Oblivion Song
1. Tome 1
Une BD de
Robert Kirkman
et
Lorenzo De Felici
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2018
Kirkman, Robert
(Scénario)
De Felici, Lorenzo
(Dessin)
Leoni, Annalisa
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Calame, Lucille
(Traduction)
03/2018 (07 mars 2018) 136 pages 9782413007500 Format comics 325387
Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont soudainement disparus, happés vers une autre dimension. Ils tentent d'y survivre face à des monstres gigantesques. Le gouvernement a abandonné les recherches. Nathan Cole, lui, poursuit pourtant les missions de sauvetaget afin de ramener les survivants... Mais sont-ils vraiment tous prêts à revenir ? Et que cherche en réalité Nathan ?
L'auteur de Walking Dead a le mérite de ne pas s'enfermer dans son premier gros succès populaire. Il tente de se renouveler avec une certaine efficacité. Je dois bien avouer que le pari est plutôt réussi au final.
On retrouve un aspect fantastique presque impossible comme l'était d'ailleurs l'émergence d'un monde de morts-vivants à côté des survivants qui tentent de leur échapper. Là, il s'agit d'un univers parallèle rempli de monstres avec également des survivants. C'est toutefois assez crédible sur l'aspect humain que l'on retrouve. Cette coexistence qui a fait déjà recette est reproduite avec un certain succès. Et puis, on remplace Atlanta par Philadelphie et le tour semble joué.
Reste le dessin et le design des monstres qui ne m'a pas trop convaincu car cela demeure assez grossier. Et puis, il y a ce titre à savoir Oblivion qui a déjà maintes fois été utilisé dans les médias et le cinéma. On peut se demander également si Oblivion Song ne sera pas un jour une série à succès. C'est en tout cas calibré pour.
Nouvelle création de Kirkman et à nouveau une future belle et grande série.
L'histoire est très addictive, on a envie de découvrir oblivion, de l'explorer et de savoir ce qu'il s'est passé.
Le scénario est bien construit, ses multiples rebondissements sont bien amenés et les révélations finales nous laissent sur une furieuse envie de dévorer le prochain album.
Le dessin à le mérite de bien retranscrire le monde d'Oblivion même si certaines scènes y sont un peu brouillon. Autre petit point négatif, les personnages (notamment féminin) qui se ressemblent beaucoup.
Espérons que le dessin s'améliore avec le temps.
Malgré tout, Oblivion reste un très bon album.
Delcourt a réalisé, pour et album, une campagne marketing des plus fournines. En effet, TOUT le monde en a parlé. Difficile de passer à côté. D'autant plus que l'édition française comporte les 6 premiers chapitres d'un seul coup alors que les publications américaines vont s'étaler sur plusieurs mois. Ce n'est pas courant.
On retrouve dans cet album, un scénario intéressant : il y a 10 ans, un évènement hors du commun a transporté un morceau de territoire dans une autre dimension. Depuis, notre héros cherche sans cesse, d'une manière presque religieuse, à ramener les âmes perdues dans la bonne dimension. Au fur et à mesure des pages, l'intrigue prend corps et c'est pas mal du tout. Le scénario de Kirkman ne déçoit pas.
Le dessin en revanche ne m'emballe pas. Il est typé franco-belge mais là n'est pas la question. J'ai un problème avec les expressions des personnages et la mise en couleur, ne reflète pas la noirceur des évènements ni celle de ceux qui se dessinent.
Au final, Oblivion Song est loin d'être une déception et je vous encourage à le lire. Le seul point décevant pour moi est son dessin.
Bonne lecture.
Ce premier album est franchement excellent. Une partie de la ville de Philadelphie a soudainement disparu avec ses habitants dans ce que nous pourrions appeler un monde parallèle.
Voilà dix ans que le drame est arrivé, mais Nathan Cole continu malgré tout à se rendre dans ce monde pour tenter de ramener d’ultimes survivants. Son secret espoir étant de pouvoir retrouver son frère Edward.
Une question se pose, faut-il s’obstiner à ramener les gens dans leur monde d’origine. D’autant plus que ceux que l’on rapatrie ont du mal à se réadapter.
Sur Oblivion, nom donné à ce fameux monde parallèle, Nathan va réussir à retrouver son frère et toute une bande d’individus qui se sont construit une nouvelle vie qu’ils ont appris à apprécier et à aimer. Il s’agit pour eux d’une métamorphose liée à un sentiment de liberté. Pourtant ce monde est loin d’être accueillant avec une faune et une flore bizarres et agressives.
Nathan va convaincre son frère de le suivre dans le monde d’origine afin qu’il établisse un choix définitif : sa vie d’avant ou Oblivion.
Quant à Nathan, l’État lui coupe toutes les aides et le soupçonne d’être à l’origine de la catastrophe. À juste titre ?
J’ai hésité à acheter cet album car les comics ne sont pas trop ma tasse de thé. Nous sommes souvent confrontés à des dessins passables avec plusieurs auteurs qui se succèdent se moquant de l’aspect graphique du prédécesseur. Ici ce n’est pas le cas, le graphisme est identique de la première à la dernière page et tant mieux. Du coup, on se retrouve avec un album agréable et fascinant.
A priori, cette histoire sera développée sur six albums qui sont attendus avec impatience.