Orcs & Gobelins
21. Orak
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Alina Yerofieieva
chez Soleil Productions
- 2023
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Istin, Jean-Luc
(Scénario)
Yerofieieva, Alina
(Dessin)
Powell, Vincent
(Couleurs)
Cordurié, Sandrine
(Lettrage)
04/2023 (19 avril 2023) 54 pages 9782302097445 Grand format 472039
Orak est un semi-orc immortel et dans ses veines coule du sang d'elfe rouge. Après des années d'errance et de tumulte c'est auprès de Duna qu'il fonde un foyer, jusqu'au jour où il retrouve sa femme attachée à un arbre, criblée de flèches. Ses enfants, quant à eux, ont été enlevés. Orak part à leur recherche, sans se douter que de son passé, nait ce cauchemar.
Alors là on est entrés dans quelque chose de bordélique : tous les défauts et toutes les qualités des séries des terres d’Arran réunis dans un même titre !
Avant d’énumérer cette longue liste de paradoxes, je me permets de souligner la fascination que j’ai ressentie pour les dessins de Yerofieieva, notamment sur les planches de grande taille. Merci pour ce travail d’artiste, bien éloigné du dessin un peu enfantin de certains épisodes des errants ou des mages.
Commençons par les défauts … le scénario est à la fois cousu de fil blanc et dynamisé par des événements improbables : le parcours du héros est totalement prévisible malgré des rebondissements absurdes dont la triple trahison de Alyakin, la résurrection d’Elekiel, la découverte bien pratique du pouvoir des elfes rouges….
Les personnages sont globalement incohérents ou caricaturaux : qui a eu l’idée de croiser un orque avec un elfe rouge (oui ça pique un peu les yeux) ? Elekiel et Konrad (tout est dans le nom) ne sont que cruauté et folie, ressemblant en cela aux méchants ratés de elfes 30, mages 8, elfes 35, la relation entre Orak et le sanglier est embarrassante de mièvrerie…
Mais on apprécie l’atmosphère générale avec la famille d’Orak, sa narration hybride d’orc séculaire entre violence et sagesse, puis la psychologie d’Alyakin (avant sa deuxième trahison) et enfin la noirceur du dénouement.
Si les articulations sont discutables, chaque passage de l’histoire fonctionne bien avec de grands moments comme la visite compliquée d’Orak chez les humains, le final brutal ou la découverte du corps de Duna.
A la fin, un album touchant et grandiose, proche de la série « nains » dans son héros et sa compréhension du monde. Mais les errances scénaristiques en énerveront certains…
J'ai de manière générale apprécié cet album. Un bon scénario et d'excellents dessins. Par contre ce que je n'aime pas comme pratique : en fin d'album "si vous voulez connaître la suite, plongez vous dans notre prochaine série : les Guerres d'Arran"
J'aime les albums Orcs et Gobelins, je n'ai pas envie de faire les spin offs...
Un album prétexte pour présenter le background d'Orak qui sera un personnage (certainement clé) des prochains tomes des "Guerres d'Arran".
Le scénario est correct et les dessins sont bons.
Je n'ai pas compris les motivations profondes de l'Elfe Bleue ??
Et je n'aime pas trop quand la majeure partie de l'histoire est faite de flash-back et de réflexions intérieures du héros.
En résumé, une lecture plaisante mais sans plus...
Ce 21ème tome de la saga Orcs & Gobelins est le premier à être directement lié à la période des guerres d’Arran. J’avais donc hâte de voir dans quelle mesure le récit allait faire écho aux événements du crossover.
Nous faisons la connaissance d’Orak, un semi-orc à la peau rouge. Ce dernier mène une vie paisible jusqu'au jour où la guerre va venir bouleverser son quotidien et le replonger dans son passé qu’il aurait préféré oublier.
Cette lecture m’a transporté en terre d’Arran du début à la fin du récit. L’écriture des personnages tout comme le scénario sont de grande qualité. Les dessins d’Alina Yerafieieva m’ont scotché par leur beauté et le voyage qu’ils entraînent. Les grandeurs des paysages alimentent cette sensation de voyager dans un sublime univers de fantasy. J’espère vraiment revoir cette dessinatrice sur de futurs albums de la saga.
En résumé, j’ai refermé la BD en étant conquis par ma lecture. C’est un vrai coup de cœur !