Olympus Mons
4. Millénaires
Une BD de
Christophe Bec
et
Stefano Raffaele
chez Soleil Productions
- 2018
Bec, Christophe
(Scénario)
Raffaele, Stefano
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
Loyvet, Pierre
(Couverture)
09/2018 (19 septembre 2018) 54 pages 9782302071100 Grand format 340743
Les plongeurs de l'Oceans pathfinder découvrent d'étranges caissons dans l'épave du vaisseau sous-marin. Sur Mars la cosmonaute Elena Chevtchenko tente d'arrêter le compte à rebours.
Depuis le lancement de la série, cet album est pour moi le plus abouti et le plus intéressant. On y comprend enfin ce qu'il s'est passé que ce soit sur Mars, sur le Mont Ararat ou dans la mer de Barents. Toutes les interrogations et les Flash-back initiés dans les 3 premiers tomes trouvent dans celui-ci leur explication.
Les enchainements sont fluides, les rebondissements présents et les révélations troublantes.
On sent vraiment que le rythme s'intensifie et s'accélère.
Coté dessin, c'est la même chose. Il est énergique et offre de plus en plus de points de vue cinématographiques. Les doubles pages de l'Olympus Mons et du hangar 754, qui sont magnifiques, en sont le parfait exemple.
Il aura fallu du temps à travers les premiers tomes pour installer le contexte et l'histoire, mais avec celui-ci on peut dire qu’elle prend véritablement une tournure, à tel point qu'elle nous emporte avec elle et qu'on la dévore d'une traite, en nous laissant une furieuse envie de découvrir la suite.
L’histoire prend du volume avec ce quatrième tome.
J’aime beaucoup l’idée de deux mondes extraterrestres qui viennent batailler dans notre système solaire. L’homme avec sa technologie balbutiante (à l’échelle cosmique) est comme un enfant dans un affrontement d’adultes.
Le dessin est le seul point un peu gênant dans cette série. D’album en album il ne s’arrange pas et on a vraiment l’impression que c’est exécuté à la va vite. Mais comment pourrait-il en être autrement avec tous les albums dessinés par Stefano Raffaele. Il y a un manque flagrant de précision dans les visages des personnages. Dommage, car je suis certain qu’en prenant plus son temps M. Raffaele pourrait nous montrer tout son talent.