L'ordre de Cicéron
3. Le survivant
Une BD de Richard Malka et Paul Gillon chez Glénat - 2009
09/2009 (16 septembre 2009) 47 pages 9782723458573 Grand format 91511
Troisième plaidoirie d'une incroyable fresque judiciaire ! Raphaël Steiner rend visite à Benjamin de Veyrac, toujours détenu dans l'attente de son procès, afin de lui raconter son extraordinaire histoire. Déporté par les nazis suite à la dénonciation de son grand-oncle Nicolas de Veyrac, Raphaël sest retrouvé au camp de Buchenwald. Considéré comme opposant politique, il y était employé au bureau du travail, échappant aux traitements réservés aux juifs. Libéré le 11 février 1945, il a décidé de disparaître, croyant sa femme Émilie et l'enfant... Lire la suite
Le meilleur tome de la série où toute la procédure judiciaire est démonté, analysée ce qui rend l'histoire très crédible.
Là encore l'album se termine par un coup de théatre.
Les dessins restent perfectibles.
Vivement le quatrième opus.
9/10.
La confrontation familiale Steiner versus De Veyrac trouve son épilogue (provisoire) en renvoyant, dos à dos, les principaux protagonistes.
Ce 3ème album nous offre un scénario solide mais sans réelle surprise, dans la lignée des séries télévisées actuelles.
Coté dessin, bien qu’étant un inconditionnel de Gillon (celui des Naufragés du temps), il convient de reconnaître que la qualité générale du graphisme n’est pas à la hauteur de l’histoire !
Dommage, car il y a matière à …
Enfin la suite du procès de Nicolas, et de l'histoire de Raphaël son grand-oncle qui a survécu aux camps de la mort nazi et ensuite aux goulags. Ce récit sur le sort des survivants des camps passés à l'est et tombant de Charybde en Scylla est très intéressant. L'intrigue de nos jours traine un peu plus et le désormais rituel rebondissement de la fin un peu plus téléphoné, mais cela reste néanmoins une excellente série dont nous attendons le dénouement avec impatiente. Je n'ai pas vu de différence dans les dessins de Gillon qui restent pour moi classiques mais de qualité et je regretterai qu'il ne puisse pas terminer.
A suivre avec impatiente.
Dommage que Glénat n'ait pas choisi de clore l'histoire en 3 tomes (ce qui était tout à fait réalisable en modifiant à peine le scenario) pour laisser à Gillon la paternité totale de la série.
Il est évident qu'il ne pourra pas en assumer un autre. Les 10 dernières pages sont catastrophiques (à se demander si elles sont dessinées par lui ou s'il voit encore clair).
Sinon l'histoire se lit gentiment bien que le coup de théatre final au tribunal relève plutôt de Perry Mason.
La carrière de Gillon va s'achever sur ce "Survivant", qui fait de l'oeil à un de ses plus beaux succès "La Survivante".
Merci Paul pour ton oeuvre qui, j'en suis sûr, survivra.