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Une tétralogie qui m'a offert un plaisir de lecture davantage par le dessin de Niko HENRICHON que par le scénario/dialogue.
Les pages titre/générique présentent une case centrale représentant à chaques tomes un objet symbolique au creux de la main de l'Homme.
Tome 1 : la Graine en tant que "Nouvel Espoir".
Tome 2 : l'Outil en tant que "Bâtisseur".
Tome 3 : la Dent en tant que "Rancune" (Akkad l'ennemi de Noé) et enfin le Tome 4 : le poignard en tant que "Crime-sacrificiel".
Ainsi les deux premiers tomes nous gonflent d'espoir pour nous amener au coeur des conflits (externe et interne) aux deux derniers et jusqu'à la fin proposée par Darren ARONOFSKY.
Les albums superbement colorés par Niko HENRICHON, tous en dominante chaude rouge et couleur sable seront jalonnés par les visions Divine de Noé toutes en monochrome vert. Visions qui disparaîtront pour laisser place aux conflits et scènes de combats en teintes bleu-gris et toutes pleines de dynamisme (le troisième tome s'ouvrira d'ailleurs sur une double page très éloquente en ce sens). Fréquemment durant la lecture le dessinateur nous offre de superbes planches riches en couleur et détails, en pleine page qui révèlera l'intérêt majeur, personnellement, de cette tétralogie.
Au niveau scénario, il reste sans surprises remarquables et les dialogues parcimonieux. La voix-off du récit d'Ila (la fille adoptive de Noé) amène à un rythme de lecture assez rapide. La psychologie des personnages est peu développée ou aurait mérité davantage de profondeur ; le cas de conscience de Noé, divisé entre son devoir de Prophète et son statut de Père au naturel aimant auprès des siens, introduit une tragédie intéressante presque "Antigonesque": le choix.
A noter l'imposant bestiaire (et c'est sans surprise concernant l'Arche de Noé) superbement dessiné par Niko HENRICHON tant dans le détail que dans la variété (volatiles, insectes, rampants, mammifères) et haut en couleur une fois de plus.
Pour résumer, une lecture agréable, un rythme rapide, de belles prouesses couleur/dessin jusqu'à sa générosité de format (pleine page) pour une histoire et personnages en superficie qui méritait davantage de profondeur à mon avis, surtout de par un auteur motivé par une réécriture libre du récit Biblique. Une tétralogie qui ne l'introduira pas parmi les Chef-d'Oeuvre du 9ème Art comme il en compte de nombreux déjà et même parmi les récentes publications.
Sa sortie en salle le 9 avril en France, par ailleurs s'est vu subir les foudres des comités de censure islamiques du Quatar, du Bahreïn et Emirats arabes avec l'interdiction de projeter en salles pour violation de la Charia, le réalisateur ayant osé donner un visage au Prophète (Russel CROWE).
Le long-métrage propose (je crois ?) une fin différente de ce quatrième tome. Donc à voir ... sur le siège pliant, loin des planches et des phylactères pour un version Hollywoodienne.
Une tétralogie qui m'a offert un plaisir de lecture davantage par le dessin de Niko HENRICHON que par le scénario/dialogue.
Les pages titre/générique présentent une case centrale représentant à chaques tomes un objet symbolique au creux de la main de l'Homme.
Tome 1 : la Graine en tant que "Nouvel Espoir".
Tome 2 : l'Outil en tant que "Bâtisseur".
Tome 3 : la Dent en tant que "Rancune" (Akkad l'ennemi de Noé) et enfin le Tome 4 : le poignard en tant que "Crime-sacrificiel".
Ainsi les deux premiers tomes nous gonflent d'espoir pour nous amener au coeur des conflits (externe et interne) aux deux derniers et jusqu'à la fin proposée par Darren ARONOFSKY.
Les albums superbement colorés par Niko HENRICHON, tous en dominante chaude rouge et couleur sable seront jalonnés par les visions Divine de Noé toutes en monochrome vert. Visions qui disparaîtront pour laisser place aux conflits et scènes de combats en teintes bleu-gris et toutes pleines de dynamisme (le troisième tome s'ouvrira d'ailleurs sur une double page très éloquente en ce sens). Fréquemment durant la lecture le dessinateur nous offre de superbes planches riches en couleur et détails, en pleine page qui révèlera l'intérêt majeur, personnellement, de cette tétralogie.
Au niveau scénario, il reste sans surprises remarquables et les dialogues parcimonieux. La voix-off du récit d'Ila (la fille adoptive de Noé) amène à un rythme de lecture assez rapide. La psychologie des personnages est peu développée ou aurait mérité davantage de profondeur ; le cas de conscience de Noé, divisé entre son devoir de Prophète et son statut de Père au naturel aimant auprès des siens, introduit une tragédie intéressante presque "Antigonesque": le choix.
A noter l'imposant bestiaire (et c'est sans surprise concernant l'Arche de Noé) superbement dessiné par Niko HENRICHON tant dans le détail que dans la variété (volatiles, insectes, rampants, mammifères) et haut en couleur une fois de plus.
Pour résumer, une lecture agréable, un rythme rapide, de belles prouesses couleur/dessin jusqu'à sa générosité de format (pleine page) pour une histoire et personnages en superficie qui méritait davantage de profondeur à mon avis, surtout de par un auteur motivé par une réécriture libre du récit Biblique. Une tétralogie qui ne l'introduira pas parmi les Chef-d'Oeuvre du 9ème Art comme il en compte de nombreux déjà et même parmi les récentes publications.
Sa sortie en salle le 9 avril en France, par ailleurs s'est vu subir les foudres des comités de censure islamiques du Quatar, du Bahreïn et Emirats arabes avec l'interdiction de projeter en salles pour violation de la Charia, le réalisateur ayant osé donner un visage au Prophète (Russel CROWE).
Le long-métrage propose (je crois ?) une fin différente de ce quatrième tome. Donc à voir ... sur le siège pliant, loin des planches et des phylactères pour un version Hollywoodienne.