Orcs & Gobelins
7. Braagam
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Stéphane Créty
chez Soleil Productions
- 2019
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Créty, Stéphane
(Dessin)
Jacquemoire, Élodie
(Couleurs)
Istin, Laurence
(Lettrage)
Créty, Stéphane
(Couverture)
Héban, Olivier
(Couverture)
08/2019 (21 aout 2019) 52 pages 9782302077706 Grand format 371569
Braagam a servi dans la compagnie du croc de fer pendant des années. Sur les champs de bataille il se faisait appeler Bourreau et sa lame était redoutée sur toutes les Terres d'Arran. Aujourd'hui, c'est un vieil orc amer qui attend la mort en picolant avec ses anciens compagnons d'armes. Braagam cherche à se convaincre qu'il ne reste rien du mercenaire respecté et impitoyable qu'il a été, qu'ils n'ont partagé qu'une armure, rien de plus. Mais ce qu'il ignore, c'est que Bourreau a une dernière promesse à honorer...
Ce 7ème tome met en avant un ancien guerrier orc à la retraite. Contrairement à beaucoup de ses semblables, Braagam n’a pas trouvé la mort sur le champ de bataille. Il vit désormais paisiblement dans sa tribut en attendant la fin, néanmoins, il lui reste une dernière promesse à honorer.
J’ai très rapidement adhéré au concept scénaristique. Le scénario est très plaisant et on ne devine pas facilement ce qu’il adviendra de chacun des personnages. Le récit sait se montrer profond et touchant tout en étant drôle grâce au phrasé employé par les orcs. Les dessins de qualité, surtout concernant les décors qui se démarquent avec des paysages absolument magnifiques et très immersifs.
J’ai passé un excellent moment de lecture devant cet album qui selon moi, fait partie des meilleurs de la série.
7e tome des orcs et un très bon cru.
La tragédie grecque fonctionne à plein et anime cet album empli de culture orque. Car ce titre s’intéresse enfin à la vie quotidienne des orques et à leur comportement tribal, après 6 tomes d’aventures diverses.
Il ne néglige pourtant pas la nature profondément belliqueuse des peaux vertes et son impact continuel sur leurs relations et sur la psyché des vétérans. Le héros apparaît ainsi comme un être double, l’orc et le guerrier luttant pour dominer ses décisions. En cela il emmène l’histoire bien au-delà du classique scénario de transmission de l’art du combat (la fin à elle seule invalide cette idée…).
Les dessins sont pour moi sublimes, notamment dans la partie militaire, et fournissent une palette variée de trognes orques bien expressives.
Les rapports entre les personnages sont fouillés et cohérents, bien moins binaires qu’on ne l’imagine au début. La présence du gobelin Zox apporte un humour nécessaire mais le personnage n’est encore qu’un faire-valoir avant ses successeurs plus étoffés (tomes 9 et 13).
L’album vient confirmer la belle tendance des tomes 5 et 6, plus classiques, mais évocateurs d’une ambition supérieure pour la série.
Un tome qui met une pierre à l'édifice de l'univers O&G que crée la série. L'idée de base est déjà vu, mais le sujet est bien traité.
J'ai été emporté dans l'histoire, ça fonctionne toujours. C'est le principal.
Toujours le même point faible, certaines cases bof bof.
Au prix du tome, même si les délais sont courts, on est en droit d'attendre un peu mieux.
Mon avis est assez mitigé concernant ce 7ème tome. Autant l’histoire ne m’a pas déçu même s’il y a comme une impression de déjà vu avec un Orc, ici Bourreau, ayant tout vécu, qui donne un enseignement à un jeune revanchard. Une sorte de Karaté Kid ou de highlander au pays des Orcs et des Gobelins. Outre ces quelques remarques, la bd se lit bien mais est malheureusement servie par un graphisme très moyen. Côté scénario, il faut noter l’originalité de la fin de l’histoire. Pour conclure, la lecture de ce tome fait passer un bon moment et avec un dessin semblable au magnifique Sa’ar (tome 4) cela aurait été parfait.
Quelle déception. Même en mettant mes lunettes, le dessin est très flou. Cet album donne l'impression que le dessin n'a pas été terminé, car peu soigné.
Quand à l'histoire, je l'ai trouvée très simpliste. Quand j'ai refermé l'album, j'ai eu l'impression de me faire avoir quand au rapport qualité/prix. Soleil exagère, car au lieu d'exploiter à outrance certaine séries, ils feraient mieux de terminer certaines séries que j'ai dans ma bibliothèque dont la fin ne verra sans doute jamais le jour (hannibal mériadec et les larmes d'odin, world war wolves, zombies...).
Très "belle" histoire (pour une histoire d'orcs), qui relate la vie dans un village de cette race, si facilement détestée.
C'est également un album qui traite de la vieillesse chez les guerriers et de la passation de savoir entre maître et élèves.
Encore un personnage excellent avec Braagam "Le bourreau".