La nef des fous
3. Turbulences
Une BD de Turf chez Delcourt (Terres de Légendes) - 1997
02/1997 54 pages 2840551292 Grand format 25 à 30 euros 950
Alors que Clément XII est toujours en prison, Ambroise le Grand Coordinateur est aux prises avec le Prince putatif. Pendant ce temps, placés malgré eux au centre d'une lutte de clans, Arthur et Chlorenthe s'enfoncent au coeur du Pays extérieur, où ils découvrent d'étranges créatures pas toujours sympathiques.
ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas lu un tome de La Nef des Fous. J'ai dû relire les deux premiers pour me remettre dans le bain.
Je trouve ce volume dans la continuité des précédents, sympa à lire et toujours aussi loufoque. Un univers plutôt vaste avec beaucoup de mystères. Les dessins et les couleurs sont plaisants. Une sorte d'aventure fantastique.
Je vais sûrement prendre la suite.
La série continue avec ce troisième volet en tous points réussi. Un ton général on ne peut plus burlesque, une ambiance comique, voire grotesque, une galerie de personnages secondaires qui s'étoffe petit à petit, un scénario qui prend de l'ampleur et devient de plus en plus intéressant, beaucoup de féerie ... on prend vraiment beaucoup de plaisir à la lecture. Surtout que graphiquement, Turf nous régale avec un dessin hyper séduisant et une mise en page variée et d'une grande inventivité.
Si les deux premiers albums incitaient surtout à la curiosité (découverte d'un univers bizarroïde, appréhension des personnages), je trouve que c'est vraiment à partir de ce troisième tome que la bascule se fait et que l'on devient accro à la série. En tout cas, moi, c'est mon cas !
Le plus drole de la série avec une parodie des stroumpfs à mourir de rire;
Mais à part ça toujours autant de féérie et de bizarreries.
Pour amateurs.
5/10
C'est très bien dessiné, mais l'histoire est vraiment enfantine avec des personnages sans consistance. Iznogoud qui veut être calife à la place du calife est dix fois plus drôle dans l'absurde. Il y a des débuts d'intrigues qui suscitent l'intérêt, mais l'histoire n'avance pas et on reste sur sa faim. Peut-être réservé aux enfants ?
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La nef des fous
De Turf
3- Turbulences
Dès la couverture, on cernait les plans machiavéliques du Prince putatif étouffant physiquement et moralement le nouveau Roy, Ambroise I. Si jusqu’ici le ton de l’auteur était enfantin dans l’ensemble, à partir de ce tome 3 l’auteur fait un virage sec dans la cruauté. Elle se retrouvera d’ailleurs à différents stades.
On croit, au départ, que le G.C a trouvé un adversaire à sa taille mais le Prince se révèle trop lucide et extremement brillant pour faire tourner en bourrique ce pauvre Empereur des pois. Avec divers supplices dont en premier lieu le rêve et ses hantises se montrant des plus efficace, jusqu’à l’apparition des médecins. Et là, au vu de leurs manières et de leurs habits on pense à Molière et au « malade imaginaire ». ( clin d’œil à la langue Française ?) Traverser la jungle infestée de Schloumpfs sanglants et impitoyable ( clin d’œil ultra célèbre !) et d’autochtones dangereux sera plus difficile que prévus pour Aphros et nos 2 tourtereaux que sont Arthur et Clorenthe. Malgré tout, ils auront une aide inespéré, celle d’un robot intelligent mais qui renonce bien vite envoyé par la matrice. Sans oublier nos deux zouaves qui s’amusent à ne pas tomber dans les oubliettes du souterrain Eauxfollois.
La mélancolie du nouvel empereur qui précède la cruauté du tome le plus rude préfigurerait-il une destinée plus funeste de nos héros ? Un Prince d’une cruauté clinique, l’environnement de nos héros qui tout doucement se rétrécit pour devenir suffoquant, pénible, dangereux, des dérèglements climatiques liés aux humeurs du G.C de plus en plus incompréhensible.
Bref, l’auteur continue sur sa lancée scénaristique, graphique, émotionnelle, et commence à noircir son tableau, et prouve qu’il peut etre un conteur honnête et remplir son contrat, c’est-à-dire d’etre un divertissement réussi à la fois riche et amusant. Ce qui sous nos latitudes est loin d’etre évident, et surtout loin d’etre toujours le cas.
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Peut être le tome le plus comique de la série. Chlorenthe et Arthur réussissent à s'évader de la nef. Le créateur de la nef lance alors à leur poursuite un robot fini à la va vite et donc ne pouvant pas trop penser par lui même et improvisant aux grès des obstacles se présentant à lui. C'est scènes et réflexions sont vraiment à mourrir de rire. L'incorporation de nouveaux personnages comme Aphros est également à tomber par terre par ses grandes faiblesses (couard et bêtise). Et puis il ya la venue du prince putaif, revendiquant le trône et menant la vie dure au grand purificateur Ambroise 1er. Ce dernier se trouve alors très attachant par tout ces malheurs qui l'accable. On gagne donc encore en qualité par rapport aux précédents épisodes.