Nevada (Duval/Pécau/Wilson)
1. L'étoile solitaire
Une BD de
Fred Duval
et
Colin Wilson
chez Delcourt
- 2019
Duval, Fred
(Scénario)
Pécau, Jean-Pierre
(Scénario)
Wilson, Colin
(Dessin)
Fernandez, Jean-Paul
(Couleurs)
05/2019 (29 mai 2019) 54 pages 9782413010593 Grand format 366393
La ruée vers l'Ouest n'est pas qu'un souvenir que l'on peut maintenant voir sur grand écran par l'industrie naissante d'Hollywood. Nevada Marquez oscille entre les deux mondes, chargé par Hollywood des missions les plus improbables à la frontière américano-mexicaine. L'enquêteur est chargé de retrouver un acteur disparu lors d'une virée à Tijuana... Une surprise l'attend au bout de la piste.
Mon attente de comparer ce western des années 30 à Blueberry était grande. Et bien, je n'ai pas été déçu ! Superbes paysages de l'Ouest américain, dès la première case. Les dessins de Colin Wilson mais aussi les couleurs de Jean-Paul Fernandez sont vraiment superbes. Seul bémol : le personnage principal, Nevada Marquez, n'est pas assez mis en valeur. Ses expressions de visage ne sont pas très gracieuses.
Pour le scénario, c'est très bon mais le script aurait dû amener plus de place au passé de Nevada Marquez. Mention spéciale aux personnages secondaires : "L'Etoile Solitaire" et Don Villa en tête.
Il me tarde de découvrir la suite...
L'histoire se tient ; l'environnement historique et géographique est rendu de manière crédible et séduisante ; le dessin est superbe. Plaisant divertissement.
J'ai bien aimé ce western un peu moderne qui mélange l'Ouest américain et le Mexique désertique avec le début de l'age d'or hollywoodien et ses stars capricieuses. Une impresario embauche un cow-boy (archétype de l'anti-héros) afin de retrouver les stars à la dérive entre alcool et drogue. Tous les codes du western seront bien présents malgré tout.
C'est une BD avec une bonne idée de départ mais qui est centrée sur l'action avant tout. La psychologie ne sera pas trop de mise. Le décor désertique est assez bien représenté pour qu'on puisse entrer dans cet univers. Il y a également quelques touches d'humour. C'est calibré pour être de la BD divertissement à l'état pur.
Encore un énième western mais qui a le mérite de sortir un peu du lot du fait qu'il intègre l'univers cinématographique dans sa trame. Le héros chevauche une moto à la place du traditionnel cheval. Les indiens et autres saloons laissent place aux mexicains et casinos. Un western un peu plus moderne et contemporain.
L'histoire est vue et revue (une simple chasse à l'homme) mais reste tout de même prenante et surprenante avec un background lui aussi plus avant-gardiste.
Le dessin ne sort pas non plus du lot mais reste efficace et divertissant.
En bref, une nouvelle série qui ne révolutionne en rien le Western mais qui qui réussit à s'intégrer et à nous divertir.
j'ai eu un peu de mal à lire cet album.
ce n'est pas qu'il soit mauvais mais il lui manque quelque chose pour le rendre vraiment passionnant.
pourtant situer cette histoire à une époque ou le monde des westerns est entrain de disparaitre est plutôt une bonne idée.
les dessins sont, dans l'ensemble, bons mais assez inégaux.
je vais quand même attendre le prochain tome.
pour info, à l'attention de thierry.th, la mitrailleuse Vickers que l'on voit dans l'album n'est pas un anachronisme.
Bon scénario à la Blueberry, j'aime le dessin.
Anachronisme avec la présence d'une mitrailleuse Gatling mais c'est un classique en BD western
Dommage que la fin soit un remake de "l'homme qui tua Liberty Valence"
L’idée de départ est assez originale où Nevada, au service de Louise productrice de films, est chargé de retrouver les acteurs et actrices qui prennent la poudre d’escampette pendant où avant un tournage. S’ensuit alors des courses poursuites plus ou moins délirantes. On suit l’histoire avec plaisir mais il manque le petit quelque chose qui en ferait un très bon album. Comme ces dessins qui ne sont pas toujours maîtrisés. Peut-être un peu de précipitation, mais il faut dire que les scénaristes sortent les mitraillettes à scénario avec de multiples séries. Qu’ils fassent attention car ils seront peut-être un jour les « Nevada » de la BD à la poursuite de leurs dessinateurs…
Mais, j'attends la suite car Nevada semble avoir un compte à régler avec un certain Carlsen emmenant l'ensemble des personnages vers un côté encore plus western.
L'équipe de la très sympathique série Wonderball revient chez son éditeur de toujours pour une nouvelle série éponyme qui sent bon l'Ouest et le soleil. Avec la qualité des trois auteurs on pouvait s'attendre à un nouveau succès parti pour de longues années de têtes de gondoles.
Nevada est un arrangeur: il est envoyé récupérer les acteurs d'Hollywood partis en vadrouille et qui mettent en péril l'équilibre financier des films en cours de tournage. Nous sommes aux Etats-Unis quelques années après la Grande guerre. Entre enquêteur et gâchette, il sait déjouer tous les traquenards. Lorsque son employeur l'envoie aux trousses de l'Etoile solitaire il se retrouve aux prises avec la mafia mexicaine...
Dans ce genre de BD je pars en confiance aveugle entre les mains de bons conteurs chevronnés. Car finalement dans la BD d'action et d'aventure le contexte est souvent secondaire face à l'efficacité des dessins, du découpage et des dialogues. On a de ça bien sur dans ce premier tome de Nevada. Des séquences amusantes lorsque dès l'introduction le héros trouve une actrice dans une situation fort scabreuse, un art de la réplique, des séquences d'action efficaces... Colin Wilson sait mettre en image bien que son style très années 90 n'évolue guère et conserve des lacunes notamment sur les visages étrangement plats de ses personnages. C'est vraiment surprenant car nombre de cases sont particulièrement léchées avec leur aspect western à la Giraud (Wilson a commencé sur Blueberry) quand beaucoup de gros plans semblent mettre l'artiste en difficulté. Les couleurs aussi (on a l'habitude chez Delcourt) sont remarquables et si les encrages de Wilson restent superbes (je conseille la version n&b) le travail de Jean-Pierre Fernandez donne une autre dimension à ces planches.
Tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes... sauf qu'une fois clôturé cet album on a un vague sentiment de consommation d'une énième BD dont la justification est discutable. Il semble évident que l'envie des auteurs de travailler dans une ambiance western avec ce profile inhabituel (encore que...) explique l'existence de cette série. Pourtant on cherche l'originalité. Le héros est abordé de trop loin pour être charismatique, le background est vraiment léger et seules les péripéties du personnage permettent de faire avancer une histoire dont on se préoccupe guère. C'est assez gênant car on finit ce joli album bien construit avec une impression de vacuité. Peut-être la mauvaise idée qu'un éditeur avisé aurait dû demander à retravailler... Devant la profusion de publications, L'étoile solitaire est aussitôt lue aussitôt oubliée.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/06/01/nevada1
J'avais déjà adoré le trio sur l'extraodinaire Wonderball, je me suis donc précipité sur la version N&B de ce NEVADA, qui soit dit en passant , sublime le travail de Wilson.
Duval et Pécau nous offre une superbe histoire avec beaucoup d'action qui peut se lire en un tome mais il reste beaucoup de sous entendu...
On a hâte de creuser le passer de Nevada...