The new Avengers (2015)
1. Possession
Une BD de
Brian Michael Bendis
et
Stuart Immonen
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2015
Bendis, Brian Michael
(Scénario)
Immonen, Stuart
(Dessin)
Chaykin, Howard
(Dessin)
Deodato Jr., Mike
(Dessin)
Acuña, Daniel
(Dessin)
Beredo, Rain
(Couleurs)
Delgado, Edgar
(Couleurs)
Acuña, Daniel
(Couleurs)
Milla, Matt
(Couleurs)
Martin, Laura
(Couleurs)
Chaykin, Howard
(Encrage)
Deodato Jr., Mike
(Encrage)
Acuña, Daniel
(Encrage)
Von Grawbadger, Wade
(Encrage)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Immonen, Stuart
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
06/2015 (09 juin 2015) 318 pages 9782809449259 Format comics 251108
Suite à la saga Siège, les New Avengers se reforment ! Les héros réunis au sein de cette nouvelle équipe vont devoir affronter une menace démoniaque interdimensionnelle. Puis découvrez quel sombre secret Nick Fury a-t-il gardé tout au long des années ? Réponse dans ce récit qui se déroule bien avant le S.H.I.E.L.D. et la naissance des super-héros.
En 2010, après les événements du crossover Siege, débute une période appelée l’"Age des Héros" et la série New Avengers est alors relancée avec aux manettes la même équipe artistique composée de Brian M. Bendis et Stuart Immonen (The New Avengers 2010, #1-13).
L’équipe des nouveaux Vengeurs évolue sensiblement depuis leur dernière itération, ils emménagent au manoir des vrais Vengeurs, acceptent d’être rémunérés et on suit la petite vie de famille de Luke Cage et Jessica Jones. Mais finalement, le gros de l’histoire est ailleurs. On débute par une intrigue au cœur de laquelle se trouvent Docteur Strange, Docteur Vaudou, Daniel Drumm et Daimon Hellstrom, la fine fleur des héros mystiques donc (et pour bien saisir leurs interactions, il est probablement nécessaire de lire leurs récits respectifs en amont de ce premier Deluxe). Avec leur aide, les nouveaux Vengeurs doivent à nouveau sauver le monde... Fort peu subtile, l’intrigue est également entièrement tournée vers cet aspect mystique assez rebutant. Pas la meilleure entrée en matière.
La seconde histoire mêle le passé et le présent. Dans les années 60, Nick Fury monte une équipe de Vengeurs pour traquer les derniers nazis (quelle originalité une fois de plus...), tandis que de nos jours, les nouveaux Vengeurs affrontent Supéria en quête du même artefact que les nazis précédemment cités. Le tout avec en toile de fond, la question de la repentance de Victoria Hand (ex-H.A.M.M.E.R.). A nouveau, le scénario affiche plus de castagne que de réflexion, chose somme toute normale pour un comics sur une équipe B sans autre ambition que de constituer un divertissement basique.
Mais le plus gros bémol de cette seconde histoire est à mettre à la charge de son dessin. Si Mike Deodato Jr. s’en sort très correctement sur les séquences dans le présent, son partenaire – Howard Chaykin – qui se charge des flash-backs, dessine des mâchoires si exagérément carrées que l’on finit par ne plus rien voir d’autre que ce défaut.
Belle découverte. J,ai surtout été attiré par cet album à cause de son dessinateur (principal) : Stuart Immonen.
L'histoire, signée Bendis, met en scène des personnages peu présent dans nos contrées françaises comme le Dr. Strange et Iron Fist dans une phase post-Dark Avengers (déjà signé Bendis). J'y ai aussi découvert Jessica Jones et Luke Cage. Le scénario envoie du lourd assez rapidement, l’originalité viens du fait que la thématique est plus orientée vers la magie, pour l’histoire principale en tout cas. C’est différent et sympathique.
Le dessin est réalisé par Stuart Immonen, c’est joli (j’aime beaucoup cet artiste) mais ça manque encore d’un petit quelque chose. Son dessin sera plus abouti sur All-new X-Men, Empress et Spider-man. Pour les dessinateurs des histoires suivantes, Daniel Acuna fait du très bon boulot mais le dessin d’Howard Chaykin est catastrophique ! Et la série qu’il dessine (Avengers 1959) est un désastre...
Bref, cet album est sympathique sans être mirobolant, surtout pour l’arc principal.