Nico
3. Femmes fatales
Une BD de Fred Duval et Philippe Berthet chez Dargaud - 2012
10/2012 (05 octobre 2012) 62 pages 9782505015000 Grand format 170147
Dans ce troisième tome, la jolie espionne Nico doit déjouer les pires ruses des Soviétiques dans ce monde des années 60 très futuriste. Nico n'a pas mis longtemps à comprendre que la femme envoyée par les Soviétiques n'était pas vraiment sa mère. De là à ce qu'elle soit leur plus dangereux agent et qu'elle dévoile les secrets les mieux enfouis tels que la fuite organisée de scientifiques nazis... De rebondissement en rebondissement, Duval et Berthet nous entraînent à la fois dans une guerre d'espions entre les U.S.A. et l'U.R.S.S. et à la recherche... Lire la suite
Cette suite tient en 1 seul album contrairement au 1er cycle en 2, et dans un sens heureusement pour nous, car la série semble abandonnée ... ???
L'histoire défile assez vite, et on y apprend pas mal sur les personnages.
Moins de grandes cases, moins de place pour poser cette univers qui pouvait nous offrir beaucoup plus (Merci M.Duval :).
Reste de sublimes couleurs d'Hubert, la ligne si particulière et tant apprécié de Berthet.
A lire pour clôturer le 1er cycle.
Personnellement j'idéalise un nouveau cycle.
Un album qui nous en apprend plus sur les origines de notre héroïne, tout en nous servant notre lot d'aventures rocambolesques, entre martiens infiltrés sur Terre, poursuite d'espion russe à bord de véhicules futuristes, base spatiale soviétique, etc. Ce n'est certes pas la série du siècle, mais c'est un très bon moment de détente, d'autant que le dessin au style rétro est très plaisant.
Toujours aussi décalé et bourré de clins d'oeil.
Les dessins ont un coté rétro.
Mais il s'agit d'une BD d'espionnage;
Un bon moment de lecture.
8/10.
Soyons honnête, ce n'est certes pas la bande dessinée de l'année mais ,en tout cas, ce troisième opus est fort divertissant.
Mais ce qui prime dans cette série, c'est le dessin de Berthet, dessin reconnaissable entre tous. Hommage aux séries des années 50 et 60, cette uchronie(bien que ce caractère s'estompe avec le temps) fait une part belle aux références: à l'âge d'or de la bd avec d'entrée, une reprise de la marque jaune, et plus loin on aperçoit le professeur Philip Mortimer parmi les savants exfiltrés; aux séries TV avec des vaisseaux sortis tout des droits des "Thunderbirds" ; ou encore aux James Bond de la période Sean Connery.
Même si les ficelles scénaristiques sont un peu grosses, d'ailleurs ce ne sont plus des ficelles mais des cordes (l'histoire des parents de Nico, par exemple), j'ai été séduit par l'ambiance générale de cet album, qui constitue une seule histoire.
Je vous conseille de découvrir cette aventure avec l'édition "tirage limité" dos toilé,(avec suppléments de croquis)qui rappelle les albums d'antan et qui y ajoute, s'il le fallait encore, un côté rétro