Orcs & Gobelins
3. Gri'im
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Stéphane Créty
chez Soleil Productions
- 2018
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Créty, Stéphane
(Dessin)
Nanjan, J.
(Couleurs)
Istin, Laurence
(Lettrage)
Créty, Stéphane
(Couverture)
Héban, Olivier
(Couverture)
04/2018 (11 avril 2018) 59 pages 9782302068735 Grand format 328828
Il n’y a pas pire ennemi qu’un vieil orc qui a tout perdu. Après trente années d’emprisonnement et de tortures, Gri’im est enfin libre. Autrefois, seigneur de guerre, il n’est plus qu’un vieil Orc brisé, brûlant de se venger. Mais, traqué comme une bête, blessé, il cherche refuge auprès d’une caravane d’humains qui se rend à Aspen. Depuis la guerre des Goules, la cité est censée être déserte, mais un prédateur aussi ancien que redouté, éveillé par la magie de l’elfe bleue Lanawyn, rôde…
Ce troisième album nous présente Gri’im, un orc étant parvenu à s’évader après des années de captivité et de torture. Ce dernier ne rêve que d’une chose, se venger de son ancien maître qui l’a trahi. Sa quête de vengeance mettra sur son chemin un groupe d’humain souhaitant tirer profit des vestiges de la guerre. Les dialogues et la relation entre l’orc et une jeune humaine du groupe sont particulièrement touchants. Le regard innocent de cette enfant, qui ne voit pas Gri’im comme un monstre, rend leurs interactions différentes et très agréables à suivre.
Par ailleurs, j’ai apprécié le parallèle avec les événements survenus dans la série Elfes. L’arc narratif autour de la guerre des goules a laissé des traces, notamment dans le Nord avec cette cité d’Aspen complètement ravagée.
Ce troisième tome m’a légèrement moins plus au niveau des dessins même si j’ai passé un bon moment de lecture grâce à un récit de qualité.
Compliqué peut-être, mais plutôt grandiose. Le scénario est intéressant et tordu. Les dessins sont à la fois magnifiques (cadres, couleurs, personnages) et pénibles avec des actions illisibles … Le titre n'a pas encore tout à fait la noirceur de "La Poisse" ou la finesse de "Silence", mais l'humour noir est là et les prémisses de la culture orque apparaissent.
L'histoire s'intègre bien dans les terres d'Arran incluant notamment la guerre des goules et la géographie du Nord, et donc des références aux tomes 1 et 9 des elfes. Le personnage de Griim, qui n'est toujours pas un orque classique (le premier sera Ayraak au tome 6), est attachant et philosophe, ce qui nourrit l'histoire de réflexions sombres et touchantes. Les autres personnages, très nombreux, servent un peu de chair à canon, mais ils le méritent. Seule la jeune Syll sauve en effet les créatures intelligentes de la dérive morale généralisée, dans une philosophie assez classique de la série d'inversion de la monstruosité (cf tomes 1,5,8,9,10).
Pourtant la réflexion finale de Griim sur la primauté à venir des humains sur les races anciennes (assortie d'une situation comique géniale) amène le tome dans une autre dimension. Cet album fait ainsi partie d'une catégorie fascinante de titres originaux qu'il est difficile d'apprécier en première lecture: nains 9 et 16, orcs 5 et 6, elfes 13 et 29. Il constitue de plus la première pierre du grand édifice que deviendra la série par la suite.
Je suis assez d'accord avec mes collègues, une bonne BD, une bonne histoire, quelques rebondissements inattendus mais l'histoire de Gri'im est diluée dans une autre qui prend le dessus pour finalement être presque anecdotique.
Etant un fan, je noterais minimum 4/5, chaque Orc et Goblins.
Cependant, cet album, est moins centré je trouve sur le perso principal, de l'orc Gri'im. il est noyé parmi d'autres persos, tout aussi sympathique, il est vrai, mais qui au final, en font un album plus collectif, qu'axé sur le " héros " du jour.
Il aurait mérité je trouve, plus de place, d'autant que l'histoire de cet orc était vraiment bien amené.
Mais rassurez vous, ça reste une très bonne BD à découvrir absolument. ;-D
Même si Gri’im peut attirer une certaine sympathie pour un Orc, ce n’est pas cela qui nous fera un bon album.
L’idée de départ me semble bonne mais, avec un graphisme en dessous des deux premiers tomes celle-ci prend du plomb dans l’aile. Le dessin n’est pas foncièrement mauvais mais il y a un décalage concernant le niveau des cases entre très moyennes et très bonnes. Ensuite, cela est subjectif comme remarque (surtout pour quelqu'un qui est nul en dessin) mais je n’ai pas vraiment pris de plaisir à cette histoire à cause de l’aléa graphique.
Et Nicolas Jarry suit Jean-Luc Istin dans la forme négative. Il est autorisé de dire « c’était pas » mais il faut écrire « ce n’était pas ». Je fais aussi des fautes dans mes avis mais il me semble qu’un livre quel qu’il soit devrait être exemplaire.
Voila bien le 1er album de la série sur les terres d'Arran ou je n'accroche pas à l histoire .
Pas assez d explications sur le fond de l histoire , cette race ancienne nous est donnée comme cela. On passe les pages mais l'accroche ne vient pas .
Gri'im a un graphique que je n 'ai pas aimé :(
Le personnage de Gri'im est attachant et intéressant mais l'histoire ne m'a pas emballée plus que cela...
Je n'ai pas apprécié les "monstres" des montagnes du Nord. J'ai trouvé qu'ils "alourdissent" le scénario : on ne connait rien de cette race ancienne, à part qu'elle est issue d'une magie ancienne et impie... J'ai trouvé que ces créatures ne "collent" pas avec le monde des terres d'Arran.