Orcs & Gobelins
8. Renifleur
Une BD de
Olivier Peru
et
Giovanni Lorusso
chez Soleil Productions
- 2019
Peru, Olivier
(Scénario)
Lorusso, Giovanni
(Dessin)
Nanjan, J.
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
Lorusso, Giovanni
(Couverture)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
10/2019 (23 octobre 2019) 54 pages 9782302077713 Grand format 375019
Le petit Renifleur aurait dû être un de ces gobelins sans histoire, sans destin. Une vermine dont la vie n'a de valeur pour personne. Pourtant, après le massacre de sa famille, il est recueilli par le fils d'un seigneur. Le garçon veut dresser Renifleur en chien de chasse. Ne dit-on pas que les gobelins possèdent un sacré flair ? Grandir ensemble fera naître des liens forts entre Renifleur et son maître. Le gobelin sera-t-il un fidèle compagnon ou le chien le plus méchant du Nodrënn ?
Qui a dit qu'il n'y avait pas de série sur les hommes dans les Terres d'Arran? Cet excellent tome explore les relations entre les hommes et les Gobelins. Et il nous permet de comprendre bien des choses...
L'atmosphère pesante est bien rendue par les dessins et les décors. On est immergé dans le scénario qu'on suit aisément de bout en bout.
J'ai vraiment apprécié lire cet album mais je ne peux me résoudre à lui octroyer 5 étoiles pour une raison : la fin. Sans (trop) spoiler, tout au long de l'album, l'on reçoit des indices troublants qui m'ont plusieurs fois interpellés lors de ma première lecture et qui coupent l'effet de surprise prévu par le scénario. D'autre part, l'on s'attache aux personnages principaux ce qui m'a procuré un peu de déception et d'amertume.
Par contre, j'aime beaucoup ce système de vrai one-shot dans cette série. L'histoire est parfaitement rythmée, on ne s'ennuie pas. Ni trop longue, ni trop courte et les événements s'enchaînent bien.
Ce numéro est centré sur un Gobelin nommé Renifleur. Ce dernier a été témoin du massacre de sa famille lorsqu’il était enfant puis a été fait prisonnier. L’objectif étant de faire de lui un véritable chien de chasse grâce à des talents de pistage sans pareil. Les années vont passer et sa rage va parfois se transformer en affection pour ses ravisseurs qui deviendront, avec le temps sa seule famille. Le scénario est très bon, tout comme les dessins de Giovanni Lorusso qui collent parfaitement à l’ambiance du récit.
Je n’ai franchement pas vu venir le retournement final même si c’est vrai que je m’attendais clairement à ce qu’une vengeance intervienne à un moment ou à un autre. Nous sommes sur du Orcs & Gobelins après tout !
Une bonne histoire, même si le fond reste somme toute assez classique, le traitement au travers de Renifleur est très plaisant.
Comme sur Myth le dessinateur nous gratifie d'un bel album, quand à Olivier Peru, il soigne la psychologie de ses personnages.
Une chose est sûr le Pardon n'est pas une valeur Gobeline.
Le tome 8 de la série Orcs & Gobelins est dédié à ces derniers, et c’est peut-être le meilleur des 8.
Les 2 éléments que je préfère habituellement chez les peaux vertes sont peu présents : des relations très basiques entre les personnages, assez peu de culture gobeline (le héros est au service des hommes du début à la fin, seuls quelques rares flashbacks évoquent sa vie d’avant). Mais le scénario bien tordu, la noirceur générale du ton, la psyché subtile et douloureuse du héros subliment le tome. Les dessins sont ajustés à l’ambiance, transpirant la sueur, le gras et la douleur. Seul le visage de Renifleur dégage intelligence, volonté et émotion. Les couleurs sombres et glauques viennent étoffer l’atmosphère générale.
Cet album d’exception confirme, après le titre La Poisse, la dérive attendue vers la dark fantasy qui génèrera les meilleures histoires d’Orcs & Gobelins. Ensuite viendront Kor'nyr, Silence, Pest, Saasha, Lardeur…
Le scénario, classique dans sa trame mais intelligent dans sa conception, et le dessin, soigné et expressif, nous permet de passer un bon moment.
C’est l’histoire d’un jeune gobelin arraché à sa famille, son clan, par un groupe d’humains un peu zélés sur l’extinction des minorités occupant leur territoire. À partir de là les pistes de l’intrigue se mêlent et s’entremêlent, pour aboutir finalement à ce que l’on attendait, du moins ce que j’avais pressenti.
Un one-short convenu mais efficace. Un moment divertissant de lecture. Et ça fait du bien de temps en temps :)
Encore un bon one-shot pour cette série.
Cet album aurait pu s'appeler la vengeance est un plat qui se mange gelé.
Les hommes n’ont pas vraiment de considération pour les gobelins et quand ceux-ci s’installent sur leurs terres, la sentence est impitoyable : la destruction totale. Lors de l’une de ces « dératisations » Nyrrad et Enash les fils du Seigneur demandent à leur père de pouvoir garder chacun un gobelin.
Les deux gobelins seront mis en confrontation, le plus rusé, Ylack, gobelin de Nyrrad, sortira vainqueur de ce combat. Celui-ci a des facultés olfactives au-dessus de la moyenne et sera utilisé comme pisteur renifleur. Dans sa tête, Ylack se jure de détruire le clan des hommes qui a fait de lui une bête, un esclave. Plusieurs fois, il aura l’occasion de s’enfuir mais la promesse qu’il s’est faite sera la plus forte. Renifleur, nom que lui donnent les humains, profitera d’une découverte pour piéger et détruire le clan.
Depuis les albums Turuk, Gri’im et le sublime tome 4 Sa’ar, la série nous proposait des albums soit mal dessinés ou à l’histoire imbuvable. Ce huitième album rehausse enfin le niveau avec un scénario savamment pensé. Le dessin mélange le très bon et le moins bon mais l’ensemble est plutôt de bonne facture. (3,5/5)