Nuit noire sur Brest
Nuit noire sur Brest - Septembre 1937 La guerre d'Espagne s'invite en Bretagne
Une BD de
Kris
et
Damien Cuvillier
chez Futuropolis
- 2016
Kris
(Scénario)
Galic, Bertrand
(Scénario)
Cuvillier, Damien
(Dessin)
Cuvillier, Damien
(Couleurs)
Gourlay, Patrick
(Préface)
Gourlay, Patrick
(Adapté de)
09/2016 (15 septembre 2016) 64 pages 9782754815567 Grand format 287169
Dimanche 29 août 1937, à Brest. Un sous-marin républicain espagnol fait surface au milieu des eaux brumeuses, en rade du port militaire. Des réparations sur l’engin sont nécessaires. Sous la houlette de l’affreux Troncoso, un commando franquiste s’organise à toute allure dans le but de conquérir le navire. Proches des phalangistes, ils savent pouvoir s’appuyer sur les fascistes locaux. La belle Mingua leur est associée. Collaboratrice de charme, elle est prête à tout pour optimiser la réussite de l’entreprise nationaliste. Mais les forces de gauche,... Lire la suite
On nous présente ce récit comme un acte de guerre sur le territoire français dans le combat opposant les Républicains et les Franquistes en août 1937. Pour autant, c’est juste une tentative de prise de contrôle d’un sous-marin dans la rade de Brest. Un fait plutôt méconnu qui est mise en lumière. Cela me fait penser au sous-marin nazi dans le fleuve Saint-Laurent durant la Seconde Guerre Mondiale ou à celui des confédérés au large de la Normandie. Là encore, des faits assez méconnus mais qui ne sont pas significatifs.
Je n’ai pas été emballé par le scénario qui reste très terre à terre comme pour mieux respecter une certaine chronologie des faits. Il y aura même la belle espionne de service. Au niveau du graphisme, par contre, c’est de toute beauté avec une mention spéciale pour le jeu de couleurs. La ville de Brest d’avant-guerre est magnifiquement représentée avec ses prostituées ou encore ses ouvriers syndiqués. On sait que la ville sera entièrement bombardée durant la Seconde Guerre mondiale et qu’il ne restera plus grand-chose de ce qui avait été. C’est toujours un témoignage intéressant de l’atmosphère de cette époque.
Cette bd présente des avantages pour les passionnés d’Histoire à travers une petite anecdote. On se rend compte par exemple que la soi-disante neutralité de l’Etat n’était pas très respecté sur le terrain. Un one-shot historique très soigné à découvrir.
Histoire passionnante, dessin impeccable, juste un soucis ( pour moi..) avec les différents personnages pas assez tranchés a mon goût. Du mal a les identifier durant toute l’histoire...
Beau travail scénaristique de Galic et Kris (ce dernier étant celui qui a découvert le livre relatant cette histoire vraie) parfaitement rendu par le dessin de Damien Cuvillier. Les différentes atmosphères sont particulièrement mises en valeur par une couleur directe de qualité et bien choisie à chaque fois.
si vous avez la possibilité de découvrir les planches de cette bd, ne passez pas à côté.
Pour les originaires de Brest, cette Bd est pleine des références et de clin d'oeil a cette ville et nous plonge dans son passé d'entre 2 guerres.
La Palme revenant au personne du journaliste Stanislas Le Roy, qui est une caricature de notre célèbre Steven Le Roy local...
« Nuit noire sur Brest », une petite merveille. A mon avis, il s’agit là de l’une des meilleures BD de 2016.
Histoire originale, en effet tout le monde se souvient de la destruction de Brest lors de la Seconde Guerre mondiale, mais qui se rappelle de ce sous-marin qui en 1937 a dû rallier son port suite à une avarie ?
Une confrontation entre républicains espagnols et franquistes ainsi qu’une pré confrontation entre communistes et extrême droite française. Franco tient absolument à prendre possession du sous-marin et pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons.
Personnages troublants, époque troublée. Dessins relevés, délicieux, fascinants. De vraies gueules, des individus avec de vrais caractères parfois sombres et ténébreux. Je dois dire qu’aucun d’eux ne m’a attiré la moindre sympathie, car il s’agit ici d’une confrontation entre personnes obtuses toutes persuadées de posséder la vérité. Ah si, le capitaine du sous-marin aurait pu, mais au bout du compte il s’agit du personnage le plus pathétique.
Un petit bijou que cette BD.