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Il y a des œuvres tout à fait étonnantes.
De celles qui ne payent pas de mine, au dessins grossiers et aux bulles trop verbeuses. Et pourtant…
Et pourtant, il se dégage une ambiance oppressante dans cet opus justement parce que le dessin est grossier mais admirablement cadré pour construire une débauche de silhouettes pour une ville trop petite, un constat aussi d'anarchie totale dans la société égyptienne avec, aussi, des mélopées de poésies traditionnelles. Et tout ça dans un dessin gauche, maladroit baigné de couleurs qui rappelle la chaleur du soleil.
L'histoire entamée par le 1er tome n'évolue guère avec ce second tome. Les personnages se côtoient, toujours avec violence et surabondance de dialogues argotiques plutôt bien foutue bien que trop nombreux mais cela n'avance pas. peu importe, ici le plaisir est ailleurs.
Une certaine vision de l'Egypte. Une réalité de deux auteurs qui, peut être, fantasme cette culture mais qui nous amène avec eux dans leurs représentations.
Et, puis, il y a aussi une certaine vision de la bande dessinée, du cadre et du dessin. Golo est égyptien et il raconte son Egypte à lui comme dans toute son œuvre. On aime ou pas car le parti pris est naïf dans le dessin, sombre dans la narration.
Moi j'adhère totalement à l'univers graphique de Golo. Et j'aime plus encore ses nues féminins. Pourquoi ? Parce qu'il y a du Modigliani, de la courbe simple et efficace. Une sensation d'érotisme qui ne dure qu'une case. Même si ces nues se clôturent presque toujours dans des morts affreuses.
Une lecture atypique qui peut déplaire à beaucoup, qui pourrait se dire navet du 9ème art. Je comprendrais.
Mais moi j'aime parce que c'est rare ce genre de narration visuelle qui, croit on naïve et grossière, ne l'est pas et raconte autre chose que l'histoire. Une ambiance et un climat qui n'existe chez personnes d'autres.
Il y a des œuvres tout à fait étonnantes.
De celles qui ne payent pas de mine, au dessins grossiers et aux bulles trop verbeuses. Et pourtant…
Et pourtant, il se dégage une ambiance oppressante dans cet opus justement parce que le dessin est grossier mais admirablement cadré pour construire une débauche de silhouettes pour une ville trop petite, un constat aussi d'anarchie totale dans la société égyptienne avec, aussi, des mélopées de poésies traditionnelles. Et tout ça dans un dessin gauche, maladroit baigné de couleurs qui rappelle la chaleur du soleil.
L'histoire entamée par le 1er tome n'évolue guère avec ce second tome. Les personnages se côtoient, toujours avec violence et surabondance de dialogues argotiques plutôt bien foutue bien que trop nombreux mais cela n'avance pas. peu importe, ici le plaisir est ailleurs.
Une certaine vision de l'Egypte. Une réalité de deux auteurs qui, peut être, fantasme cette culture mais qui nous amène avec eux dans leurs représentations.
Et, puis, il y a aussi une certaine vision de la bande dessinée, du cadre et du dessin. Golo est égyptien et il raconte son Egypte à lui comme dans toute son œuvre. On aime ou pas car le parti pris est naïf dans le dessin, sombre dans la narration.
Moi j'adhère totalement à l'univers graphique de Golo. Et j'aime plus encore ses nues féminins. Pourquoi ? Parce qu'il y a du Modigliani, de la courbe simple et efficace. Une sensation d'érotisme qui ne dure qu'une case. Même si ces nues se clôturent presque toujours dans des morts affreuses.
Une lecture atypique qui peut déplaire à beaucoup, qui pourrait se dire navet du 9ème art. Je comprendrais.
Mais moi j'aime parce que c'est rare ce genre de narration visuelle qui, croit on naïve et grossière, ne l'est pas et raconte autre chose que l'histoire. Une ambiance et un climat qui n'existe chez personnes d'autres.