Orcs & Gobelins
13. Kor'nyr
Une BD de
Sylvain Cordurié
et
Pierre-Denis Goux
chez Soleil Productions
- 2021
Cordurié, Sylvain
(Scénario)
Goux, Pierre-Denis
(Dessin)
Pinchuk, Julia
(Couleurs)
Cordurié, Sandrine
(Lettrage)
Héban, Olivier
(Couverture)
Goux, Pierre-Denis
(Couverture)
06/2021 (23 juin 2021) 56 pages 9782302091412 Grand format 423746
Depuis peu, le Pays des Vents subit les raids de pillards. Ces guerriers s'attaquent aux orcs et ne laissent derrière eux que mort et désolation. Ancien khan, Kor'Nyr rassemble les chefs des clans avec la volonté de constituer une force qui écrasera les pilleurs, mais aussi pour qu'ils deviennent un peuple uni, capable de décider de son destin. L'idéal de Kor'Nyr ne fait hélas pas l'unanimité...
Ce numéro nous raconte l’histoire de Kor’nyr, un orc ayant pour but d’unifier les tribus de sa race sous une seule et même bannière. Tels les plus célèbres dictateurs, ce dernier a su rassembler son peuple avant de tomber dans des dérives totalitaires et dans le règne par la peur.
Un numéro souvent brutal, mais qui sait laisser la place à l’émotion quand il le faut.
Pierre Denis Goux est l’un des meilleurs dessinateurs de la saga et il le montre encore une fois. Seul petit bémol : le nombre de personnages peut parfois nous perdre tant ils se ressemblent sur le plan graphique.
Un très bon numéro d’Orcs & Gobelins que je ne peux que recommander.
Une histoire qui montre bien la rudesse de la psychologie orc.
Quelques difficultés a identifié tout le monde, et il y en a...
J'ai trouvé la lecture dure dans le sens éprouvante moralement, c'est signe d'un bon scénario, une belle amitié s'en démarque qui elle aussi est à l'image du tome : sombre, cruel, triste et inévitable.
13ème tome de la série la plus surprenante des terres d’Arran. Ce titre met en place une histoire à la fois sensible et politique tout en décrivant en profondeur la culture orque. Le scénario s’appuie sur la problématique éternelle de l’union des clans pour une race conflictuelle, violente et fière. Le sujet est captivant, pimenté de l’habituelle dérive du chef autoproclamé, Kor’nyr.
Les dessins sombres et précis fournissent la juste atmosphère de ce drame grec. Ils assument aussi parfaitement les habituelles scènes de combat indispensables à une histoire de cette série. Cette dernière a rarement atteint ce niveau de profondeur, notamment à travers le parcours psychologique du conseiller, Viil le mal nommé.
Il s’agit pour moi du meilleur titre d’Orcs & Gobelins, avec un final amer dans la lignée des tomes 7 (Braagam) et 8 (Renifleur). Il décrit avec passion la spécificité du peuple orc dans toute sa crudité, ajoutant une dimension émotionnelle à travers les doutes de Viil. Un lien avec d’autres éléments de l’univers manque pour atteindre la perfection. Incontournable pour les amateurs de la série.
Cet album est, à mon sens, une parabole sur la vie de Shaka Zulu.
En effet, Kor'nyr souhaite fédérer les clans orcs sous l'égide d'un grand Khan, dans le but de renforcer la puissant orcs sur leurs terres et de combattre les "envahisseurs" nains ou humains...
Kor'nyr comme Shaka devra faire ses preuves, montrer sa détermination, son intelligence au combat... et comme le grand roi Zulu, il devra faire face à des réticences, des trahisons... qui entraînent inévitablement le doute, la suspicion chez un chef, celui-ci devenant de plus en plus autoritaire voire sanguinaire, perdant le sens des réalités...
Un album de qualité, avec des points forts mais aussi des lacunes à mon sens.
Au niveau du positif, de très beaux graphismes de Pierre-Denis Goux (comme d’habitude j’ai envie de dire) et un scénario cohérent, avec une belle fin.
Au niveau du négatif, un vrai souci : les 20 premières pages sont TRÈS bavardes, et globalement le tome l’est (on croirait un Nains de Jarry de la saison 1).
Ensuite, il y a un peu trop de personnages secondaires qui deviennent vite insipides et inutiles (tous ces chefs de clans difficiles à appréhender et à différencier).
Enfin, le déroulé manque de rythme, ce qui est dommage car une dizaine de planches en moins avec un récit plus serré et cela aurait suffi.
J’ai eu le sentiment que la sauce était artificiellement rallongée.
Sinon j’ai apprécié le petit easter egg à la page 19, avec un petit coucou d’un touriste états-unien sortant du Macdo du coin.