Olympus Mons
6. Einstein
Une BD de
Christophe Bec
et
Stefano Raffaele
chez Soleil Productions
- 2019
Bec, Christophe
(Scénario)
Raffaele, Stefano
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
Loyvet, Pierre
(Couverture)
09/2019 (11 septembre 2019) 56 pages 9782302077690 Grand format 372086
Sur Mars, Elena Chevtchenko échappe à une attaque de drones avec l'aide d'Einstein, un androïde abritant une intelligence artificielle. Si elle parvient à pénétrer dans le vaisseau crashé sur Olympus Mons, elle sera peut-être en mesure d'arrêter le processus d'autodestruction de l'anomalie, qui a sombré au fond de la mer de Barents et qui menace de détruire la Terre. Tentative peut-être inutile et désespérée, car les armées de différentes nations, à cran, risquent de déclencher la troisième guerre mondiale.
Malheureusement, mon présentiment s'est avéré être exact. Ce dernier tome sans surprises et sans rebondissements, donne un air bâclé.
Que ça soit avec Aaron, Elena ou même le compte à rebours, tout se termine de façon extrêmement rapide et avec une facilité déconcertante.
Il suffit d'une seule case pour conclure 3 ans de série et 6 albums... Quel dommage.
Les quelques dernières pages qui aboutissent sur une ouverture sont pauvres sans réel sens et suscitent plus de questions qu'autre chose.
Même le dessin parait bâclé avec parfois des planches véritablement restées au stade de brouillon.
Heureusement certaines autres belles planches, l'ambiance, le contexte et la trame principale font qu'on reste néanmoins accrochés à l'histoire et qu'on prend plaisir à la découvrir.
Le bilan d'Olympus Mons est plutôt mitigé avec une forte inégalité entre les 6 albums. Parfois très bons, parfois mauvais, ils ont réussi à susciter l'intérêt et à nous plonger dans une fiction tout de même bien divertissante.
Je ne suis vraiment pas très fan du dessin de Stefano Raffaele qui à mon avis sait faire beaucoup mieux mais à raison de trois ou quatre BD par an cela laisse peu de place à un graphisme de qualité.
Sur cette série en six volume le scénario vivote entre le pas mal et le gnangnan à l’américaine. Le concept était pourtant vraiment bon.
Reste une série qui se tient quand même sans pour autant se faire lever les foules.