Orcs & Gobelins
22. Viande Morte
Une BD de Olivier Peru et Alexis Sentenac chez Soleil Productions - 2023
08/2023 (23 aout 2023) 58 pages 9782302093805 Grand format 477006
Les seigneurs humains ne reculent devant rien pour anéantir les anciennes races... Dans le camp d'extermination du roi de Cambrionne, par le fer ou le travail forcé, on tue des orcs et des gobelins par milliers. Reka'a, jeune gobeline, survit au côté de son grand-père dans un camp d'extermination où l'on tue du cul vert par la faim et le travail forcé. Accrochée à sa colère, cette viande morte privée d'espoir ne parvient pas à se rebeller contre la barbarie des hommes.Mais la tempête gronde dans le cœur d'une prisonnière que rien ne prédispose... Lire la suite
Un album qui fait le parallèle avec la Shoa : les humains cantonnent les orcs et les gobelins dans un immense camp de concentration, qui devient camp d'extermination : travail forcé dans les mines, mauvais traitement, exécutions...
Les hommes veulent se débarrasser des Vielles Races et réservent ce "traitement spécial" aux peux vertes.
La révolte gronde et va se mettre en place grâce à l'appui de magie très ancienne.
Ce 22ème tome se déroule pendant les guerres d’Arran qui opposent les humaines aux anciennes races. Cette histoire nous présente Reka’a, une jeune Gobeline prise au piège dans un camp d’extermination dans lequel les orcs et les gobelins connaissent les pires sévices de la part de leurs bourreaux humains. Tout semble prédestiner Reka’a à la mort jusqu’au jour où elle va faire une étrange rencontre qui pourrait lui sauver la vie et celle de ses semblables.
J’ai apprécié le récit même s’il est parfois très cru dans la maltraitance que subissent les culs-verts. Reka’a est un personnage intéressant et attachant à l’image de sa relation avec le monstre. Son design, faisant fortement penser à « Aliens », ne plaira pas à tout le monde, néanmoins ça ne m’a pas dérangé. Les dessins sont très beaux et m’ont régalé du début à la fin du récit.
La conclusion donne inévitablement envie d’en voir davantage, et notamment de lire la suite des guerres d’Arran.
Titre agressif, bandeau guerres d’Arran, dessinateur réputé, que nous réserve la meilleure série des terres d’Arran ?
Un bon cru, tout n’est pas parfait, mais de très bons passages et une fin grandiose satisfont le lecteur.
Certes les hommes ne cessent de sombrer dans une vilénie crasse de plus en plus caricaturale, certes le destin du grand père de l’héroïne est beaucoup trop prévisible, certes les guerres d’Arran sont un peu loin, certes l’héroïne est un peu jeune et fragile (heureusement dopée par sa créature), certes le design de libre tergiverse entre Giger et une salamandre bélouga.
Mais la présence de Silence, celle de l’alchimiste humaniste et tourmentée, la dureté et la violence assumées, un scénario vicieux et précis, le réalisme des orcs et le mythe de Sombre gueule surpassent ces défauts Et emmènent l’histoire.
Un très bon titre
Le tome le plus faible de toute la série. Je n'ai vraiment pas accroché. Une histoire peu intéressante. Pas de personnage charismatique. Les dessins sans plus. 2 étoiles juste parce que je suis fan de la série.
Un récit efficace, mais très classique. Aucune surprise, tout est prévisible et attendu. Les graphismes sont corrects, mais un peu moins bons que sur d’autres opus, on est pour ma part dans la moyenne basse des productions de la série. Dommage car j’apprécie bien le dessin de Sentenac, qui m’a paru un peu rapide par moment…
Pour le moment c’est un peu le souci de ces one shot qui s’inscrivent dans les Guerres d’Arran : la grande histoire étant portée par les 6 tomes spécifiques de la guerre, tous les récits annexes ne servent qu’à apporter quelques éléments pour le fil rouge général (en général de nouveaux personnages ou de nouvelles armes).
Mais, du coup, les histoires en elles-mêmes ne sont pas très intéressantes, elles s’oublient vite.