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Un album graphique saisissant qui nous emplit de tristesse et d'espoir. Des illustrations d’une beauté et d’une richesse folle. Un témoignage magnifique, un hommage à tous ces mineurs exilés qui fuient la guerre et qui se retrouvent seuls en Europe. « Ce projet est né d’une révolte et d’un désir, celui de porter l’espoir des enfants de l’exil, de dénoncer la situation actuelle tout en donnant son entière place à la poésie. » cf Nadia Naklhé.
Tout commence par la rencontre d'Amel (signifiant "espoir " en Arabe) qui joue au cerf-volant au coeur d'une ville dévastée par la guerre. Cette guerre qui l'a dépossédé de tout ce qu'elle avait de plus chère.
Elle est désormais orpheline et va bientôt devoir fuir son pays. Ses grands-parents ont réussi à persuader des amis (la famille Hudhad) de l’emmener avec eux dans leur fuite vers la France. Amel doit mentir sur son identité pour passer les contrôles aux frontières. Elle devient “Nina”. Mais tout ne se passe pas comme prévu et elle est très vite séparée de sa famille d’adoption. Abandonnée à elle-même dans un camp de réfugiés, elle va devoir se débrouiller seule. Elle va vite comprendre que pour survivre, elle n’a qu’une alternative : mettre de la distance et suivre les recommandations de ses grands-parents, à savoir : Avancer quoi qu'il arrive, ne pas montrer ses peurs car elles attirent les mauvaises personnes, éviter les passeurs et les militaires, ne donner sa confiance à personne et ne jamais révéler sa véritable identité. Dans sa fuite, elle va néanmoins accorder sa confiance à l'un de ses sauveurs, Bacem, un jeune militaire qui a quitté les rangs de l’armée, incapable de continuer à tirer sur des civils, d’être l'assassin qu'on lui ordonne d'être. Un déserteur qui d'insomnie en insomnie, lutte contre ses démons, n'ayant pour seule compagnie que sa musique et son oud de bois.
Tout au long de ce voyage poétique et dur, on flotte aux côtés d'Amel. Dans une sorte de rêverie silencieuse où la majeure partie des échanges sont une voix-off, on avance doucement dans cette lecture qui invite à la réflexion.
Auteure réalisatrice et dessinatrice, Nadia Nakhlé écrit, dessine et met en scène des projets poétiques et engagés, associant différents langages artistiques. En parallèle, elle expose son travail en France et à l’étranger et collabore en tant qu’artiste associée à différentes actions culturelles (Musée Rodin, La Fémis, CDA d’Enghien Les bains, Le Cube). Elle prépare actuellement son premier long-métrage d’animation.
Pour "Les oiseaux ne se retournent pas", elle évoque avec pudeur les dangers de l’exil pour les enfants livrés à eux-mêmes. Elle fait le choix de s’intéresser à l’exil intérieur, c’est-à-dire aux pensées intimes d’Amel et de son compagnon de route. La peur et l’espoir s’entremêlent en permanence, avec la musique comme unique réconfort. La métaphore des oiseaux donnant un côté presque magique au récit. Elle s’inspire d’un poème persan, "La Conférence des Oiseaux", dont quelques extraits parsèment le périple d’Amel.
Symboles d’espoir, les oiseaux guident la jeune fille dans sa quête de sécurité, vers un endroit où reconstruire sa vie. En alliant un noir profond à des couleurs vives comme le bleu, le rouge et le jaune, Nadia Nakhlé nous offre des illustrations raffinées et lumineuses, d’une douceur incroyable, presque féeriques. Le texte, quant à lui très courts, laisse une place centrale au dessin qui nous réconforte et nous permet de mesurer tout ce que nous ne voyons pas. Ce roman graphique restera pour moi une expérience esthétique et émotionnelle très intense une lecture que je recommande vivement.
Un album graphique saisissant qui nous emplit de tristesse et d'espoir. Des illustrations d’une beauté et d’une richesse folle. Un témoignage magnifique, un hommage à tous ces mineurs exilés qui fuient la guerre et qui se retrouvent seuls en Europe. « Ce projet est né d’une révolte et d’un désir, celui de porter l’espoir des enfants de l’exil, de dénoncer la situation actuelle tout en donnant son entière place à la poésie. » cf Nadia Naklhé.
Tout commence par la rencontre d'Amel (signifiant "espoir " en Arabe) qui joue au cerf-volant au coeur d'une ville dévastée par la guerre. Cette guerre qui l'a dépossédé de tout ce qu'elle avait de plus chère.
Elle est désormais orpheline et va bientôt devoir fuir son pays. Ses grands-parents ont réussi à persuader des amis (la famille Hudhad) de l’emmener avec eux dans leur fuite vers la France. Amel doit mentir sur son identité pour passer les contrôles aux frontières. Elle devient “Nina”. Mais tout ne se passe pas comme prévu et elle est très vite séparée de sa famille d’adoption. Abandonnée à elle-même dans un camp de réfugiés, elle va devoir se débrouiller seule. Elle va vite comprendre que pour survivre, elle n’a qu’une alternative : mettre de la distance et suivre les recommandations de ses grands-parents, à savoir : Avancer quoi qu'il arrive, ne pas montrer ses peurs car elles attirent les mauvaises personnes, éviter les passeurs et les militaires, ne donner sa confiance à personne et ne jamais révéler sa véritable identité. Dans sa fuite, elle va néanmoins accorder sa confiance à l'un de ses sauveurs, Bacem, un jeune militaire qui a quitté les rangs de l’armée, incapable de continuer à tirer sur des civils, d’être l'assassin qu'on lui ordonne d'être. Un déserteur qui d'insomnie en insomnie, lutte contre ses démons, n'ayant pour seule compagnie que sa musique et son oud de bois.
Tout au long de ce voyage poétique et dur, on flotte aux côtés d'Amel. Dans une sorte de rêverie silencieuse où la majeure partie des échanges sont une voix-off, on avance doucement dans cette lecture qui invite à la réflexion.
Auteure réalisatrice et dessinatrice, Nadia Nakhlé écrit, dessine et met en scène des projets poétiques et engagés, associant différents langages artistiques. En parallèle, elle expose son travail en France et à l’étranger et collabore en tant qu’artiste associée à différentes actions culturelles (Musée Rodin, La Fémis, CDA d’Enghien Les bains, Le Cube). Elle prépare actuellement son premier long-métrage d’animation.
Pour "Les oiseaux ne se retournent pas", elle évoque avec pudeur les dangers de l’exil pour les enfants livrés à eux-mêmes. Elle fait le choix de s’intéresser à l’exil intérieur, c’est-à-dire aux pensées intimes d’Amel et de son compagnon de route. La peur et l’espoir s’entremêlent en permanence, avec la musique comme unique réconfort. La métaphore des oiseaux donnant un côté presque magique au récit. Elle s’inspire d’un poème persan, "La Conférence des Oiseaux", dont quelques extraits parsèment le périple d’Amel.
Symboles d’espoir, les oiseaux guident la jeune fille dans sa quête de sécurité, vers un endroit où reconstruire sa vie. En alliant un noir profond à des couleurs vives comme le bleu, le rouge et le jaune, Nadia Nakhlé nous offre des illustrations raffinées et lumineuses, d’une douceur incroyable, presque féeriques. Le texte, quant à lui très courts, laisse une place centrale au dessin qui nous réconforte et nous permet de mesurer tout ce que nous ne voyons pas. Ce roman graphique restera pour moi une expérience esthétique et émotionnelle très intense une lecture que je recommande vivement.