Orcs & Gobelins
6. Ayraak
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Jesús Hervás Millán
chez Soleil Productions
- 2019
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Hervás Millán, Jesús
(Dessin)
Nanjan, J.
(Couleurs)
Istin, Laurence
(Lettrage)
Héban, Olivier
(Couverture)
Hervás Millán, Jesús
(Couverture)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
05/2019 (22 mai 2019) 54 pages 9782302076457 Grand format 363861
Il y a quelques années, les elfes Sylvains de l'île des Céliandes entrèrent en guerre contre la tribu des Gobelins de Dumn. Au terme d'un affrontement meurtrier, les elfes parvinrent à capturer le fils du chef de guerre adverse et le gardèrent en otage afin de tenir les Gobelins en respect. Ayraak et six de ses valeureux compagnons, tous vétérans de nombreuses campagnes, ne se doutent pas qu'en acceptant la mission ils devront traverser l'enfer s'ils veulent un jour toucher le comptant de leur solde... Partis à sept, le danger et même la mort ponctueront... Lire la suite
Ce sixième tome nous propose de suivre une équipe de mercenaires orcs de la compagnie du « Croc de fer ». Cette dernière va être engagée dans une « mission sauvetage » pour récupérer un otage Gobelin en plein territoire elfe. J’ai aimé le parallèle pouvant être dressé entre cette compagnie et la « Légion de fer » chez les Nains.
L’album est très agréable à suivre, avec un bon rythme et des personnages suffisamment développés pour être attachants. Le dénouement est fidèle à la psyché orc ce qui est très appréciable.
J’ai passé un très bon de moment de lecture devant ce tome 6 que je vous recommande.
6ème tome des orcs et la renaissance en marche
Cette série qui se cherchait commence à trouver son ton et arrête d’éviter son sujet : les peaux vertes, qui ne sont ni des ninjas, ni des hybrides, ni des créatures magiques. Si les tomes précédents n’étaient pas dénués de qualités, on commençait dans les titres 4 et 5 à à assombrir les histoires dans le respect de l’orcitude et de la gobelinerie. Pour la première fois, les orcs en scène sont accompagnés d’un gobelin, aussi attachant que vicieux. Même si l’idée provient de l’analogie permanente à « la compagnie noire » (qui fournit la majorité des surnoms, les aptitudes de plusieurs personnages et le cadre de la compagnie orque), le gobelin d'accompagnement s’imposera ensuite dans de nombreux albums avec trois belles réussites : justifier le titre étrange de la série, émouvoir avec des gobelins, faire fonctionner des duos improbables.
Le scénario repose sur la récupération et le transfert d’un autre gobelin, très moche et très pénible, en pays elfe, avec une rencontre malheureuse et malvenue en fin de trajet. Comme ce sera toujours le cas dans les titres suivants, les dialogues rustiques et colorés animent ce parcours meurtrier et définissent cette atmosphère crue si particulière aux orcs. Les liens entre les personnages ne sont pas subtils, mais la narration par Ayraak permet de les affiner et les rendre uniques, donnant à la mort de certains une intensité dramatique réelle. La psyché orque est à l’honneur à travers cette même narration : cet orc énervé fait montre d’une auto analyse rigoureuse et cynique, qui nourrit notre compréhension de cette race belliqueuse.
Les dessins sont intéressants, même si quelques visages et combats sont flous, avec notamment de beaux décors, les couleurs trop sombres ne les aident pas toujours. Un bel album (notamment à la deuxième lecture) avec une fin bien authentique !
Toujours aussi agréable à lire, une super aventure, une super équipe, le dessin est parfois pas à la hauteur, c'est vraiment dommage.
J'adore les orcs !
J'ai apprécié cette aventure d'un commando de la Compagnie du Croc de Fer, en partance pour une mission "suicide", sur un territoire elfe.
Les dessins peuvent paraître brouillons, mais cela ne m'a pas plus gêné que ça dans ma lecture.
Ensuite, ceux qui voient les orcs comme des monstres sans cervelle, incapables de communiquer entre-eux, n'aiment pas les orcs. Méfiez-vous les gars, l'orc est "un peu" rentre dedans, mais c'est pas un débile !
Le scénario est alléchant, mais sa réalisation moyenne. Là où du dynamisme est attendu, le côté bavard ralentit considérablement le rythme... une compagnie de mercenaires orcs qui jacassent, peu crédible.
Quant aux dessins, ils sont très limités parfois, au point qu’il est peu évident de distinguer certains personnages. Surtout, des décors brouillons sont parfois réalisés, ce qui nuit à l’ensemble.
Dommage, travail inabouti. Après cela se lit tout de même pas trop mal, un petit moment de détente.
Cet album est une grosse déception au vu du synopsis que j’avais pu lire. Et, je ne sais pourquoi, je m’attendais à prendre mon pied un peu comme dans les douze salopards. Pas de bol !
De nombreuses pages sont abreuvées de textes sans fin qui nuisent au graphisme d’une qualité douteuse, par moments, et ce ne sont pas les quelques instants de bonnes trouvailles qui relèvent l’ensemble.
Pour tout dire, je n’ai pas terminé l’album après m’être endormi sur la page 37 et n’aurai certainement pas le courage de le terminer. Déçu, déçu, déçu…