Orcs & Gobelins
10. Dunnrak
Une BD de
Jean-Luc Istin
et
Alex Sierra
chez Soleil Productions
- 2020
Istin, Jean-Luc
(Scénario)
Sierra, Alex
(Dessin)
Nanjan, J.
(Couleurs)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
Sierra, Alex
(Couverture)
10/2020 (21 octobre 2020) 52 pages 9782302083141 Grand format 402400
« C'est en observant la lumière sur les reflets du lac que je l'ai remarqué. C'était là, au fond. Ça me faisait de l'oeil, ça brillait. Mais le trouble de l'eau m'empêchait de voir de quoi il s'agissait précisément. Alors, je me suis laissé aller vers le fond ». Un jour, en pêchant, Dunnrak l'orc récupère au fond du lac un pendentif. Lorsque le nom de son frère se grave sur la pierre, Dunnrak ne s'en préoccupe pas, sauf que son frère meurt dans la journée et aussitôt son nom disparaît. Très vite le phénomène se renouvelle. Dunnrak est-il fou ?... Lire la suite
Déjà le 10ème tome de la saga Orcs & Gobelins ! Jean-Luc Istin nous présente Dunnrak, un orc singulier qui va faire la rencontre d’un bijou magique qui changera le court de sa vie. Son voyage sera ponctué de rencontres qui raviveront les connaisseurs de la saga des terres d’Arran. On sent clairement l’inspiration du Seigneur des Anneaux sur certains éléments de scénario ainsi que sur quelques dessins et ce n’est pas pour me déplaire. Il s’agit du premier tome dessiné par Alex Sierra et c’est une franche réussite. J’ai beaucoup aimé les retournements de situation propre à la fourberie des orcs et des gobelins.
Un excellent moment de lecture pour ma part avec des personnages que nous serons certainement amenés à retrouver dans le futur.
Un tome qui lie l'histoire à celle des terres d'Arran, je n'en dis pas plus, mais l'on trouve ici quelques clefs.
Les décors sont bien réalisés, tout comme l'ensemble de l'album il faut dire. Le scénario est assez original et se démarque des autres volumes, une réussite.
On a droit a quelques recherches graphiques en fin d'album, et cela est bienvenu.
Une petite référence à l'alchimie avec le nom du personnage de Flamell... (voir Nicolas ;) car la pierre de Dunnrak bien que magique a d'étranges propriétés.
L'humour est plus présent et le scénario moins sombre.
10ème tome de la série et Dunnrak est très efficace. Les dessins sont de bonne facture et le scénario malin. L’apprentissage par Dunnrak de son joujou de prédiction évoquera des souvenirs aux rôlistes lors de leurs découvertes d’artefacts. On regrettera juste une ouverture finale prometteuse qui n’a pour l’instant pas été concrétisée…
Le couple orc/gobelin (déjà présent dans les tomes 12, 13 et 15) fournit une jolie dynamique, alors que les autres personnages ont peu d’espace pour exister dans une histoire riche. La personnalité de Dunnrak compense, avec son ironie noire (mais dans une langue châtiée). Il est en effet plus réfléchi et sensible que ces congénères, à l’image de Tsuruk et La Poisse (ces derniers bénéficient de leurs métissages). Et il est victime de la même malédiction qu’eux concernant leur partenaire féminine…
Le complot contre les races anciennes apparaît et permet le lien avec la série Mages à travers la présence d’Altherat, un nouveau « traître » à la cause humaine. La présence des survivants de la Compagnie d’orcs du tome 6 ajoute à l’intégration du titre dans l’univers des terres d’Arran et à la présence de la culture orque. Cela emmène Dunnrak dans la catégorie des meilleurs albums de la série.
Très bon album. Deux retournements de situation que je n'avais pas prévus.
(spoiler : la fille qui tombe + le gobelin à la fin)
À part ça, on sent de l'originalité dans cet album. Et côté histoire, si vous avez lu le tome 3 des Mages + le tome 26 des Elfes, c'est jackpot : y a un fil conducteur qui fait sens, comme si ce tome 10 signait la trilogie du rôle de la kicha.
Non vraiment, c'est un bon album.
L'histoire est originale : on a une pierre qui prédit la mort, un orc censé aimer la guerre alors qu'en réalité il n'aime pas combattre, une action qui semble être sans conséquences au début de la BD alors qu'en réalité cela va forger son destin, et enfin un fil rouge qui fait sens avec d'autres albums de la série.
L'intrigue évolue au fur et à mesure que les pages défilent, et la tension demeure jusqu'à la fin.
La qualité du dessin est également au rendez-vous et ça fait plaisir. Bravo à l'équipe.
Un superbe album, qui fait enfin avancer le fil rouge entrevu dans le tome 26 d’Elfes et dans le tome 3 de Mages. Ce complot des rois humains pour éradiquer les autres races semble prometteur pour la suite, avec l’usage de la kicha, le rôle joué par la secte de la veuve noire, etc.
De plus l’histoire en elle-même est un bon One Shot, efficace et bien dessiné. Le rythme est bon, les flash-back sont cohérents avec les retours au présent. Un personnage central moins « bourrin » qu’habituellement pour un orc. C’est rafraîchissant.
Impatient d’en savoir plus, ce qui est un bon signe à la fermeture d’un tome.
Très bon album.
Ces séries des Terres d'Arran (Elfes, Nains, Mages...) sont une grande réussite : avec l'invention continuelle de nouveaux personnages aussi attrayants les uns que les autres.
La fin offre une ouverture intéressante pour la suite, avec l'affrontement qui se prépare entre les hommes et les autres peuples.
J'en salive d'avance.
Un peu de fraicheur dans cette saga Orcs et Gobelins. Bons dessins dans l'ensemble, très bon découpage. Quelques manques de détailles sur certaines planches, très beaux dessins notamment page 13. Couleurs belles et adaptées.
Mise en place du scénario vu et revu : présent, histoire flashback, présent, fin. Peut t'on faire autrement vu que les albums de cette sage ne sont que des one-shot?
Bonne histoire, l'intrigue nous tiens en haleine, on aimerait qu'elle soit un peu plus poussée. Jolie clin d'œil au Seigneur des Anneaux III en début d'album. Petite incompréhension toutefois : Pourquoi ne transforment ils pas toutes leurs drogues dans le cratère au lieu d'envoyer des cargaisons de feuilles brutes puis ensuite les transformer dans plusieurs planques au sein des villes?