernière case de l'album) : elles sont superbement réussies !
Une seule frustration... attendre la suite...