Omega Men (DC Deluxe)
Omega Men
Une BD de
Tom King
et
Bagenda, Barnaby
chez Urban Comics
(DC Deluxe)
- 2019
King, Tom
(Scénario)
Bagenda, Barnaby
(Dessin)
Cypress, Toby
(Dessin)
Fajardo Jr., Romulo
(Couleurs)
Hi-Fi
(Couleurs)
Marzán Jr., José
(Encrage)
Guara, Ig
(Encrage)
Cypress, Toby
(Encrage)
Bagenda, Barnaby
(Encrage)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
06/2019 (14 juin 2019) 248 pages 9791026820277 Format comics 368573
Aux confins de l'espace existe le système de Vega, une coalition de planètes organisée autour de l'extraction d'un minerai, le stellarium, seul capable d'empêcher ces mondes d'exploser et de connaître le sort fatidique de la planète Krypton. Mais cette alliance est basée sur un terrible secret et les Omega Men, un groupement terroriste activiste est prêt à tout pour exposer ces exactions... quitte pour cela à transformer le Green Lantern Kyle Rayner en bombe humaine ! Contenu vo : Omega Men: The End Is Here (#1-12).
D’ordinaire, j’apprécie beaucoup le travail de Tom King ; un auteur à la production prolifique ces dernières années chez DC Comics et dont je retiendrai Sheriff of Babylon, les débuts de son run sur Batman et Miracle Miracle. Encore aujourd’hui, il mène trois séries de front (Strange Adventures, Rorschach et Batman/Catwoman). Mais je n’ai jamais vraiment été attiré par son space opera (DC Sneak Peek: The Omega Men 2015 et The Omega Men 2015, #1-12).
On y suit les aventures d’une improbable équipe de rebelles de l’espace – les Omega –, aux habilités et aux origines diverses, réunis pour l’occasion dans l’objectif de faire tomber un régime autoritaire – les Alpha. J’admets ne pas du tout connaitre l’équipe originelle, imaginée par Marv Wolfman et Joe Staton au début des années 80, mais celle-ci ressemble franchement aux Gardiens de la Galaxie en moins drôle.
On sent bien qu’il y a eu un petit travail pour créer le design, la personnalité et un minimum de background pour chacun des membres de l’équipe mais, à l’exception du Green Lantern, ils m’apparaissent trop caricaturaux et antipathiques pour vraiment s’y attacher. Et bien le scénario progresse de manière homogène sur douze numéros et est bien foutu, il a recours un peu trop fréquemment aux séquences d’action et les menaces interplanétaires m’apparaissent un peu trop lointaines pour m’y intéresser.
Pourtant, le dessin de Barnaby Bagenda est très bon et, surtout, la mise en couleurs est très réussie. Excepté le format de l’album et l’usage un peu trop systématique du gaufrier à neuf cases (la mise en page de prédilection de Tom King), on aurait même parfois plus l’impression de lire une BD franco-belge qu’un comics et c’est heureux d’en voir un se démarquer du reste de la production. Dommage que je ne sois pas le public visé ; cet album devrait par contre plaire aux fans de Star Wars.