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Toujours dans la veine de la trame générale des tomes précédents, les deux auteurs semblent avoir abandonné pour de bon le principe des scénarios courts et indépendants qui étaient tous plus ou moins des versions révisées pour adolescents de contes et légendes coréens. Après une très belle couverture colorée à souhaits et quelques planches en couleur et papier glacé pour introduire ce tome (où le dessinateur semble avoir recours à l’infographie, et ce pour la première fois semble-t-il), on découvre plusieurs histoires, toutes en relation avec la quête de Mun-Su.
Le manga s’ouvre sur « combattant perdu », histoire la plus réussie de ce tome, qui raconte les errances de Sando et les conflits qui la traversent. C’est surtout un combat virevoltant entre Sando et Lucida Von Marlène, où le Yang Kyung-Il se fait plaisir et oppose deux styles totalement opposés tant par le vêtement que par le style de combat : l’élégance et l’escrime de Lucida contre le Wu Xia tourbillonnant de Sando, dans la veine des films de chevalerie chinois ressuscités récemment par Tsui Hark et son « Il était une fois en Chine » aux duels aériens et cablés. Si le dessinateur excelle pour les pirouettes de Sando et ses postures incroyables, Lucida semble guindée et rigide, et sa démarche quelque peu stéréotypée.
Puis ce huitième volume embraye sur « Une équipe mal assortie », dépeignant le retour de Wonsul et « La Légende de Hongil Dong » où Mun-Su accompagné de Wonsul va s’opposer à la bande des Walbin, déjà entraperçue précédemment. Pirates saignant le royaume de Kimhe, plus riche des provinces de l’ancien royaume de Jushin, ils semblent dirigés par Kewil Hyang, ancien amour de Mun-Su. Le manga prend un tournant différent depuis quelques centaines de pages, délaissant la poésie des mythes coréens des premiers volumes pour embrasser ceux des superhéros bardés de pouvoirs magiques, acteurs classiques des shônens. Cette évolution sera regrettée par certains, accueillie positivement par d’autres. Si l’originalité de la série est sacrifiée, on ne peut que trouver ça regrettable, même si pour l’instant la qualité du manga est intacte. Graphiquement c’est une nouvelle fois la preuve du génie inégalable de Yang Kyung-Il, le combat entre Lucida et Sando étant traversé par la grâce et tout simplement sublime. Ensuite il y a ces cadrages et ces angles souvent originaux, la composition des cases et ces personnages en sortant librement, de manière toujours intelligente et appropriée. C’est un vrai film qui se construit, il faut le voir pour le croire.
Le tome debute par un super duel entre Marlene l'escrimeuse et Sando. L'aventure continu pour Mun Su qui s'allie avec Wonsul. Les relations entre les differents personnages sont vraiment bien traité : Mun Su/Sando, Mun Su/Ajite, Sando/Ajite ( celle là est la plus interressante ). Le passé de Mun Su ressurgit dans ce tome, et une nouvelle quete est au programme. Un tome vraiment tres bon dans la lignée de cette excellente serie.
Toujours dans la veine de la trame générale des tomes précédents, les deux auteurs semblent avoir abandonné pour de bon le principe des scénarios courts et indépendants qui étaient tous plus ou moins des versions révisées pour adolescents de contes et légendes coréens. Après une très belle couverture colorée à souhaits et quelques planches en couleur et papier glacé pour introduire ce tome (où le dessinateur semble avoir recours à l’infographie, et ce pour la première fois semble-t-il), on découvre plusieurs histoires, toutes en relation avec la quête de Mun-Su.
Le manga s’ouvre sur « combattant perdu », histoire la plus réussie de ce tome, qui raconte les errances de Sando et les conflits qui la traversent. C’est surtout un combat virevoltant entre Sando et Lucida Von Marlène, où le Yang Kyung-Il se fait plaisir et oppose deux styles totalement opposés tant par le vêtement que par le style de combat : l’élégance et l’escrime de Lucida contre le Wu Xia tourbillonnant de Sando, dans la veine des films de chevalerie chinois ressuscités récemment par Tsui Hark et son « Il était une fois en Chine » aux duels aériens et cablés. Si le dessinateur excelle pour les pirouettes de Sando et ses postures incroyables, Lucida semble guindée et rigide, et sa démarche quelque peu stéréotypée.
Puis ce huitième volume embraye sur « Une équipe mal assortie », dépeignant le retour de Wonsul et « La Légende de Hongil Dong » où Mun-Su accompagné de Wonsul va s’opposer à la bande des Walbin, déjà entraperçue précédemment. Pirates saignant le royaume de Kimhe, plus riche des provinces de l’ancien royaume de Jushin, ils semblent dirigés par Kewil Hyang, ancien amour de Mun-Su. Le manga prend un tournant différent depuis quelques centaines de pages, délaissant la poésie des mythes coréens des premiers volumes pour embrasser ceux des superhéros bardés de pouvoirs magiques, acteurs classiques des shônens. Cette évolution sera regrettée par certains, accueillie positivement par d’autres. Si l’originalité de la série est sacrifiée, on ne peut que trouver ça regrettable, même si pour l’instant la qualité du manga est intacte. Graphiquement c’est une nouvelle fois la preuve du génie inégalable de Yang Kyung-Il, le combat entre Lucida et Sando étant traversé par la grâce et tout simplement sublime. Ensuite il y a ces cadrages et ces angles souvent originaux, la composition des cases et ces personnages en sortant librement, de manière toujours intelligente et appropriée. C’est un vrai film qui se construit, il faut le voir pour le croire.
Le tome debute par un super duel entre Marlene l'escrimeuse et Sando. L'aventure continu pour Mun Su qui s'allie avec Wonsul. Les relations entre les differents personnages sont vraiment bien traité : Mun Su/Sando, Mun Su/Ajite, Sando/Ajite ( celle là est la plus interressante ). Le passé de Mun Su ressurgit dans ce tome, et une nouvelle quete est au programme. Un tome vraiment tres bon dans la lignée de cette excellente serie.