Nestor Burma
13. Les Rats de Montsouris
Une BD de
Emmanuel Moynot
et
François Ravard
chez Casterman
- 2020
Moynot, Emmanuel
(Scénario)
Ravard, François
(Dessin)
De la Fuente, Philippe
(Couleurs)
Tardi, Jacques
(Adapté de)
Malet, Léo
(Adapté de)
04/2020 (09 septembre 2020) 62 pages 9782203190832 Format normal 401441
Chantage et cambriolage ne font pas toujours bon ménage ! Paris, été 1955. Burma est engagé simultanément par deux clients résidant dans le 14e arrondissement. L’un, Ferrand, un ancien compagnon de captivité pendant la guerre, demande l’aide du détective pour une histoire de cambriolages en série. L’autre, un riche bourgeois du nom de Gaudebert, veut découvrir qui s’amuse à le faire chanter. À première vue, rien de commun à ces deux affaires. Pourtant, il n’y a pas de hasard et Dynamite Burma va vite découvrir qu’elles sont en fait liées toutes... Lire la suite
Très bonne cuvée, bon scénario. On retrouve les premiers Burma. Je reste un peu sur ma faim pour les dessins à partir de la page 56 alors que l'atmosphère de Paris était plutôt bien rendue dans les premières planches.
Je me suis toujours demandé quelle était la plus value de la couleur dans cette série! Peut être l'influence de Tardi?
Très bon album, je retrouve l'esprit des premiers tomes.
le scénario et les dessins sont parfaits, un vrai burma a lire près du feu en écoutant du jazz.
il manque juste une pointe d'irrévérence pour passer à 5 étoiles.
NESTOR BURMA est engagé simultanément par deux clients différents résidant tous deux dans le 14ème arrondissement de la capitale. Une histoire de cambriolage pour l'un, une affaire de chantage pour l'autre. Deux affaires qui n'ont à priori rien à voir mais qui vont s'avérer liées comme va vite s'en apercevoir notre détective, complexifiant ainsi sa tache.
Si le dessin demeure correct (bien en accord avec les codes graphiques de la série), le scénario se montre moins inspiré, avec beaucoup de passages confus. Un "Burma" peu convaincant, loin des meilleurs tomes de la série.
4eme dessinateur donc pour le détective qui met le mystère K.O.
Ravard reprend les codes graphiques de la série, en distillant quelques touches personnelles de-ci, de-là.
Moynot a remisé son encre de chine pour assurer l'adaptation scénaristique de ce volume uniquement.
Comme souvent dans la série, le facteur de réussite d'un album dépend à la fois du matériau d'origine (est-ce un bon opus en roman) et de son adaptation.
Pour "Les rats de Moutsouris", on est plutôt dans la fourchette haute, même si le dernier tiers de l'album est assez confus et qu'il faudra au lecteur être attentif et de devinez ce qui cache derrière certains raccourcis scénaristiques.
Le dessin est plutôt bon, plus proche de Barral que Moynot, ce qui est une bonne nouvelle. Malgré tout, le noir et blanc de Tardi reste absolument inégalé.
Une cuvée agréable, du bon vin de table, mais pas un grand cru.
Encore un moment de lecture agréable.
Il faut apprécier le style Burma : une enquête qui prend le temps pour s'éclaircir, quelques scènes d'action (mais pas trop), des interrogatoires et contre-interrogatoires de salons ou de bistrots.
Un sacré personnage ce Burma !