Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
La trilogie Nikopol constitue à n’en point douter l’une des références en matière de science-fiction, mais elle revêt un caractère particulier à plus d’un titre. Ici, pas de monde ultra-futuriste, pas de conquête spatiale ou de vaisseaux interplanétaires. Non, l’action a lieu dans un Paris qui n’est plus que l’ombre de lui-même, aux mains d’un régime fasciste qui a rejeté en périphérie une plèbe qui se décompose dans la crasse et la misère. Ce monde en déliquescence, c’est celui que retrouve Alcide Nikopol après un séjour prolongé dans l’espace en état de cryogénisation, reliquat d’une technologie semble-t-il oubliée.
Le premier tome est un modèle de récit politique dans un contexte d’anticipation, agrémenté d’une touche originale de mysticisme. Le personnage de Nikopol, devenu un jouet dans les mains d’Horus, dieu égyptien qui a fui ses semblables, combat le régime en place pour rétablir un système démocratique. Le lecteur suit avec intérêt le rapport de forces entre les deux entités, l’une humaine et l’autre divine, qui se côtoient par la volonté d’Horus. Il s’établit entre eux une relation pour le moins particulière, à mi-chemin entre le partenariat et la véritable amitié. Leurs desseins, pourtant différents, se rejoindront étrangement au fil de leurs pérégrinations.
Par la suite, au cours des deux derniers tomes, Enki Bilal change de registre et de graphisme. À mesure qu’il délaisse le fond politique de son récit pour se concentrer sur le destin de ses personnages, il adopte progressivement un style plus cinématographique qui fait la part belle aux plans larges, avec un découpage moins classique et un trait certainement moins réaliste. Il s’agit par ailleurs d’un tournant important dans sa carrière, ses productions suivantes allant de plus en plus dans le sens de l’expérimentation.
Cette trilogie n’a rien d’académique et peut paraître décousue par endroits. Elle fait de la puissance graphique de l’auteur et de son originalité, parfois outrancière, ses véritables atouts.
Le dessin et le scénario d'Enki Bilal sont à la fois modernes et intemporels.
Le ton de l'histoire est dramatique. Les personnages attachants et l'humour sont peu répandus. Les personnages secondaires ont une vie plutôt courte.
Les destins croisés des Nikopol père et fils sur fond d'histoires d'amour (Jill, Yéléna) et de luttes de pouvoir (aristocrates fascistes, scientifiques, dieux) posent bien des questions.
Quand on pense avoir identifié tous les axes de lecture et qu'on lit les quelques pages d'analyse de Serge Lehman en fin de livre, on s'aperçoit qu'on est loin du compte.
Au niveau du contexte, il y a plusieurs détails dans les panneaux qui sont superflux, leur lecture éloigne le lecteur de la trame principale au prétexte de rendre l'univers SF plus consistent, plus réaliste. Ex: articles de presse redondants avec l'histoire dans le tome 1, détails sur des personnages sans importance dans les tomes 1 et 3, fixette sur le fascisme aristocratique dans le tome 1.
J'aurai mis 5 étoiles si le scénario du tome 1 ne m'avait pas déçu avec l'omni-présence de la politique et l'absence de développement autour du personnage d'Horus par exemple.
La trilogie s'est étendue de 1980 à 1992, le dessin s'est perfectionné pour plus de finesse, plus de plans panoramiques, ... en somme une lecture plus agréable.
C’est un chef d’œuvre de la BD de science-fiction pour beaucoup de bédéphiles. J’ai pourtant apprécié très moyennement. Je reconnais cependant que le dessin de Bilal est très novateur avec des planches franchement magnifiques. L’univers ainsi crée est original. C’est un genre un peu « pseudo » intellectuel dont les subtilités échappent au lecteur moyen.
Ce genre de BD ne m’attire pas vraiment car le message que veut faire passer l’auteur n’est pas évident car il se perd dans des méandres obscurs qu'il semble être le seul à comprendre.
A vrai dire, je ne comprends pas le succès de cette série au milieu de beaucoup d’autres plus intéressantes car cohérentes. Peut-être également que beaucoup de choses m’échappent pour que je puisse apprécier pleinement cet univers ultra-complexe voir décalé.
Cependant, je suis désormais persuadé que le problème vient plutôt du manque de lisibilité dans le scénario de l’auteur. J’avoue l’avoir acquise par réflexe de collectionneur autrement je m’en serai bien passé.
Je peux difficilement mettre moins de 4, car cette trilogie possède de grandes qualités : les décors sont magnifiques, l'histoire est très originale, et la fin est réussie. Les coupures de presse sont une excellente idée, en apportant des éléments de contexte de façon intelligente. Certaines pages sont empruntes de poésie et m'ont aidé à apprécier cette œuvre.
Dommage que certains défauts gâchent un plaisir qui serait alors complet.
- La situation géopolitique, voire climatique, des différents lieux est posée de façon souvent artificielle. Et lorsqu'on commence à s'y intéresser, on passe au suivant.
- Aussi bien le dessin est souvent très beau, les expressions de visages sont froides et pas très variées. J'ai trouvé que cela entravait l'empathie que l'on devrait avoir pour les personnages.
- Il y a trop de personnages, et certains passent vite à la trappe ou ne seront jamais approfondis. On commence à s'intéresser à eux... pour finalement pas grand chose.
- Trop de surnaturel tue le surnaturel
- Les liens entre les personnages principaux auraient pu être plus fouillés
Le tome 1 passe encore parce que le décor se plante, donc on a envie de lui laisser sa chance.
Le tome 2...je ne peux même pas dire ce qu'il faudrait en retenir ; je ne sais pas à quoi il sert.
Le tome 3 se résume à "pourquoi faire simple et clair quand on peut faire compliqué et brouillon ?".
Niveau style, on aime ou on aime pas...Personnellement je n'aime pas du tout les couleurs blafardes et pastel, ce qui n'engage que moi. Mais le pire est que les scènes manquent totalement de dynamisme et les personnages n'ont aucune expression faciale...contraire au principe de la BD.
Bilal insiste très lourdement sur la teinture de la peau, des cheveux et des poils, alors qu'on pourrait tout simplement regarder autre chose que les phylactères pour s'en rendre compte tout seul. Je trouve par ailleurs que ce style donné aux personnages est grotesque et ridicule, mais cela n'est qu'un avis personnel.
Côté SF on a l'impression que Bilal n'a aucune référence et qu'il essaye de combler ses lacunes en balançant le plus de détails compliqués possible...au final cela devient absurde et complètement contradictoire. Comble du ridicule : la pyramide des dieux immortels, dotés de tous les pouvoirs de télékynésie, dont la propulsion se fait...au pétrole !
Dans les tomes 2 et 3, le scénario est discontinu, interrompu, volontairement et maladroitement compliqué.
Dans le tome 3, je m'interroge encore quant à l'utilisation effrénée des échelles de graduation pour tout et n'importe quoi : température de l'air, haine entre les peuples, santé, force et intelligence des personnages, etc...Quant aux références de ces échelles elles sont quelque peu ridicules : mentionner une "échelle de Tyson" pour évaluer la force d'un personnage dans un univers futuriste ou une "échelle serbo-croate" pour quantifier la haine me laissent perplexe !!!
Pour finir, les quelques touches d'humour glissées par-ci par-là sont elles aussi très maladroites et contrastent avec l'univers sombre et violent des 3 œuvres. Pourquoi polluer un dessin avec une grosse flèche indiquant l'état d'esprit du personnage à la 3ème personne alors qu'il serait plus logique et artistique de rendre visible cet état d'esprit ?
Seul point positif : l'utilisation des dieux égyptiens est une très bonne idée, mais trop peu et mal exploitée...
En résumé, j'ai été très déçu par cette trilogie, tant du point de vue des graphismes que du scénario et du style.
Autant j'ai adoré le sommeil du monstre ; autant Nikopol reste d'un hermétisme assez important. Si on veut comprendre quelque chose, mieux vaut rester concentrer , faute de quoi on perdra le fil de l'histoire très vite.... Quant au dessin, c'est assez sympa de voir le dessin de Bilal évoluer au fil des tomes. Pour les fans de Bilal, pour ceux qui aiment les histoires tordues....
Info édition : 550 exemplaires numérotés et signés + 50 HC avec 3 tirés part, libération de 2 pages & signet le tout sous coffret et une sérigraphie dans un écrin.
La trilogie Nikopol constitue à n’en point douter l’une des références en matière de science-fiction, mais elle revêt un caractère particulier à plus d’un titre. Ici, pas de monde ultra-futuriste, pas de conquête spatiale ou de vaisseaux interplanétaires. Non, l’action a lieu dans un Paris qui n’est plus que l’ombre de lui-même, aux mains d’un régime fasciste qui a rejeté en périphérie une plèbe qui se décompose dans la crasse et la misère. Ce monde en déliquescence, c’est celui que retrouve Alcide Nikopol après un séjour prolongé dans l’espace en état de cryogénisation, reliquat d’une technologie semble-t-il oubliée.
Le premier tome est un modèle de récit politique dans un contexte d’anticipation, agrémenté d’une touche originale de mysticisme. Le personnage de Nikopol, devenu un jouet dans les mains d’Horus, dieu égyptien qui a fui ses semblables, combat le régime en place pour rétablir un système démocratique. Le lecteur suit avec intérêt le rapport de forces entre les deux entités, l’une humaine et l’autre divine, qui se côtoient par la volonté d’Horus. Il s’établit entre eux une relation pour le moins particulière, à mi-chemin entre le partenariat et la véritable amitié. Leurs desseins, pourtant différents, se rejoindront étrangement au fil de leurs pérégrinations.
Par la suite, au cours des deux derniers tomes, Enki Bilal change de registre et de graphisme. À mesure qu’il délaisse le fond politique de son récit pour se concentrer sur le destin de ses personnages, il adopte progressivement un style plus cinématographique qui fait la part belle aux plans larges, avec un découpage moins classique et un trait certainement moins réaliste. Il s’agit par ailleurs d’un tournant important dans sa carrière, ses productions suivantes allant de plus en plus dans le sens de l’expérimentation.
Cette trilogie n’a rien d’académique et peut paraître décousue par endroits. Elle fait de la puissance graphique de l’auteur et de son originalité, parfois outrancière, ses véritables atouts.
Le dessin et le scénario d'Enki Bilal sont à la fois modernes et intemporels.
Le ton de l'histoire est dramatique. Les personnages attachants et l'humour sont peu répandus. Les personnages secondaires ont une vie plutôt courte.
Les destins croisés des Nikopol père et fils sur fond d'histoires d'amour (Jill, Yéléna) et de luttes de pouvoir (aristocrates fascistes, scientifiques, dieux) posent bien des questions.
Quand on pense avoir identifié tous les axes de lecture et qu'on lit les quelques pages d'analyse de Serge Lehman en fin de livre, on s'aperçoit qu'on est loin du compte.
Au niveau du contexte, il y a plusieurs détails dans les panneaux qui sont superflux, leur lecture éloigne le lecteur de la trame principale au prétexte de rendre l'univers SF plus consistent, plus réaliste. Ex: articles de presse redondants avec l'histoire dans le tome 1, détails sur des personnages sans importance dans les tomes 1 et 3, fixette sur le fascisme aristocratique dans le tome 1.
J'aurai mis 5 étoiles si le scénario du tome 1 ne m'avait pas déçu avec l'omni-présence de la politique et l'absence de développement autour du personnage d'Horus par exemple.
La trilogie s'est étendue de 1980 à 1992, le dessin s'est perfectionné pour plus de finesse, plus de plans panoramiques, ... en somme une lecture plus agréable.
C’est un chef d’œuvre de la BD de science-fiction pour beaucoup de bédéphiles. J’ai pourtant apprécié très moyennement. Je reconnais cependant que le dessin de Bilal est très novateur avec des planches franchement magnifiques. L’univers ainsi crée est original. C’est un genre un peu « pseudo » intellectuel dont les subtilités échappent au lecteur moyen.
Ce genre de BD ne m’attire pas vraiment car le message que veut faire passer l’auteur n’est pas évident car il se perd dans des méandres obscurs qu'il semble être le seul à comprendre.
A vrai dire, je ne comprends pas le succès de cette série au milieu de beaucoup d’autres plus intéressantes car cohérentes. Peut-être également que beaucoup de choses m’échappent pour que je puisse apprécier pleinement cet univers ultra-complexe voir décalé.
Cependant, je suis désormais persuadé que le problème vient plutôt du manque de lisibilité dans le scénario de l’auteur. J’avoue l’avoir acquise par réflexe de collectionneur autrement je m’en serai bien passé.
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 2.5/5 – Note Globale : 3.25/5
Je peux difficilement mettre moins de 4, car cette trilogie possède de grandes qualités : les décors sont magnifiques, l'histoire est très originale, et la fin est réussie. Les coupures de presse sont une excellente idée, en apportant des éléments de contexte de façon intelligente. Certaines pages sont empruntes de poésie et m'ont aidé à apprécier cette œuvre.
Dommage que certains défauts gâchent un plaisir qui serait alors complet.
- La situation géopolitique, voire climatique, des différents lieux est posée de façon souvent artificielle. Et lorsqu'on commence à s'y intéresser, on passe au suivant.
- Aussi bien le dessin est souvent très beau, les expressions de visages sont froides et pas très variées. J'ai trouvé que cela entravait l'empathie que l'on devrait avoir pour les personnages.
- Il y a trop de personnages, et certains passent vite à la trappe ou ne seront jamais approfondis. On commence à s'intéresser à eux... pour finalement pas grand chose.
- Trop de surnaturel tue le surnaturel
- Les liens entre les personnages principaux auraient pu être plus fouillés
Le tome 1 passe encore parce que le décor se plante, donc on a envie de lui laisser sa chance.
Le tome 2...je ne peux même pas dire ce qu'il faudrait en retenir ; je ne sais pas à quoi il sert.
Le tome 3 se résume à "pourquoi faire simple et clair quand on peut faire compliqué et brouillon ?".
Niveau style, on aime ou on aime pas...Personnellement je n'aime pas du tout les couleurs blafardes et pastel, ce qui n'engage que moi. Mais le pire est que les scènes manquent totalement de dynamisme et les personnages n'ont aucune expression faciale...contraire au principe de la BD.
Bilal insiste très lourdement sur la teinture de la peau, des cheveux et des poils, alors qu'on pourrait tout simplement regarder autre chose que les phylactères pour s'en rendre compte tout seul. Je trouve par ailleurs que ce style donné aux personnages est grotesque et ridicule, mais cela n'est qu'un avis personnel.
Côté SF on a l'impression que Bilal n'a aucune référence et qu'il essaye de combler ses lacunes en balançant le plus de détails compliqués possible...au final cela devient absurde et complètement contradictoire. Comble du ridicule : la pyramide des dieux immortels, dotés de tous les pouvoirs de télékynésie, dont la propulsion se fait...au pétrole !
Dans les tomes 2 et 3, le scénario est discontinu, interrompu, volontairement et maladroitement compliqué.
Dans le tome 3, je m'interroge encore quant à l'utilisation effrénée des échelles de graduation pour tout et n'importe quoi : température de l'air, haine entre les peuples, santé, force et intelligence des personnages, etc...Quant aux références de ces échelles elles sont quelque peu ridicules : mentionner une "échelle de Tyson" pour évaluer la force d'un personnage dans un univers futuriste ou une "échelle serbo-croate" pour quantifier la haine me laissent perplexe !!!
Pour finir, les quelques touches d'humour glissées par-ci par-là sont elles aussi très maladroites et contrastent avec l'univers sombre et violent des 3 œuvres. Pourquoi polluer un dessin avec une grosse flèche indiquant l'état d'esprit du personnage à la 3ème personne alors qu'il serait plus logique et artistique de rendre visible cet état d'esprit ?
Seul point positif : l'utilisation des dieux égyptiens est une très bonne idée, mais trop peu et mal exploitée...
En résumé, j'ai été très déçu par cette trilogie, tant du point de vue des graphismes que du scénario et du style.
Autant j'ai adoré le sommeil du monstre ; autant Nikopol reste d'un hermétisme assez important. Si on veut comprendre quelque chose, mieux vaut rester concentrer , faute de quoi on perdra le fil de l'histoire très vite.... Quant au dessin, c'est assez sympa de voir le dessin de Bilal évoluer au fil des tomes. Pour les fans de Bilal, pour ceux qui aiment les histoires tordues....