Nico
2. Opération Caraïbes
Une BD de Fred Duval et Philippe Berthet chez Dargaud - 2010
10/2010 (22 octobre 2010) 62 pages 9782505009757 Grand format 114863
Depuis la découverte de deux soucoupes volantes sur les territoires russes et américains, la lutte pour la suprématie technologique entre les superpuissances s'intensifie. L'agent de la CIA Nico et l'espion russe Fidel Castro s'allient pour empêcher Ike Eisenhower de lancer un missile sur le centre de recherche de Guantanamo qu'inaugure le président Kennedy. De son côté, l'agent Moog, père adoptif de Nico, cherche des preuves pour innocenter sa fille, accusée du meurtre du milliardaire Max Wonder, l'inventeur du disque laser. Pendant ce temps,... Lire la suite
Un cycle magistral, je le relie toujours avec un très grand plaisir, je suis sous le charme total de NICO, des dessins de Berthet, de l'uchronie de Duval et des couleurs ahurissantes d'Hubert.
Un trio en osmose.
Action, suspens, tension, de magnifiques grandes cases qui posent l'ambiance si particulière de la série., on va de révélations en nouvelles surprises. Tout ce que je recherche dans une lecture.
Un très bon moment d'aventure et d'évasion.
Toujours aussi décalées et toujours aussi improbables, les aventures de NICO (jeune agent de la CIA) se poursuivent dans ce second volet, qui se lit avec autant de plaisir que le premier. On a droit à un cocktail très "jamesbondien" entre agents doubles, organisations secrètes, gadgets en tous genres, base sous-marine, véhicules futuristes, menace nucléaire, mission désespérée pour sauver le monde ... bref tout cela est très extravagant mais c'est ce que j'aime dans cette série. Le dessin très "old school" sied bien à cette ambiance années 60 et est tout à fait convaincant.
Déjà peu enthousiasmé par le tome 1, on lit le tome 2 avec circonspection. Patatras ! De mal en pis...
Le graphisme minimaliste de Berthet, qui convenait à merveille aux premiers «Pin-Up», déconcerte dans ce cadre de science/politique-fiction. Il aurait été plus avisé d'utiliser son style «Yoni».
Le scénario? Prenez une forte dose de James Bond, un soupçon des «Sarcophages du 6e continent», et quelques pilules d'Ecstasy. Passez à la mixette, ne filtrez surtout pas - tous les résidus doivent rester dans la décoction !
Les chroniqueurs affublent généreusement cette série de «délicieux James Bond féminin au second degré». Mais ces prétendus clins d'oeils à la BD des années 50 et 60 ne sont qu'un ramassis de solutions de facilité, pêchés de ci de là. Les apparitions de personnages historiques (hystériques??) dans des rôles atypiques titillent le lecteur en lui permettant de découvrir des références fort peu subtiles disséminées partout. «Où est Charlie» a eu son heure de gloire il y a 25 ans, Requiescat in pace.
Bref, un fatras mal ficelé qui surfe sur la vague de popularité de ses auteurs.
Finalement bien ficelé ce tome 2.
Tout est réuni dans ce tome : de l'humour avec de nombreux anachronismes, de l'action et un souoçon de manipulation dans la pure tradition de la guerre froide.
Les dessins sont excellents.
Bref une vrai réussite.
8/10.
Séduit par la couverture et le dessin, je me suis laissé tenté et j'ai acheté les 2 tomes. C'est plutôt une bonne surprise : histoire assez décalée, dans un passé futuriste assez étrange mais suffisamment crédible. Beaucoup d'action, un scénario simple qui me rappelle mes lectures d'enfance.
Il y a en effet un côté vieux James Bond qui me plait bien. Un très bon moment de lecture donc, en espérant une suite.
Nous avions laissé Nico dans une mauvaise posture dans le précédent album, et bien avec ce second opus intitulé "Opération Caraïbes" nous retrouvons notre espionne encore plus James Bond que jamais.
En effet, outre le titre, les références au héros de Ian Fleming sont légions dans cet album: que ce soit la base sous-marine ou encore la référence au Spectre (avec le fameux chat) ou les costumes et les décors, tout fait songer aux films avec Sean Connery.
Mais cet opus croule sous les références et allusions, parfois inutiles si bien que le lecteur finit par en avoir le tournis. Je cite pèle mèle: apparition de Truffault s'entretenant avec Alfred Hitchcock, d'un Bob Dylan ahuri,d'un personnage issu de la série "Thundebirds" qui a bercé mon enfance et j'en passe.
Par contre quelque jeux de mots plutôt faciles m'ont gaché quelque peu ma lecture, du genre : "Cuba! non coup bas!" ou encore en parlant de Dallas, partenaire de Nico: "Dallas et Kennedy n'ont jamais fait bon ménage..."
Les ficelles du scénario sont si grosses qu'elles ressemblent à des cordes et pourtant....ça marche.
Le dessin de Berthet y est sans doute pour beaucoup et cette uchronie est assez réussie dans l'ensemble.
Malgré les facilité scénaristiques, on ne s'ennuie pas une seconde dans les aventures de Nico.
Une histoire rafraichissante, hautement improbable donc à lire.
J'ajoute que, comme pour le premier album, les éditions Dargaud ont eu la bonne idée d'éditer un tirage spécial avec dos toilé, qui ajoute au côté rétro de cette bd.
La fin,volontairement ouverte, peut laisser songer,je l'espère à un nouveau cycle.
En même temps qu’elle recherche sa mère naturelle, Nico sauve (accessoirement) le monde des foudres nucléaires.
Avec ce nouvel album, Berthet et Duval transforment l’essai et développent un univers pictural où la situation a le mérite d’être claire : le péril vient (généralement) de l’Est, les filles sont (toujours) très belles et les méchants (souvent) mégalomanes.
Cet album, au futurisme un rien suranné, possède (par bien des égards) l’agréable saveur des vieux James Bond.
A lire… au deuxième degré !
Ce deuxième volet de Nico est savoureux et conclut parfaitement l'intrigue commencée dans le tome précédent. L'ouvrage d'une fabrication et d'une présentation parfaite, alimente notre lecture avec 64 planches superbes. Les auteurs s'y amusent franchement pour notre plus grand plaisir en bousculant les évènements et en mettant des personnages historiques comme Kennedy, Fidel Castro ou Staline, dans des situations inopinées voire comiques. Dans un univers à l'esthétique des années 60 où les voitures au design futuriste volent et où les trains sont propulsés à l'énergie atomique, Nico véritable descendante de Pin-up combat les russes pour sauver le monde. La fin laisse présager une suite qui ne peut, compte tenu du niveau du récit, que nous ravir !