Namibia (Kenya - Saison 2)
1. Épisode 1
Une BD de Leo et Bertrand Marchal chez Dargaud - 2010
03/2010 (12 mars 2010) 46 pages 9782205060850 Format normal 105592
1948, Göring, Reichmarschall de triste mémoire de la seconde guerre mondiale, aurait été aperçu en Namibie bien qu’il soit officiellement… mort ! A peine revenue de sa mission au Kenya, Cathy Austin est dès lors renvoyée en Afrique par le MI5. Elle découvre sur place une menace extraterrestre qui fait froid dans le dos : une race d’aliens prélève en effet de l’ADN sur des cadavres humains pour reconstituer et occuper ces corps. Ces éclaireurs discrets (sauf lorsqu’ils redonnent vie au corps de Göring !) élèvent dans les champs namibiens des insectes... Lire la suite
A l'instar du premier Kenya, cet album entraîne Kathy Austin en terre africaine pour une enquête sur un certain nombre de phénomènes surnaturels. Je suis un peu moins emballé par ce tome d'ouverture, qui ne présente rien d'aussi excitant que l'immense herbivore du début de Kenya. Toujours en comparaison avec la série-mère, la narration est ici très linéaire. Le personnage du major Browley fait un peu penser à John Remmington, mais avec un côté plus cliché. Une part essentielle des dialogues est centrée sur les thèmes du sexisme et du racisme, mais sans amener grand chose de drôle ou d'intéressant. De même le trait si caractéristique de Leo m'a-t-il manqué suite à ce changement de dessinateur.
Cela-dit, le scénario présente un bon nombre de phénomènes intrigants et on se réjouit de voir comment tout cela va évoluer, d'autant que les auteurs vont être obligés d'aller un peu plus loin après les extraterrestres de la série précédente. Les questions sont bien posées, vivement les réponses.
La série progresse gentiment, sans éclat...Le dessin est constant et les couleurs très belles...Notre héroïne est toujours dynamique et attachante, et nous passons un agréable moment de lecture...
Tout d'abors il faut avouer que malgrés que j'apprécie énormément le dessin de Léo, je doit dire que içi celui de Marchal est vraiment réussie lui aussi, de plus il se rapproche de celui de Léo.
Sinon l'histoire commence simplement pour se mettre plutot bien avec plus une sorte de suspence qu'autre chose jusqu'aux gros insectes et surtout la fin surprenante.
J'ai aimé Kenya et lesmondes de Léo en passant par Trent etAldebaran.
Ici, nous sommes dans un mystère à l'anglaise... Clifton, Black et Mortimer, Blitz... sont dans le trend graphique qui nous fait imaginer la bonne vieille Angleterre. Pas possible de retrouver cette ambiance dans la série.
Le Bridge Towwer qui apparait en page 34 m'a laissé de marbre ainsi que le cottage équipé de son XK 120 (page 26), qui en y regardant de près, n'est pas dans la perpective et puisles couleurs ne sont pas là... Oui je suis exigeant, en particulier avec le graphisme desmains ..Et de voitures.
Oui certes, il y a rappel de sir Malcolm toujours sur la même planche (26), ce qui est un bel hommage.
Mais je suis du même avis que mes camarades, attendons la suite
Nouveau cycle nouvelle histoire et nouveaux personnages (sauf kathy).
On y retrouve le personnage raleur, bourru et mysogyne et un plus attachant plus autochtone.
Le scénario ne nous livre aucune de ces mystères; réapparition de Göring et attaque de méga-insectes.
Coté dessins c'est bien mais les couleurs ont tendance à baver, parfois les illustrations sont carrément rougeatres. Bref à améliorer.
Au total cette suite ne convaint pas, attendons le deuxième tome pour conclure.
Cathy Austin partie en Namibie à la recherche du fantôme de Göring se retrouve confrontée à des phénomènes aussi étranges qu’inquiétants.
Changement de dessinateur pour cette nouvelle série puisque Bertrand Marchal prend la suite de Léo. Toutefois, difficile de noter une réelle différence dans le graphisme… Si le lecteur n’est pas désorienté, il sera intéressant de voir si Bertrand Marchal saura insuffler sa propre empreinte à la série. Pari difficile quand Léo, toujours associé à Rodolphe, demeure aux commandes du scénario !
Pour le reste un 1er album de bonne facture mais qui reste (trop) dans la lignée de Kenya…