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Une expérience sur des animaux à savoir un chien, un chat et un lapin tourne mal et les transforme en robot-tueurs. Ce n'est pas très subtil mais diablement efficace. Bref, un bon moment de lecture à réserver aux amateurs de science-fiction !
Les auteurs font la critique des expériences animales à des fins militaires qui ne sont pas maîtrisées. Rien de vraiment nouveau dans ces applications scientifiques.
Cependant, les images sont d'une extrême violence. Ce lapin là n'a rien à voir avec Eusèbe ! Il faut dire également que le graphisme est hyper réaliste ce qui nous glace d'effroi. On ne ressentira pas vraiment de compassion pour ces boules de poils qui veulent retrouver leur maison.
A souligner également quelques trouvailles graphiques intéressantes notamment au début avec ce visionnage à la caméra de la base où va se jouer le drame. Une belle mise en scène pour un scénario parfaitement maîtrisé.
Bref, un divertissement violent qui pousse à la réflexion.
Grant Morrison et Frank Quitely nous entraînent à nouveau du coté des rebelles et des persécutés en suivant la fuite désespérée de 1 le chien, 2 le chat et 3 le lapin, cobayes d’expériences militaires qui en ont fait des cyborgs surarmés. Hélas, dans un soucis de ménager la sensibilité de l’opinion publique face à de mignons petits animaux de compagnie bardés d’électrodes cérébrales, les 3 prototypes du projet Animal Weapon 3 -WE3- sont déclarés obsolètes. Ils ne doivent leur salut qu’à l’évasion. La traque commence.
Morrison met face à face l’humain et l’inhumain. Sous prétexte d’épargner des vies humaines, des hommes ont renoncé à tout sentiment pour martyriser d’autres êtres vivants et continuer leurs guerres. Dissimulées un temps derrière des prothèses de métal, la sensibilité et la souffrance des animaux trouvent à s’exprimer à travers les mots simples qu’un excès de zèle maladroit leur a donné la capacité de prononcer. C’est d’ailleurs ce que craignent et répriment le plus les autorités militaires : des êtres qui s’expriment et donc qui pensent. Le langage est bien la clé de la liberté.
Frank Quitely n’est jamais aussi bon que quand on lui laisse le temps d’exprimer tout son talent. Libéré des contraintes de temps imposés par les séries mensuelles, il excelle dans la représentation de la douleur et du chagrin, de la violence et de la peur. Il alterne des pages découpées en une multiplicité de cases qui renforcent le sentiment d’enfermement et de paranoïa et les pleines pages qui nous étourdissent du vertige de la liberté et de l’espace sans limite. Il mêle les deux mises en pages pour mieux nous éclabousser de la férocité des combats provoqués en notre nom tout en nous renvoyant à notre voyeurisme et à notre responsabilité face aux luttes menées par des innocents à notre place. Enfin, en utilisant des cadrages subjectifs qui montrent certaines scènes à hauteur d’animal, il nous remet à notre place en nous faisant prendre celles des cobayes rebelles que l’armée veut museler.
En évitant de trop humaniser les animaux au centre de ce récit et en leur laissant les instincts qui les poussent à fuir, à se défendre, et à se nourrir, les auteurs évitent de sombrer dans le sentimentalisme dégoulinant tout autant que dans le désespoir le plus profond quand des sursauts de conscience daignent toucher certains humains. C’est donc avec une œuvre émouvante, complexe et esthétique que Grant Morrison et Frank Quitely nous ensorcellent une nouvelle fois!
Je ne suis pas un fan de comics, d'ailleurs, je trouve que cet album n'est pas à classer dans cettte catégorie.
L'histoire est simpliste mais menée avec des trouvailles graphiques très imaginatives. Voir les page... Aben non, il n'y a pas de numéro de page. Bref, l'éclaté du camion de commande, la vision via les caméras vidéos de la base, ou l'on voit le drame se jouer, les panneaux de situation...
Je conseille la lecture de cet album, rien que pour la mise en page et les trouvailles graphiques de Quitely.
La couverture m'avait laissé dubitatif - des bestioles de laboratoire, avec des combinaisons style cosmonaute, en super-machines de guerre - je me suis demandé où morrisson et quitely voulaient en venir - ça faisait pour moi histoire de mauvais manga ! Une fois ma lecture terminée, un mot me vient à l'esprit : " waouh ". Un scénario irréprochable sur le destin tragique et absurde de nos trois cobayes, avec un regard féroce sur les expérimentations animales, ainsi que sur les applications scientifiques, même les plus folles, à destination de l'armée ; et le dessin magistral de quitely qui nous livre des planches monstrueuses d'efficacité, tant dans la violence exprimée que dans l'émotion contenue. Les nouveaux x-men étaient déjà une référence, voici encore un nouveau titre de gloire pour ces auteurs.
ce comics est un grand cru ! comme à son habitude, Grant Morrison dénonce les abus du système américain et de ses dérives potentielles. On suit simplement la fuite de 3 cobayes qui cherchent à rejoindre leur maison aprés avoir rempli leur mission pour l'USAF....qui, bien sur, n'est pas d'accord pour voir s'enfuir ses cobayes.
toute cette histoire est fabuleusement mise en images par Frank Quitely qui, malgré un style hyper réaliste et presque froid, confirme qu'il est un grand dessinateur !
à lire absolument !
Plaisant et quelque peu marquant, je suppose que le récit touche peut être plus les propriétaires d’animaux ou ceux qui travaillent avec.
Une expérience sur des animaux à savoir un chien, un chat et un lapin tourne mal et les transforme en robot-tueurs. Ce n'est pas très subtil mais diablement efficace. Bref, un bon moment de lecture à réserver aux amateurs de science-fiction !
Les auteurs font la critique des expériences animales à des fins militaires qui ne sont pas maîtrisées. Rien de vraiment nouveau dans ces applications scientifiques.
Cependant, les images sont d'une extrême violence. Ce lapin là n'a rien à voir avec Eusèbe ! Il faut dire également que le graphisme est hyper réaliste ce qui nous glace d'effroi. On ne ressentira pas vraiment de compassion pour ces boules de poils qui veulent retrouver leur maison.
A souligner également quelques trouvailles graphiques intéressantes notamment au début avec ce visionnage à la caméra de la base où va se jouer le drame. Une belle mise en scène pour un scénario parfaitement maîtrisé.
Bref, un divertissement violent qui pousse à la réflexion.
Grant Morrison et Frank Quitely nous entraînent à nouveau du coté des rebelles et des persécutés en suivant la fuite désespérée de 1 le chien, 2 le chat et 3 le lapin, cobayes d’expériences militaires qui en ont fait des cyborgs surarmés. Hélas, dans un soucis de ménager la sensibilité de l’opinion publique face à de mignons petits animaux de compagnie bardés d’électrodes cérébrales, les 3 prototypes du projet Animal Weapon 3 -WE3- sont déclarés obsolètes. Ils ne doivent leur salut qu’à l’évasion. La traque commence.
Morrison met face à face l’humain et l’inhumain. Sous prétexte d’épargner des vies humaines, des hommes ont renoncé à tout sentiment pour martyriser d’autres êtres vivants et continuer leurs guerres. Dissimulées un temps derrière des prothèses de métal, la sensibilité et la souffrance des animaux trouvent à s’exprimer à travers les mots simples qu’un excès de zèle maladroit leur a donné la capacité de prononcer. C’est d’ailleurs ce que craignent et répriment le plus les autorités militaires : des êtres qui s’expriment et donc qui pensent. Le langage est bien la clé de la liberté.
Frank Quitely n’est jamais aussi bon que quand on lui laisse le temps d’exprimer tout son talent. Libéré des contraintes de temps imposés par les séries mensuelles, il excelle dans la représentation de la douleur et du chagrin, de la violence et de la peur. Il alterne des pages découpées en une multiplicité de cases qui renforcent le sentiment d’enfermement et de paranoïa et les pleines pages qui nous étourdissent du vertige de la liberté et de l’espace sans limite. Il mêle les deux mises en pages pour mieux nous éclabousser de la férocité des combats provoqués en notre nom tout en nous renvoyant à notre voyeurisme et à notre responsabilité face aux luttes menées par des innocents à notre place. Enfin, en utilisant des cadrages subjectifs qui montrent certaines scènes à hauteur d’animal, il nous remet à notre place en nous faisant prendre celles des cobayes rebelles que l’armée veut museler.
En évitant de trop humaniser les animaux au centre de ce récit et en leur laissant les instincts qui les poussent à fuir, à se défendre, et à se nourrir, les auteurs évitent de sombrer dans le sentimentalisme dégoulinant tout autant que dans le désespoir le plus profond quand des sursauts de conscience daignent toucher certains humains. C’est donc avec une œuvre émouvante, complexe et esthétique que Grant Morrison et Frank Quitely nous ensorcellent une nouvelle fois!
Je ne suis pas un fan de comics, d'ailleurs, je trouve que cet album n'est pas à classer dans cettte catégorie.
L'histoire est simpliste mais menée avec des trouvailles graphiques très imaginatives. Voir les page... Aben non, il n'y a pas de numéro de page. Bref, l'éclaté du camion de commande, la vision via les caméras vidéos de la base, ou l'on voit le drame se jouer, les panneaux de situation...
Je conseille la lecture de cet album, rien que pour la mise en page et les trouvailles graphiques de Quitely.
La couverture m'avait laissé dubitatif - des bestioles de laboratoire, avec des combinaisons style cosmonaute, en super-machines de guerre - je me suis demandé où morrisson et quitely voulaient en venir - ça faisait pour moi histoire de mauvais manga ! Une fois ma lecture terminée, un mot me vient à l'esprit : " waouh ". Un scénario irréprochable sur le destin tragique et absurde de nos trois cobayes, avec un regard féroce sur les expérimentations animales, ainsi que sur les applications scientifiques, même les plus folles, à destination de l'armée ; et le dessin magistral de quitely qui nous livre des planches monstrueuses d'efficacité, tant dans la violence exprimée que dans l'émotion contenue. Les nouveaux x-men étaient déjà une référence, voici encore un nouveau titre de gloire pour ces auteurs.
ce comics est un grand cru ! comme à son habitude, Grant Morrison dénonce les abus du système américain et de ses dérives potentielles. On suit simplement la fuite de 3 cobayes qui cherchent à rejoindre leur maison aprés avoir rempli leur mission pour l'USAF....qui, bien sur, n'est pas d'accord pour voir s'enfuir ses cobayes.
toute cette histoire est fabuleusement mise en images par Frank Quitely qui, malgré un style hyper réaliste et presque froid, confirme qu'il est un grand dessinateur !
à lire absolument !