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Ce n'est pas seulement l'originalité que je récompense en attribuant 4 étoiles mais également l'ingéniosité de la mise en scène. Ce n'était pourtant pas une idée facile à mettre en oeuvre.
Nous avons en effet un homme d'Eglise qui devient l'Inquisiteur Général du Royaume d'Aragon en 1352. Il se passe des choses étranges dans la région qu'on attribue à de la sorcellerie. Nicolas Eymerich va mener son enquête minutieusement.
Or, les ramifications de celles-ci s'étendent bien au-delà de sa propre époque... et de la nôtre. En effet, on suit en parallèle les voyageurs d'astronef en l'an 2194. Le lien ne sera pas du tout évident au début. Je dois également bien avouer que cette seconde histoire dans un décor totalement futuriste est bien moins accrocheuse comme on aurait pu l'espérer.
L'atmosphère que nous font vivre les auteurs est unique en son genre. Il y a également tout un pan d'idéologie religieuse sur des questions de foi. J'ai beaucoup aimé une thèse assez audacieuse qui a été posée par l'un des protagonistes : et si le diable n'était que la face cachée de Dieu ? Et si c'était bien la même personne ?... Bref, cela pose des questions assez intéressantes et cela anime notre réflexion.
Loin d'être une histoire simple et d'avoir un personnage principal sympathique, la qualité de l'intrigue, les sompteux dessins et couleurs donnent une ambiance unique à cette série atypique. Le héros, si on peut parler d'un inquisiteur comme d'un héros, est un personnage n'en demeurant pas moins charismatique. Avec son intelligence et son intransigeance, on se lie a sa cause bien qu'assez extremiste (l'histoire se racontant de son point de vue, on ne peut empécher une certaine empathie pour son combat). L'histoire mélant SF et Moyen age est assez compliquée mais tout se rejoint au bout du compte sans pour autant rester dans le rationnel. La seconde lecture est encore plus savoureuse.
Je ne connais pas le roman de Valerio Evangelisti, mais Jorge Zentner nous offre un très bon scénario, une histoire sombre où sorcellerie et superstition sont reines. Le personnage de Nicolas Eymercih est brossé avec talent et force. On sent presque sa puissance, son charisme et jusqu’à cette sorte de passion illuminée qui l’habite pour faire régner son Eglise et son Dieu. L’alternance et la corrélation des deux histoires, celle de 1352 et celle de 2194, rendent bien.
Le dessin de David Sala est époustouflant. Les traits marqués se mêlent avec bonheur à d’autres plus flous. Les visages sont frappants, presque vivants. Les couleurs se fondent bien les unes aux autres et j’admire particulièrement les scènes nocturnes où les tons sombres sont tranchés par des touches rougeoyantes. On nage vraiment dans une atmosphère de mystère médiéval.
Un excellent diptyque.
Le scénario est vraiment génial. C'est un superbe polar où passé, présent et futur sont étroitement liés. On ne décroche pas du début à la fin tellement l'histoire est passionnante.
On se pose beaucoup de questions tous au long de cet album et dès qu'on a une réponse hop une nouvelle question remplace la précédente. Bref on est tenu en haleine tout du long.
Le dessin quant à lui nécessite une certaine période d'adaptation mais est vraiment superbe. Les traits, la mise en couleur bref tout renforce un scénario plutôt noir et nous montre bien la cruauté des personnages à travers leur visage très expressif.
Il s'agit donc d'un album que je trouve excellent et que je conseille vraiment à la lecture.
Ce n'est pas seulement l'originalité que je récompense en attribuant 4 étoiles mais également l'ingéniosité de la mise en scène. Ce n'était pourtant pas une idée facile à mettre en oeuvre.
Nous avons en effet un homme d'Eglise qui devient l'Inquisiteur Général du Royaume d'Aragon en 1352. Il se passe des choses étranges dans la région qu'on attribue à de la sorcellerie. Nicolas Eymerich va mener son enquête minutieusement.
Or, les ramifications de celles-ci s'étendent bien au-delà de sa propre époque... et de la nôtre. En effet, on suit en parallèle les voyageurs d'astronef en l'an 2194. Le lien ne sera pas du tout évident au début. Je dois également bien avouer que cette seconde histoire dans un décor totalement futuriste est bien moins accrocheuse comme on aurait pu l'espérer.
L'atmosphère que nous font vivre les auteurs est unique en son genre. Il y a également tout un pan d'idéologie religieuse sur des questions de foi. J'ai beaucoup aimé une thèse assez audacieuse qui a été posée par l'un des protagonistes : et si le diable n'était que la face cachée de Dieu ? Et si c'était bien la même personne ?... Bref, cela pose des questions assez intéressantes et cela anime notre réflexion.
le scénario est un peu tiré par les cheveux,
et le dessin est interressant.
Mais ce n'est pas un chef d'oeuvre!
Loin d'être une histoire simple et d'avoir un personnage principal sympathique, la qualité de l'intrigue, les sompteux dessins et couleurs donnent une ambiance unique à cette série atypique. Le héros, si on peut parler d'un inquisiteur comme d'un héros, est un personnage n'en demeurant pas moins charismatique. Avec son intelligence et son intransigeance, on se lie a sa cause bien qu'assez extremiste (l'histoire se racontant de son point de vue, on ne peut empécher une certaine empathie pour son combat). L'histoire mélant SF et Moyen age est assez compliquée mais tout se rejoint au bout du compte sans pour autant rester dans le rationnel. La seconde lecture est encore plus savoureuse.
Je ne connais pas le roman de Valerio Evangelisti, mais Jorge Zentner nous offre un très bon scénario, une histoire sombre où sorcellerie et superstition sont reines. Le personnage de Nicolas Eymercih est brossé avec talent et force. On sent presque sa puissance, son charisme et jusqu’à cette sorte de passion illuminée qui l’habite pour faire régner son Eglise et son Dieu. L’alternance et la corrélation des deux histoires, celle de 1352 et celle de 2194, rendent bien.
Le dessin de David Sala est époustouflant. Les traits marqués se mêlent avec bonheur à d’autres plus flous. Les visages sont frappants, presque vivants. Les couleurs se fondent bien les unes aux autres et j’admire particulièrement les scènes nocturnes où les tons sombres sont tranchés par des touches rougeoyantes. On nage vraiment dans une atmosphère de mystère médiéval.
Un excellent diptyque.
Le scénario est vraiment génial. C'est un superbe polar où passé, présent et futur sont étroitement liés. On ne décroche pas du début à la fin tellement l'histoire est passionnante.
On se pose beaucoup de questions tous au long de cet album et dès qu'on a une réponse hop une nouvelle question remplace la précédente. Bref on est tenu en haleine tout du long.
Le dessin quant à lui nécessite une certaine période d'adaptation mais est vraiment superbe. Les traits, la mise en couleur bref tout renforce un scénario plutôt noir et nous montre bien la cruauté des personnages à travers leur visage très expressif.
Il s'agit donc d'un album que je trouve excellent et que je conseille vraiment à la lecture.