Nestor Burma
4. M'as-tu vu en cadavre ?
Une BD de Jacques Tardi chez Casterman - 2000
11/2000 58 pages 2203399252 Format normal 15 à 20 euros 2099
Paris, octobre 1956. Un certain Auguste Colin, alias “Nikolson” et artiste de son état, débarque chez Nestor Burma, le célèbre détective. Il veut voir Hélène, la secrétaire de Nestor. C’est un ami du père d’Hélène, et il a besoin d’argent. Burma et Hélène se rendent chez Colin pour constater que ce dernier a disparu... Parti brusquement en tournée, dit-il dans un mot d’excuses adressé à Hélène... Dans la foulée, Nestor Burma se rend chez Mado Souldre, Agent Artistique, qui lui demande d’enquêter sur Gil Andrea pour “lui éviter des ennuis”. Depuis... Lire la suite
Pas le meilleur Burma par Tardi, mais l’album est tout de même très plaisant à lire, et les atmosphères sont toujours là.
Ah que c'est bon, on en redemande des comme ça...
Des dessins en noir et blanc supers agréables qui apporte beaucoup pour l'ambiance.
ça donnerait presque envie de fumer une pipe en écoutant du blues dans un recoin perdu du salon...
Des dialogues avec du punch, un vrai scénario.
UNE VRAIE BANDES DESSINÉES
Dans le 10ème arrondissement de la capitale, NESTOR BURMA se mêle au monde du show-biz, en enquêtant sur les agissements louches d'une vedette de la chanson à la mode, pour le compte de son imprésario.
Dernier album de la série dessiné par Tardi, et une fois de plus, c'est une réussite ! Le scénario, rocambolesque à souhait, mêle personnages pittoresques et franches crapules, dans un suspense qui tient en haleine jusqu'au bout. Cerise sur le gâteau, l'intrigue est parsemée de nombreux passages cocasses, grâce aux réflexions pleines d'ironie de notre héros.
Tout ça joliment mis en image par le dessin en noir et blanc très réussi de Tardi, qui participe de belle manière à l'ambiance particulière de ce polar parisien.
Hélas, la dernière participation de Tardi à l'oeuvre de Malet.
Toujours aussi réussi, mais un petit peu court. J'aurais préféré une bonne grosse intrigue de 100 pages.
Enfin, ne gâchons pas notre plaisir.
Ce n'est pas mauvais, mais dense, tellement dense. Il est difficile de transposer
un roman en bd lorsque celui-ci inclus autant de babillage. Cependant, on se
prend au jeu et on me passe pas un mauvais moment. Il faut aimer le dessin
rondouillard de Tardi.
On nage en plein polar, pas ce qu'il y a de plus original mais bon, par une journée
pluvieuse, pourquoi pas?